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Pour participer à des compétitions en Suisse en 2024, il faut remplir le formulaire de demande de licence.
Si vous avez moins de 18 ans, il faut y ajouter une attestation médicale.
Une fois que tout est rempli, il suffit de donner ces papiers à Arnaud.

DEMANDE DE
LICENCE

ATTESTATION
MEDICALE

Minimes (10/11)

Lundi

18:30-20:30 Ergomètre

Mercredi

15:00-17:00 Aviron

Jeudi

18h30-20:30 Jeux

Samedi

10:00-12:00 Aviron

Cadets (08/09)

Lundi

18:30-20:30 Jogging

Mardi

18:30-20:30 Ergomètre

Mercredi

13:30-15:00 Aviron

Jeudi

18:30-20:30 Jeux

Samedi

10:00-12:00 Aviron

Juniors (06/07)

Lundi

18:30-20:30 Jogging

Mardi

18:30-20:30 Jeux

Mercredi

13:30-15:00 Aviron

Jeudi

18:30-20:30 Ergomètre

Samedi

8:00-10:00 Aviron

Samedi

après-midi Aviron Elite

Dimanche

9:00-11:00 Aviron Elite

Dimanche

après-midi Aviron Elite


Calendrier 2024

Régates Régionales

9 mars

Ch. Romands d'Ergo, Vevey

9 juin

Schiffenen

28 septembre

Championnats Romands, Divonne

29 septembre

régate de Divonne

Régates Nationales

20-21 avril

Lauerz

4-5 mai

Schmerikon

18-19 mai

Cham

1-2 juin

Sarnen

15-16 juin

Greifensee

28-30 juin

Championnats Suisses, Lucerne

Tests FSSA

2 mars

Swiss Indoors, online

27 janvier

Longue Distance, Mulhouse

23 mars

Longue Distance, Mulhouse

4-7 avril

Trials FSSA, Corgeno

2023

Accueil'23

Apprendre'23

Compétition'23

Randonnée'23

Media'23

Le Club'23

Album Photo'23

2022

Accueil'22

Apprendre'22

Compétition'22

Randonnée'22

Media'22

Le Club'22

Album Photo'22

2021

Accueil'21

Apprendre'21

Compétition'21

Randonnée'21

Media'21

Le Club'21

Album Photo'21

Tokyo'21

2020

Accueil'20

Apprendre'20

Compétition'20

Randonnée'20

Media'20

Le Club'20

Album Photo'20

2019

Accueil'19

Apprendre'19

Compétition'19

Randonnée'19

Media'19

Le Club'19

Album Photo'19

2018

Accueil'18

Apprendre'18

Compétition'18

Randonnée'18

Media'18

Le Club'18

Album Photo'18

Fonds de Soutien'18

2017

Accueil'17

Apprendre'17

Compétition'17

Randonnée'17

Media'17

Le Club'17

Album Photo'17

2016

Accueil'16

Apprendre'16

Compétition'16

Randonnée'16

Media'16

Comité'16

Album Photo'16

Travaux'16

Rio'16

2015

Accueil'15

Apprendre'15

Compétition'15

Randonnée'15

Media'15

Comité'15

Album Photo'15

Travaux'15

2014

Accueil'14

Apprendre'14

Compétition'14

Randonnée'14

Media'14

Comité'14

Album Photo'14

2013

Accueil'13

Apprendre'13

Compétition'13

Randonnée'13

Divers'13

Comité'13

Club 8+'13

Album Photo'13

2012

Accueil'12

Apprendre'12

Compétition'12

Randonnée'12

Divers'12

Comité'12

Club 8+'12

Album Photo'12

London Olympic Games'12

2011

Accueil'11

Apprendre'11

Compétition'11

Randonnée'11

Divers'11

Comité'11

Club 8+'11

Album Photo'11

2010

Accueil'10

Apprendre'10

Compétition'10

Randonnée'10

Divers'10

Comité'10

Culture?'10

Album Photo'10

Youth Olympic Games'10

2009

Accueil'09

Apprendre'09

Compétition'09

Randonnée'09

Divers'09

Comité'09

Culture?'09

Album Photo'09

2008

Accueil'08

Apprendre'08

Compétition'08

Randonnée'08

Divers'08

Comité'08

Culture?'08

Album Photo'08

2007

Accueil'07

Apprendre'07

Compétition'07

Randonnée'07

Divers'07

Comité'07

Culture?'07

Album Photo'07

2006

Accueil'06

Apprendre'06

Compétition'06

Randonnée'06

Divers'06

Comité'06

Culture?'06

Album Photo'06

2005

Accueil'05

Apprendre'05

Compétition'05

Randonnée'05

Divers'05

Comité'05

Culture?'05

Album Photo'05

2004

Accueil'04

Apprendre'04

Compétition'04

Randonnée'04

Les Anciens'04

Comité'04

Jeunes Rameurs'04

Album Photo'04

Noël'04

  Stage de Pâques    Tennwil, du 30 mars au 11 avril 2024

Le samedi 30 mars, nous sommes partis de Lausanne pour nous rendre à notre camping préféré à Tennwil où nous sommes restés pendant toutes les vacances. Certain·es s'y sont rendus en train, tandis que d'autres (principalement les minimes) y sont allés en bus, conduits par Fred et Arnaud. Il y a même deux jeunes hommes courageux, Matveï et Arthur, qui s'y sont rendus à vélo ! Malheureusement, à cause de quelques imprévus, ils ont dû finir leur trajet en train. Une fois arrivés au lieu du camp, nous avons remonté les bateaux et avons fait une petite sortie ‘découverte' de 2x20 minutes. 

Pendant la journée, nous avons deux entraînements, un le matin (2x30) à huit heures ou à dix heures et un autre plus long l'après-midi (2x40) à quatorze heures ou à seize heures. Entre deux, nous mangeons à midi. Le soir, avant d'aller nous coucher, Arnaud nous berce tendrement avec ses présentations qui portent sur des sujets en lien avec le sport puis, nous montre les photos et vidéos qu'il a fait durant la journée pour nous aider à améliorer notre technique. Heureusement, nous avons un jour de congé tous les trois jours pour nous reposer où nous ne faisons qu'un entrainement appelé ‘quinze coups, cinq coups'. 

Si je devais résumer ce stage, je le ferais en trois points : s'entraîner, manger et dormir. Bien sûr, entre ces activités, nous avons fait un tas d'autres choses intéressantes, comme du ping-pong, du volley, du foot, des jeux de société, et même... tourner un clip de rap !!  

Le premier jour de pause, nous avons fait un tournois de ping-pong par équipes de deux. Avec mon coéquipier Leni, nous nous sommes rendus jusqu'en finale où nous avons malheureusement perdu contre le terrifiant duo que forment Emilien et Matveï. Au milieu du camp, certains juniors et Arnaud sont partis à Corgeno, en Italie, pour participer aux trials. Entre temps, nous nous sommes faits entraînés par de jeunes et talentueux entraîneurs : Sarah, Arthur, Matveï, Nathan et Matteo ; qui sont aussi de très bons photographes ! Après ces quelques jours, Arnaud est revenu avec Emilien et Gabriel, un rameur sympathique du CAVésenaz.

Malheureusement, certains juniors sont repartis à Lausanne pour aller en cours, ce qui fait que je n'ai pas pu finir ma partie de Monopoly avec William. 

 La météo durant ce camp était assez changeante ; il pouvait faire assez froid mais aussi très chaud. Je dirais que nous avons eu une assez bonne météo en général, surtout que nous avons eu presque tous les jours de bonnes conditions pour ramer. Ce camp a aussi été marqué par la qualification en finale des playoff du LHC pour la première fois, ce qui a beaucoup réjoui Fred....  

Une fois notre séjour fini, nous sommes rentrés à Lausanne et avons nettoyé les bateaux pour qu'ils soient sur leur 31 pour les régates à venir. Le retour en train fut assez périlleux notamment à cause de la fatigue du camp et des bagages que nous avons dû porter. 

Pour finir, j'aimerais remercier Fred et Arnaud, sans qui rien de cela n'aurait été possible. 


Alexy

  Trials     Corgeno, du 4 au 8 avril 2024

Jeudi 4 avril, Arnaud, Ondrej, Emilien et moi-même sommes partis avec nos bateaux pour les Trials 2024 à Corgeno en Italie. Les juniors ont aidé Fred avec tous les rameurs à Tennwil. Après environ 4 heures de route, nous sommes bien arrivés sans même devoir manœuvrer la remorque à la main dans le petit village (le départ de dimanche ne s'avèrera pas été aussi fructueux...). Une petite sortie en skiff plus tard, nous sommes tous allés manger au restaurant qui se situait à mi-chemin entre l'hôtel et le champ de course. Les repas étaient servis sous forme de buffet qui était relativement bien garni mais il fallait se dépêcher si on voulait goûter aux pizzas made in Italy. 

Le lendemain, le grand jour des courses en skiff arriva. Pour Ondrej il s'agissait d'une finale directe, toutefois en raison du grand nombre de juniors invités, avec Emilien nous avons d'abord dû effectuer un éliminatoire suivi d'une finale l'après-midi. Ondrej a également pris part à une seat-race en quatre de couple dans l'après-midi. 

Samedi, nous devions tous les trois faire un entraînement le matin et Emilien l'après-midi aussi. Ondrej et moi avions une course en skiff l'un contre l'autre ce qui, malgré nos nombreux entrainements ensemble, fut une première pour tous les deux. 

Le dernier jour approcha à grand pas avec au programme une course sur 2000m le matin pour tous les athlètes présents dans les bateaux qui étaient le plus susceptible de se faire sélectionner. Après notre course en skiff, nous avons chargé la remorque et a alors débuté la longue attente......

le temps que les différents bateaux sélectionnés soient annoncés aux rameurs. Durant cette attente, nous avons toutefois été divertis par les assistants coach à Tennwil qui se sont retrouvés coincés au beau milieu du lac et n'arrivaient plus à redémarrer le canot. Aux alentours de 15h, nous sommes repartis en direction de Tennwil avec un arrêt à Lucerne pour qu'avec Ondrej, nous puissions prendre un train pour rentrer à Lausanne tandis que Gabriel (de Vésenaz) Emilien et Arnaud ont rejoint le groupe à Tennwil et destitué la tâche d'assistant entraineur aux juniors. 

Un grand merci à Arnaud de nous avoir accompagnés, soutenus et conduits tout au long du week-end ! 


William

  Longue Distance    Mulhouse, le 23 mars 2024

Samedi 23 mars, le club a participé à la troisième longue distance de cette pré-saison à Mulhouse. Heureusement, ma course était programmée pour l'après-midi, ce qui m'a permis de partir du club à 10h00. Les bus étaient conduits par le père d'Arielle et celui de Tracy, un grand merci à eux pour leur accompagnement. 

Une fois sur place, j'ai monté mon skiff, me suis changé et équipé de mon drossart, j'étais prêt pour ma course. Le vent soufflait fort avec des rafales, parallèlement au canal et dans le sens opposé de la course, créant ainsi des vagues assez importantes. En raison de ces conditions météorologiques, la fédération a décidé de déplacer le départ des U17 de 4000m à 6000m donc nous finissions notre couse à 2000m au lieu de la fin habituelle  

Malgré le vent contraire et les vagues, ma course s'est bien déroulée. Une fois arrivé, la récupération jusqu'au ponton a été plus courte que d'habitude en raison du déplacement du départ. 

Après m'être changé, j'ai aidé les autres à charger la remorque avant de prendre le chemin du retour vers Lausanne dans les mêmes bus qu'à l'aller.

Pendant le trajet, nous avons fait une pause au Burger King. 

Nous sommes arrivés à Lausanne vers 20h00, nous avons déchargé la remorque puis sommes rentrés chez nous. 


Elia

  Championnats Romands d'Ergomètre    Vevey, le 10 mars 2024

Dimanche 10 mars 2023 on est parti avec le bus à 7h25 direction Vevey pour les championnats romands d'ergomètre. La salle où se déroulait les championnats romands était franchement déprimante et vieille mais l'ambiance du club était là donc ça allait.

La première course de la journée était vers 9h00 et c'était celle des minimes filles. La mienne était à 9h25 environ et c'était ma première course d'ergomètre j'étais donc un peu stressé mais Fred et Arnaud m'ont dit que c'était ridicule pour les championnats romands d'ergo et en plus à Vevey. Finalement j'ai fini 3ème donc on peut dire que ça s'est bien passé pour une première même si Vassily qui est benjamin a fini 1er romand.

Après ma course il y a eu celles des cadets puis celles des juniors où William a pu décrocher la première place. Après tout ça on est sorti de cette salle bondée pour aller manger dans la ville de Vevey et ensuite on est retourné dans la salle pour encourager Matveï pour son 2000m.

Après ça, Antoine, Ulisse, Vassily et moi on avait le relais comme dernière course à 14h35. C'était sincèrement très long d'attendre plus de 2h sans rien faire à part réviser son voc d'anglais et que tous les autres membres du club sauf Fred et nous quatre étaient partis. Cette fois on a pas fait un podium mais c'est pas trop grave puisque comme l'a dit Fred cette course était comme un jeu. Après le relais terminé on a attendu un petit moment que tous les relais de toutes les catégories soient terminés pour ensuite aller chercher les médailles et Ulisse s'est occupé de récupérer les médailles de tous ceux qui étaient déjà partis (c'est à dire quasiment tout le monde du club).

Ensuite on a démonté les ergos pendant que Fred était aller chercher le bus. Après on les a mis dans le bus. Quand tout ça était terminé on est monté dans le bus  direction Lausanne. Quand on est arrivé au club on est gentiment rentré chez nous tandis que Fred comme il ne s'était apparemment pas dépensé pendant cette journée a encore fait 30 minutes de vélo.


Matis

  Swiss Rowing Indoors    Zug, le 2 mars 2024

Samedi 2 mars, nous somme parti en direction de Zoug où se déroulaient les championnats suisses d'ergomètre. Après trois longues heures de trajets nous sommes enfin arrivés.  Dès les premiers pas dans la salle de gym, la mauvaise ambiance s'installe en imaginant la course prévue. Ma course(U19) était prévue pour 15h30, et il n'était que onze heures. Deux heures plus tard, la course d'Ondrej est lancé. Malheureusement pour lui ce ne sera pas son meilleur score. Trente minutes plus tard, il était de nouveau a coté de nous à attendre et regarder les courses des autres catégories.

Peu après, c'était le tour de Frédérique Rol d'y aller, ou elle a réussi à décrocher la médaille d'or, et donc le premier drapeau de 2024 pour le club. Plus l'attente se fesait longue, plus le stress montait sachant que la douleur se rapprochait petit à petit. Une heure plus tard, il était temps pour William, Matteo et moi de partir s'échauffer. Sur le chemin, nous avons pu voir la course des cadettes (Arielle, Yasmina et Ines) qui ont toutes fait une bonne performance.

 Arrivé à la salle d'échauffement le combat commence déjà pour trouver un ergomètre de libre. A la suite de ces 30 minutes d'échauffement dans un stress et une chaleur insoutenable, nous voilà enfin sur les ergomètres principaux en attentant le go. Le départ fut une surprise, car l'écran a affiché " gehen " au lieu de "go" ce qui m'a presque fait louper le départ.

Pour le reste de la course j'étais en course constante avec mon adversaire de Bâle, après un bon finish je réussis à le dépasser pour obtenir la 4ème place, William a décroché la première place avec ‘seulement' 6 secondes d'avance sur le deuxième. Matteo a aussi fait une bonne performance.

Après cette course intense, nous avons fait un petit récup et nous nous sommes douchés. De retour à Lausanne, nous étions déjà prêts mentalement pour le prochain test ergo une semaine plus tard... 


Emilien

  Stage de février    Le Temple-sur-Lot, du 10 au 18 février 2024

Samedi matin nous sommes partis du club à 6h30 en direction du Temple sur Lot. Nous nous sommes arrêtés deux fois en cours de route pour faire le plein d'essence et nous reposer. À 16h nous étions au Temple et avons directement monté nos bateaux après avoir pris nos chambres. Vers 18 h nous sommes allés faire une petite sortie pour découvrir le plan d'eau et le premier virage. Nous avons pris le souper à 19h30 et avons éteint la lumière vers 22 h comme pour le reste de la semaine.
Le réveil de Shams sonna à 7h50 pour que nous puissions être au petit déjeuner à 8h15. Le p'tit déj était fait de pain, céréales, lait, jus de pomme et confiture. Nous finissions habituellement ce repas à 8h45. Le 2 x 30min commençait à 9 et finissait à 11 h. Je suis d'ailleurs tombé à la fin du premier entraînement et l'eau était très froide. J'ai malheureusement perdu à jamais un haut et un bas long au fond du Lot durant cet incident.
À midi pile nous mangions le repas habituel constitué de viande en tout genre (sauf pour Mateo qui ne mange ni viande ni poisson) et de féculents (Sara avait des plats sans gluten dû à son intolérance). La salade était bonne. À la fin nous avions toujours du fromage. À 15 h se déroulait le 2 x 40min jusqu'à 17 h. Le premier jour j'ai eu du mal à finir mon entraînement donc j'ai pris des bananes pour les entraînements suivants et ça allait mieux. Je scotchais mes bananes pour qu'elles ne soient pas toutes mouillées et cabossées au moment de les manger.
Le deuxième jour Mateo n'était toujours pas revenu de son séjour à l'hôpital et les cuisines nous servaient énormément de nourriture. Nathan et Émilien ont donc dû se surpasser pour finir nos nombreux plats. Moi j'ai mangé 4 poissons panés et 5 sachets de ketchup ce qui équivaut à un sixième de cannette de ketchup. La grande tante de Leni est venue nous apporter du jus de pommes et du jus de kiwi ainsi que des pruneaux. Lundi soir Mateo est arrivé.

Le mardi il y avait un demi jour de pose, j'ai donc fait du double avec Shams durant les 15 coups 5 coups. L'après-midi nous sommes tous allés à la piscine et avons pu profiter du hammam, du sauna et du bain froid.

Le jacuzzi ne marchait malheureusement pas. Les deux jours suivants se sont déroulés sans encombre excepté une chute de Yasmina durant l'un des entraînements. Vendredi, lors du second jour de pause j'ai refait du double avec Shams sur Alcor. À la 8 ème série du dernier tour j'ai malencontreusement crepsé et la rame a fait un tour sur elle-même ce qui l'a donc cassée. Heureusement le bateau n'avait rien. L'après-midi nous sommes retournés à la piscine.
Samedi nous avons fait notre dernier 2 x 30min et notre dernier 2 x 40min où j'ai d'ailleurs failli tomber à l'eau, durant le départ cette fois-ci. Après cela, nous avons démonté nos bateaux et la journée était finie. Dimanche matin nous sommes partis à 9h50 et nous sommes arrêtés deux fois sur le chemin du retour. À midi j'ai mangé un sandwich au poulet, un sandwich au saumon et un cookie avec un gla&cceil;age aux noisettes très bon. Arnaud et Matteo ont parlé pendant près d'une heure du foie gras et des végétariens. Nous sommes arrivés à 20h au club et avons déchargé la remorque. J'ai mangé des pâtes pour le repas du soir. Fin de ma semaine des relâches de février et du camp d'entraînement au Temple sur le Lot.


Vadim

  Longue Distance    Mulhouse, le 25 novembre 2023

Samedi 25 novembre nous sommes partis à Mulhouse pour la première longue distance de l'année. Les premiers bus sont partis à 6h30, heureusement le mien partait trois heures plus tard. Deux des bus ont été conduits par la mère d'Arielle et la mère d'Elia, sans qui la plupart des rameurs du club n'auraient pas pu participer à cette longue distance. Merci à elles.

Lorsque mon bus est arrivé sur place, les premières courses de la journée avaient déjà eu lieu. Pour moi, tout s'est passé très vite, j'ai enfilé ma veste et mes gants puis je suis directement allée monter mon bateau. Après ça, il était déjà l'heure de se préparer pour notre course en double avec Tracy. J'ai récupéré notre dossard et notre numéro puis nous avons pris le bateau pour aller sur l'eau. Pour accéder au ponton il fallait descendre une petit pente sur laquelle j'ai glissé et je suis tombée sur le dos, tout en portant le bateau... Heureusement plus de peur que de mal.

Malgré tout, ma course s'est plutôt bien passée bien qu'elle ait été longue et fatigante. Du côté de la météo, nous avons eu de la chance puisque nous avons évité la pluie mais durant le retour de 4km, le ressenti de 0° était bien présent. Après la course, il a vite fallu remettre des habits chauds pour démonter nos bateaux. Nous avons eu droit à de bons croissants amenés par le père d'Arnaud pour reprendre des forces :)

Après avoir remonté la remorque il était déjà l'heure de partir, tout le monde est monté dans son bus et nous avons pris la route.



Nous nous sommes évidemment arrêtés pour manger au McDo. Vers 18h, les résultats des courses ont été mis en ligne; le club a réalisé de très bons résultats.

Arrivés à Lausanne, la remorque avait déjà été déchargée par les passagers de la voiture d'Arnaud arrivés plus tôt que nous. Nous avons donc tous repris nos sacs et sommes rentrés chez nous après cette belle journée à Mulhouse.


Inès

  Une rondelle de chocolat... en OR    Lausanne, le 14 octobre 2023

En ce samedi d'automne, sous un ciel d'un gris acier, une multitude de yoles de mer se sont élancées au large du Lausanne-Sports Aviron sur les vagues déchaînées du lac Léman. Natacha se sentait comme en Bretagne, nous autres un peu moins rassurés. 

Une série de courses épiques, faites de chavirages, d'accrochages aux bouées, de sprints à couper le souffle ont eu lieu ce jour-là.... Et puis ça a été notre tour. La bouche sèche, les mains cramponnées sur les rames, surtout ne pas faire de " krebs ", essayer de garder le rythme, le bateau droit, parfois les rames dans le vide, au diable la technique (désolée Yves), nous voici tout à coup déjà arrivés. Déjà?

Mais reprenons depuis le début : car en amont il y a eu une série d'entraînements musclés avec Yves Le Téméraire à la barre, sur un lac plat comme de l'huile, sous un doux soleil d'automne.

Des accélérations, des pyramides, des départs de courses en veux-tu en voilà. Cinq coéquipiers, cinq décennies représentées et beaucoup, beaucoup de bonne humeur et de transpiration.

La course n'a été que la cerises sur le gâteau. Et quelle cerise ! une médaille d'OR en chocolat (open, 4x + mixte senior). Jamais une rondelle de chocolat ne m'a paru aussi précieuse.



Un conseil à donner aux nouvelles recrues 2023 du LSA? lancez-vous des défis en 2024! Faites la Voga, la Bilac, la traversée du Léman, Lyon, Léman-sur-mer... Ce ne sont pas les défis qui manquent au LSA. C'est terrifiant, exaltant, fantastique, épuisant, drôle, tout cela en même temps. ENJOY !


Valentina

  Léman-sur-Mer    Lausanne, le 14 octobre 2023

Samedi 14 octobre 2023 le club organisait la deuxième édition des Championnats Suisses d'aviron de mer et la troisième édition de Léman-sur-mer. Contrairement aux autres années, le lac n'était pas plat tel un miroir mais bel et bien agité comme la mer, ce qui partageait les opinions entre excitation et frayeur des vagues. Malgré cela, tous les bateaux ont eu le droit de prendre le départ toute au long de la journée ce qui n'était pas certain en début de matinée pour des raisons de sécurité.

Suite au briefing des chefs de bord, les premiers bateaux sont rapidement montés sur l'eau avec une angoisse tout de même grandissante en sortant du port. Après une course sans soucis des juniors femmes dans laquelle Sarah en skiff a fait Vice-Championne Suisse et le double mixte troisième dans une des catégories des Championnats Suisses, les juniors hommes ont pris le relais sur un lac toujours plus agité qui a même emporté une bouée dans la matinée. Le bateau d'Emilien s'est malheureusement retourné à quelques minutes du départ ce qui l'a empêché de prendre part à la course dans la discipline qu'il maîtrise desormais à un niveau international. Nathan fait une belle course et remporte le titre de Champion Suisse.

Après une pause bien méritée autour d'un bon burger, les courses reprirent sur un lac un peu plus calme, mais tout de même digne de l'évènement. M'étant improvisé photographe durant l'après-midi, je suis monté sur un canot moteur pour essayer de prendre quelques jolies photos des bateaux en train de ramer. Je me suis vite rendu compte que j'allais devoir faire preuve de beaucoup d'agilité (l'une de mes grandes qualité évidement...) pour que quelques-unes mes photos ne soient pas floues. Le résultat est un succès modéré d'après de ce que j'ai entendu et vu.

Après le titre de Ondrej en skiff sénior, la course des séniors femmes s'élança avec une cadette, Arielle, qui courait en skiff au couleurs du club. Malgré être tombée à l'eau, Arielle a réussi à remonter sur son bateau (à l'abri de tous les regards exepté celui de Fred qui était le seul bateau moteur à l'avoir vue) et a finalment remporté le titre de Championne Suisse. Le bateau sénior mixte remporte le titre de Vice-Champion Suisse durant cette même course.

Les courses "open" clôturaient la journée sans emcombres avant un apéritif et la cérémonie de remise des récompenses.

Félicitations à tous les médaillés !


William

  Rösti Cup    Schiffenen, le 7 octobre 2023

Samedi, le deuxième bus est parti à 12h00 du club, avec 8 rameurs et Fred comme chauffeur. Une fois arrivés à Schiffenen, les bateaux avaient déjà été remontés par ceux du premier bus qui eux étaient partis environ deux heures plus tôt. Après être allées chercher les magnifiques t-shirts de la RöstiCup 2023, nous nous sommes tranquillement préparées à aller sur l'eau. Nous avons amené les rames, pris le bateau et embarqué à bord de notre bateau. Mais nous ne nous étions pas forcément attendues aux quelques petites surprises peu agréables qui ont suivi.

Pour ne pas créer d'embouteillages devant le ponton, nous avons ramé quelques mètres et nous nous sommes arrêtées afin de régler les cale-pieds. C'est à ce moment que nous avons réalisé que l'un d'entre eux était décroché du bateau. Nous avons du faire des signes à un monsieur sur un cannot moteur pour qu'il vienne nous aider à le remettre, et une fois cet incident passé, nous sommes reparties en direction de la ligne de départ de la course.

La course s'est bien déroulée et nous étions devant nos concurrentes principales (les 8 des Juniores du Rowing et de Vevey). Un peu avant le dernier virage, les juniors gars du club nous ont rattrapées et ont commencé à nous dépasser. Malheureusement, nous étions à l'intérieur du virage, ils ont tourné très sérré et un peu proche devant nous, et donc ils ont heurté la coque de l'Infini avec une de leur rame, ce qui a troué le bateau. Nous avons dû nous arrêter afin de les laisser repartir pour éviter une nouvelle collision.

Les filles du Rowing ont lancé des séries pour tenter de nous rattraper, mais grâce à notre barreuse et notre cheffe de nage formidables, nous sommes reparties rapidement et avons terminé la course devant le Rowing. Bravo aux gars aussi pour leur course.

Après avoir démonté les bateaux, nous avons pu manger des röstis bien mérités. Puis nous sommes finalement rentrés au club, beaucoup moins tard qu'aux autres régates.

Merci à Arnaud et Fred de nous avoir conduit là-bas !


Arielle

  Le LS Aviron fait du vélo    Lausanne, le 1er octobre 2023

Nous avions rendez-vous à 9h au club le dimanche après les championnats romands pour faire un tour à vélo organisé par Romain. Nous sommes donc tous arrivés à 9h15 au club (on ne change pas les bonnes habitudes), puis Arnaud nous a expliqués à tous l'itinéraire du tour. Comme d'habitude, il m'a perdu après deux virages, je me suis donc résolu à ne pas perdre le tas afin de ne pas finir perdu après un quart d'heure.

Nous nous sommes très vite séparés en deux groupes, un groupe un peu plus rapide, qui faisait donc un plus grand tour, et l'autre qui faisait le même tour que d'habitude. Pour ce qui est du premier groupe, nous avons réussi à ne perdre personne (enfin presque mais les deux personnes concernées ont vite retrouvé leur chemin), et sommes arrivés au club vers midi. Nous avons ensuite mangé au club puis remonté quelques bateaux en attendant quelques personnes étant parties chercher un vélo pour le tour de l'après-midi.

Le tour de l'après-midi était plus court que celui du matin, et nous sommes ce coup-ci partit du coté de Vevey (pour être honnête je ne pourrais pas dire exactement où nous étions allés le matin mais c'était à peu près dans l'autre direction par rapport au club), avec un groupe qui longerait le lac et l'autre qui passerait par les vignes afin de rajouter un peu de dénivelé au tracé.

Pour ce qui est du premier groupe, nous avons effectués le tracé sans encombres (mis à part Fred (Hanselmann) qui se devait de crever un pneu), et avons pu rejoindre le club vers 16h pour une collation bien appréciée.


Arthur

  Le tour du lac à chaque étape    Le Léman, 23 septembre 2023

Avant
Préparer le tour du lac, c'est déjà une aventure en soi : l'équipe a beaucoup ramé au printemps et à l'été, et, nouveauté de l'année, s'est aussi lancée dans de folles sessions de " petits jeux " matinales, depuis le LSA mais aussi la Normandie, Venise, la Bretagne... Les tests yolette, la Bilac, l'excel de Jean-David, il en a fallu du temps et de l'énergie pour arriver à la semaine du tour, bien remplie, même avant le tour. Et là, plus les heures défilent, plus ça s'accélère.
Pour moi, ramer au tour du lac c'était aussi revenir à Lausanne. À peine sortie de ma journée de train jeudi soir, je me lance avec Marie à la conquête des éléments de la liste de courses. 35 farmers, 3L de coca, 15L d'eau et des centaines de grammes de fruits secs plus tard, nous sortons (sans les pompotes, oups !).
Vendredi, nous nous retrouvons au club à 9h : démontage du bateau, quête au matériel à travers tout le club, nous sommes prêts à partir à 11h, comme prévu ! À Genève, nous remontons Libellule et lui ajoutons des pare-vagues, un numéro, et... plein de nourriture scotchée à l'intérieur. Que ce soit dit, on ne mourra pas de faim.
Le soir, les organisateurs ne sont pas tranquilles face aux prévisions météo. Le Joran pourrait se lever le samedi vers 20h, et avec lui de bonnes vagues sur la côte française. Ils pensent modifier le parcours : ça sera Genève-Rivaz-Genève, 20km de moins que le tour classique, mais un bon 140km tout de même.
Après une nuit pas tout à fait reposante dans l'abri PC, nous revenons au bateau pour un embarquement à 6h40. Nous avons tout de même le temps de revenir à terre après avoir garé Libellule dans le port pour un dernier café... On sait ce qui nous attend et pourtant je suis assez stressée, de n'avoir pas assez bien dormi, de n'être pas assez entraînée. Oh well. Au moins, contrairement à l'année dernière, ce matin-là il ne pleut pas !
Natacha
 
Pendant : de Genève à Lausanne
À 8 heures précises, la sirène a retenti et nous sommes partis ! Les premiers 850m nous ont éloignés du club de la Société nautique de Genève (SNG) vers la ville de Genève. Avec un mini entraînement de virage pour Léman-sur-Mer, Marie nous a emmenés au coin de notre premier " waypoint " et nous sommes partis vers le grand lac Léman. Les deux premières heures à parcourir les 20km entre Genève et Nyon ont filé à toute allure. Nous avons trouvé un bon rythme de 22 coups par minute et nous nous y sommes tenus, en changeant de barreur toutes les 30 minutes pour donner un peu de repos à nos mains et à nos jambes. Malgré le repos physique, c'était en fait assez fatigant pour le barreur, car nous étions très occupés avec la navigation, les repas et le maintien du moral. C'est avec grand plaisir qu'à 55km (un peu moins de 6 heures), nous nous sommes approchés de notre ville natale, Lausanne, accueillis par notre équipe d'encouragement personnelle.
Annie
 
Pendant : de Lausanne à Lausanne
Après un peu plus de cinq heures de rames, ça y est : notre maison. L'arrivée à Lausanne me fait réfléchir au parcours déjà ramé et aux défis auxquels on a été confrontés. Malgré une très bonne préparation, le début de ce tour était dur pour moi. Je me sentais fatigué, et peu importe le nombre de "Farmers" que je mangeais, je me sentais peu en forme. Mon tour à la barre a beaucoup changé : j'ai pu enfin manger nos fabuleuses pâtes, et mon corps réagit mieux maintenant. Le seul inconvénient qui me reste est la position de la nage qui est très serrée, et un bateau concurrent qui nous suit de près.
Maintenant à Lausanne, le moral monte beaucoup grâce à nos spectateurs locaux du club. Cerise sur le gâteau, peu après, à la CGN, on se retrouve avec nos chers amis qui vont nous donner un peu de vent dans le dos pendent 30km (uniquement au niveau moral, comme vous le verrez bientôt). Merci Elena, Leonardo, Clara, Mathilde, et Elleke. C'est vrai, Marie et Elena ont produit un miracle, ma femme se retrouve à la barre d'un bateau d'aviron !! Pendant un bon moment, leur présence nous laisse oublier la fatigue et les petites douleurs ainsi que la compétition qui nous chasse. Et personnellement je trouve très précieux de créer ce souvenir avec ma femme. Par conséquent, on s'éloigne vite de la compétition et Rivaz s'approche à grands pas dans ces eaux connues. On tourne le bateau à l'arrêt, et, le plus important, on est déjà à la moitié du tour. Mais pas de chance, l'eau devient noire et un vent sud-ouest se lève et on se trouve face au vent. On s'approche du bord au cas où, et je commence à me dire que ce serait dommage si notre tour s'arrêtait là. Mais encore une fois, les eaux connues nous apaisent, et bientôt on se retrouve au niveau de Lausanne sur un lac calme avec d'autres bateaux du club autour de nous. C'était chouette que vous soyez là !
Tom
  
Pendant : de Lausanne à Genève
L'orage qui agitait la surface lémanique à notre retour de Rivaz semble s'être calmé, ce qui permet au lac de devenir de plus en plus lisse. Le plaisir revient petit à petit : le lac commence à nous renvoyer le reflet de nos pelles sans déformation. Au revoir, les derniers bateaux qui nous ont tenu compagnie, c'était sympa de vous voir ! Nous continuons de ramer alors que le soleil s'apprête à tirer sa révérence, tout en couvrant le ciel de son invisible manteau aux couleurs des crépuscules de septembre.

Magique ! La fatigue se fait de plus en plus sentir. Certains ne veulent plus que des compliments sur la rame : il n'est plus temps de se corriger. Morges, puis St-Prex arrivent. Enfin Rolle. Les quelques encouragements reçus depuis le ponton nous font plaisir et redonnent un peu d'énergie. Nous constatons que le jet d'eau est allumé au loin. Nous nous disons que nous pourrions arriver avant qu'il ne s'éteigne.
Lorsque la nuit s'établit, nous sommes déjà prêts : les survêtements sont en place, ainsi que les LEDs blanches sur le mât et cyalumes, ces barrettes lumineuses vertes et rouges, sur les rames de proue. Barrer demande de plus en plus de concentration car on ne voit pas très bien. Nous constatons à deux reprises que nous sommes du mauvais côté de poteaux rouges ! Au moins, nous avons évité le poteau lui-même...
Les kilomètres défilent.
Lentement, sûrement, inlassablement. Les nages successives décident d'augmenter la cadence sans mot dire. Mais tous se rendent comptent de cet état de fait, qui à la barre, en regardant le compte-coup placé à la nage, qui de par son ressenti, qui en comptant les coups (ça occupe le cerveau quand on rame longtemps...), qui encore en sentant la fatigue qui s'établit plus vite qu'auparavant. Ceux qui regardent le compte-coups et ceux qui ont compté savent que la cadence est d'au moins vingt-quatre coups par minutes. Cette cadence restera jusqu'au bout.
Nyon (à dire très vite) passe à toute vitesse et Versoix approche. Nous naviguons presque uniquement au GPS à ce moment. Un grand voilier glissant tous feux éteints non loin de nous nous fait un peu peur, mais il ne croisera pas notre route. Ouf !
C'est le dernier tour de barre et la demie-heure de ligne droite qui traverse la rade en piquant sur la Société Nautique de Genève. Un coup de klaxon. C'est fait. Il est 22h03. Le jet d'eau se dresse encore fièrement.
Jean-David
 
Après
Un tour, ou un aller-retour. Et après ?
Une extraction nocturne plus ou moins acrobatique de ce bateau que l'on n'a plus quitté depuis si longtemps au point de faire au moins un peu corps avec lui, encore grisés par la dernière demi-heure et ses séries, qui coûtent au corps, mais sont magiques, car chacun donne toute l'énergie qui lui reste pour l'équipe. Douche chaude, massage, pâtes, et nuit dans l'abri de la protection civile, bercés par le doux ronronnement de rameuses et rameurs fatigués.
Démonter le bateau, faire l'inventaire des stocks en trop – pour ajuster l'an prochain (oui, oui, ça parle déjà de la prochaine édition) les quantités d'eau et de nourriture –, échanger avec les autres rameurs un peu, avec ses coéquipières et coéquipiers surtout.
Et le retour au club pour ranger le bateau et les rames dans le hangar, pour boucler la boucle, vraiment.
Cette année, boucler l'aventure, c'était partager ces instants en équipe, mais aussi avec celles et ceux qui nous ont accompagnés en chemin : sur l'eau, le jour J, par vagues, amples et douces – de celles qui portent et apaisent – de Vidy à Rivaz et de Rivaz à Préverenges ; lors de sorties en amont, baignés dans la lumière dorée du soleil qui se lève à travers un ruban de nuages ; au café le matin, pour discuter ; armés de briques de lait et balais en guise de poids pour les fameux " petits jeux " d'Adeline, à distance ; ici et là dans le club, pour parler préparation, longueur de rames ou choix de bateaux.
Boucler le tour, c'était aussi retrouver ces précieuses têtes connues, qui nous font nous sentir " à la maison " au club.
Car au final, c'est peut-être pour ça que certains d'entre nous tournons autour du lac ou partons à l'aventure : pour le plaisir de le partager à plusieurs et créer des souvenirs communs, qui deviennent ensuite de formidables histoires à (se re)raconter.
C'est peut-être même pour ça que certains d'entre nous ramons, plongeons nos rames d'un geste commun dans les eaux sombres du Léman, puis effleurons sa surface délicate pour voler d'un même élan, toujours un peu plus loin, ensemble. Peut-être bien. Pour moi, c'est le cas, je crois.
 
Merci aux incroyables membres de cette incroyable équipe – Annie, Jean-David, Natacha et Tom – et à celles et ceux, nombreux, qui nous ont accompagnés en chemin.


Marie

  Coupe de la jeunesse de Beach-sprint    Marina di Castagneto, du 20 au 24 septembre 2023

Après un réveil matinal à Sarnen, mes coéquipiers et moi sommes partis pour 4 jours en Italie pour participer à la première édition de la Coupe de la jeunesse Beach-sprint. 8 heures de bus et 5 arrêts plus tard nous arrivons enfin dans la petite ville de Donoratico. Il fait chaud, environ dix degrés de plus qu'à Lausanne, et nous pouvons entendre les grosses vagues de la mer se déchainer sur la plage. Après avoir récupéré les chambres, nous allons directement nous entrainer. La séance d'entrainement mettait à disposition un double et un skiff pour toute l'équipe pendant seulement trente minutes. Après cela petit moment jacuzzi / piscine, après nous sommes allés manger puis dormir.  

 Le lendemain (vendredi) dès mon réveil j'entends au loin les vagues, ce qui n'étais pas le cas le jour d'avant. Je vais donc au restaurant qui se situe près de la mer et mon coéquipier et moi constatons des énormes vagues de plus de 1 mètres et demi s'abattre sur la plage. Après le petit déjeuner et une pause d'une heure nous nous dirigeons vers la plage pour faire un entrainement. Arrivé là-bas nous constatons que les bateaux qui étais normalement mis à disposition par Filippi ne sont pas là. Une personne du staff arrive vers nous et nous dit que les vagues sont trop grosse pour aller sur l'eau, nous avons donc dû faire de la mobilisation et un entrainement de course sur la plage. Puis nous sommes allée manger dans le restaurant de l'hôtel, le problème c'était que c'était un "restaurant gastronomique" nous avons donc dû manger 100 grammes de pâtes et 50 tranches de pain avec de l'huile d'olive. 

L'après midi nous avons fait que nous reposer dans nos chambres et un peu de mobilisation et de sprint sur la plage. Au souper nous avons mangé 5 pauvres raviolis aux truffes et beaucoup de pain et nous avions un débat si les courses allaient être reportées à dimanches vu les conditions de la mer. Finalement Pam nous a prévenu à 22 heures via un messages WhatsApp que les courses été reporté à dimanche, puis nous sommes allé dormir. 

Le samedi nous nous sommes réveillé avec les mêmes vagues que la veille donc nous n'avons pas pu faire d'entraînement sur la mer, ce qui veut dire que mon coéquipier et moi avons pu faire que cinq minutes d'entrainement dans le bateau car le double des filles et le double mixte avaient monopolisé le double le jeudi. Comme entrainement, le matin, nous avons fais comme le jour précèdent : de la mobilisation et du sprint. Et l'après midi nous avons fait de l'ergomètre, d'abord 10 minutes d'échauffement puis 2 minutes 30 à fond, une pause de 3 minutes, et pour finir un 3 max power.

Puis nous sommes allé manger puis dormir. 

 Le dimanche on peut entendre que les vagues vont mieux et les organisateurs n'ont rien annulé. La première course est un time trial. La première à partir est la skiffière, elle fait un très mauvais départ mais réussit plus ou moins à se rattraper à la fin (elle est 7ème sur 10), puis en deuxième nous (Anton Prinz et moi) nous partons très rapidement mais les vagues nous ont surpris à cause du peu d'entrainement que nous avions, mais nous arrivons 4eme à une seconde des 3èmes. Plus tard la mixte fais 6ème sur 10 et le double féminin et le skiffier font 8ème. La deuxième partie de la compétition se déroule en duel (1 contre 1), mon coéquipier et moi somme contre les derniers du time trial, l'Italie. Nous commençons notre course plutôt bien jusqu'à la deuxième vague ou mon siège s'est enlevé des rails. J'ai essayé de donner tout ce que j'avais sans siège mais impossible de rattraper l'italie. De plus nous avons appris par la suite que les Italiens qui étaient contre nous étaient déjà allé au championnat du monde de beach-sprint, et donc avait déjà de l'expérience, nous sommes donc éliminés. Le double féminin et la mixe se sont aussi fait éliminer. Les deux skiffs sont allé jusqu'en finale où la skiffière a fini deuxième et le skiffier a fini premier. Nous sommes restées jusqu'à la fin de la cérémonie de cloture, et nous sommes repartis instantanément après. 8 heures de routes plus tard nous sommes arrivés à Sarnen à 23h, je suis resté dormir là-bas ainsi que quelques personnes, puis je suis rentré à Lausanne le lendemain matin à 11h30. 


Emilien

  Championnats du Monde Juniors    Paris, du 30 juillet au 6 août 2023

Les championnats du monde U19 se sont déroulés (ou plutôt auraient dû se dérouler) du 2 au 6 août sur le bassin de Vaires-sur-Marnes, proche de Paris. J'ai eu la chance d'être sélectionnée pour y représenter la fédération suisse en skiff.

Pour me préparer à cette compétition, deux semaines avant celle-ci, je me suis rendue à Sarnen avec Arnaud qui a eu la générosité de m'accompagner alors que j'étais le seul bateau qu'il avait à coacher. Malheureusement, deux jours après notre arrivée, je me suis blessée en haut du dos, ce qui m'a empêchée de m'entraîner sur l'eau toute la semaine qui a suivi. Arnaud a cependant continué de m'encourager et m'a proposé des entraînements alternatifs comme du vélo, du vélo et du vélo. Il faut tout de même avouer qu'il a été très créatif et m'a également proposé une randonnée en montagne et de la course à pied, activités qui ne sont pas parmi ses préférées. La course à pied était d'ailleurs prémonitoire du déluge qui allait s'abattre sur nous lors de ma finale aux mondiaux. Grâce à l'encadrement et la flexibilité d'Arnaud, j'ai pu reprendre les entraînements sur l'eau petit-à-petit de manière à éviter la rechute et être à nouveau en forme pour les courses.

Nous avons donc rejoint Paris en TGV quelques jours avant le début de la compétition pour prendre connaissance du plan d'eau et s'habituer au vent qui allait être présent la majorité de la semaine. Arrivés à l'hôtel, ne voilà-t-il pas que je retrouve la championne suisse de skiff dans l'équipe nationale d'Italie, mais cette fois en quatre ! Nous avons d'ailleurs sympathisé. Le soir précédant les premières courses, nous avons appris qu'elles allaient être repoussées car la météo trop mauvaise empêchait la navigation. Le championnat a donc commencé le 3 août avec les éliminatoires lors desquels je me suis qualifiée en quarts de finales. Le plan d'eau était par contre un peu trop agité pour moi avec comme résultat un temps pas très bon et la promesse d'un quart de finales difficile.

Le soir-même, un communiqué nous informait que les organisateurs avançaient les finales au 5 août en raison d'un risque de tempête trop important le dernier jour des championnats, ce qui résultait en un programme plus chargé pour les deux jours restants et l'annulation des semi-finales C/D dont la sélection se ferait à partir des temps des quarts de finales. La course du lendemain prenait soudain beaucoup plus d'importance. Pour m'aider, Arnaud a analysé les données GPS des éliminatoires, avec comme conclusion : " Je ne sais pas comment battre tes concurrentes, mais toi je sais. ". Il m'a donc expliqué qu'un changement de perspective par rapport à la course améliorerait mon temps de façon significative.

Un moment de réflexion, une séance de physiothérapie et une bonne nuit de sommeil plus tard, j'étais donc prête pour la course qui devait être la meilleure que je n'ai jamais réalisée. Pour la 1ère fois de la semaine, le plan d'eau était plat et ensoleillé, ce qui m'a permis de faire une des meilleures courses de ma vie.

Cela n'a malheureusement pas été suffisant pour me qualifier en semi-finale A/B, et j'ai dû vite récupérer pour la finale C qui avait lieu deux heures après.

Alors que je me préparais à me battre une dernière fois contre mes concurrentes internationales, les nuages d'orage ont commencé à s'amonceler et les éclairs ont rejoint le tonnerre qui grondait déjà. Ma finale était la dernière course de la journée et les arbitres ont raccourci le temps entre notre course et la précédente dans le vain espoir d'éviter la tempête. Dès le départ, la pluie a commencé à tomber, puis s'est transformée en gros grêlons nous arrivant dessus par rafales, emportés par un vent instable. Mes parents qui se trouvaient dans les tribunes ont été rapidement évacués comme tous les autres spectateurs et Arnaud qui était venu m'encourager sur le chemin bordant le bassin pataugeait dans de l'eau qui lui arrivait jusqu'aux chevilles. Le commentateur a d'ailleurs dit qu'on faisait la course pour arriver le plus vite possible aux pontons et que la ligne d'arrivée se trouvait être par hasard sur notre chemin.

Je suis donc arrivée 5ème de la finale C, concluant ainsi mes championnats du monde U19 en deux jours de façon un peu frustrante. Le dernier jour a été dédié à encourager les finalistes A et B et à échanger quelques mots et mes habits avec les athlètes des autres nations. Sur les 5 bateaux de la fédération inscrits, 3 sont allés en finale A, dont le double masculin qui a fait une superbe médaille de bronze. Un grand bravo à eux !

Ces championnats ont été une grande expérience pour moi, me permettant de concourir contre les meilleures de ma catégorie. Cela m'a intimidée mais m'a fait aussi réaliser la chance que j'avais de pouvoir vivre cette aventure. J'aimerais surtout exprimer toute ma reconnaissance envers Arnaud qui m'a entraînée pendant deux semaines à Lausanne puis à nouveau deux semaines à Sarnen et qui m'a finalement accompagnée à Paris pour ces championnats. Sans lui, rien n'aurait été possible. Un énorme merci !


Sarah

  Coupe de la Jeunesse    Amsterdam, du 27 au 30 juillet 2023

Nous sommes partis, moi, Sarah et Arnaud à Sarnen le samedi de la deuxième semaine des vacances, moi pour le camp d'entraînements de la Coupe de la jeunesse, et Sarah, avec Arnaud pour l'entraîner, pour le camp d'entraînement des championnats du monde juniors. Arrivé sur place, j'ai eu le droit au premier discours de la fédération suisse, d'ailleurs probablement le seul que j'entendrai en allemand et non en suisse allemand, avant d'aller monter mon bateau et d'enchaîner sur une séance de musculation.

Le camp se passait comme ceci; déjeuner à 7h30, puis un entraînement, ou deux mais moins intensifs, repas à 12 ou 13h, puis un autre entraînement l'après-midi. J'ai eu le loisir pour la première fois d'essayer donc les entraînements de la fédération suisse d'aviron, et même si on m'avait prévenu, je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient autant différents du club; il est vrai que c'est inhabituel de passer 45minutes à s'échauffer avant un entraînement technique, entraînement où l'on ne fait donc que peu d'efforts.

Le dimanche 23 juillet nous avions un après-midi de pause, nous sommes donc, tout le groupe de rameurs de la Coupe, allés à Lucerne voir Oppenheimer au cinéma et manger une pizza le soir, lassés par la nourriture quelque peu écoeurante de Sarnen. Le film était, en tout cas à mon point de vue très sympa, mais beaucoup d'autres rameurs n'ont pas réussi à comprendre tout le film. Il est vrai qu'il était des fois dur à suivre, mais malheureusement rester sur son portable pendant le film ne les as pas aidé à le comprendre. Le soir nous sommes ensuite rentrés à Sarnen et allés manger une pizza, ou un kebab pour d'autres.

Le mardi 25 juillet nous avons pu rentrer chez nous, après bien sur nous être entraînés le matin, avec un rendez-vous le jeudi à 5h15 du matin à l'aéroport de Zurich. Dans mon cas j'ai du aller à Sarnen dormir le mercredi soir, car il n'y avait pas de train pour aller à l'aéroport de Lausanne à cette heure là, j'étais donc censé aller à l'aéroport avec un bus de la fédération et quelques autres rameurs qui ont comme moi dormi à Sarnen, mais bien sûr il a fallu le mercredi soir, en arrivant à Sarnen, que je passe quelques coups de fil car j'étais, de tout ceux qui restaient dormir, le seul sans chambre. En arrivant à Amsterdam, nous sommes directement allés à bassin où se déroulaient les courses afin de monter les bateaux et sortir sur l'eau, évidemment sous la pluie. Nous sommes ensuite allés à l'hotel afin de prendre nos chambres, manger et dormir. L'hôtel était plutôt luxueux, tout comme le buffet repas, mais par contre loin du centre d'Amsterdam, nous n'avons donc pas du tout visité la ville, ni même juste passé au travers en transports.

Le vendredi nous sommes allés ramer une nouvelle fois au bassin, et avons assistés à la cérémonie d'ouverture ainsi qu'a la course des remplaçants, que le remplaçant suisse a gagnée.

Le samedi j'ai donc eu mes premières courses, la qualification le matin et la finale l'après-midi. La course du matin était plutôt stressante pour moi, car Stefan, celui qui gère la Coupe en quelques sortes, m'avait dit le soir d'avant que non seulement en fonction des conditions météo il était possible que les finales n'aient pas lieu et que le classement du samedi soit établit grâce aux temps des qualifications, et aussi que si je ne faisais pas un résultat qui les satisfaisait ils m'échangeraient avec le remplaçant (c'est vrai qu'il est tout de même étrange qu'après des trials le remplaçant soit plus rapide que le skiffier...). Au final j'ai fini 5ème de finale B, donc onzième au total (sur 11 skiff mais ce n'est qu'un détail), mais la fédération n'a pas été autorisée à m'échanger avec le remplaçant, j'ai donc fait mes courses en skiff le dimanche et ait obtenu le même résultat, en plus d'avoir le plaisir de faire une course avec plus de vent pour que je n'aie jamais eu en course, mais en contrepartie des moutons, ce qui rendait la haute cadence plus compliquée. Après mes courses le dimanche, j'ai pu démonter mon bateau et essayer d'échanger mes habits contre ceux d'autres fédération, même si j'ai du me résigner à échanger quelques habits contre ceux de filles plutôt que de mecs, question de gabarit. Après quelques échanges peu concluant et bien sûr un discours de la fédération, on a pu rentrer en suisse, et pour moi en solo directement à Genève.


Arthur

  Euromasters     Munich, du 27 au 30 juillet 2023

Du 27 au 30 juillet, Arnaud Tirard-Gatel, Michael Fatien et Michel Joye ont participé dans le cadre de l'ARA, à la régate Euromaster Munich 2023, sur le plan d'eau inauguré en 1972, lors de Jeux Olympique de Munich. 2250 rameurs venant de toute l'Europe et d'outre-mer ont pris part à cette manifestation. Même si le lac est toujours resté ramable, la régate a été ponctuée par quelques interruptions suite à des orages.

 Les courses se sont déroulées sous forme de séries, maximum 6 lignes d'eau, sur 1000 m. Pas de demi-finales et finales. Les gagnants de chaque série ont reçu une médaille. Nous avons vécu la régate Euromaster Munich 2023, comme un grand festival de l'aviron rassemblant des passionnés, avec une ambiances bon enfant à terre, mais combative sur l'eau. Des animations ont été mise en place par les organisateurs.

Les courses se sont déroulées sur 4 jours, au vu du nombre de participants, il y avait contrairement aux championnats suisses, de nombreux rameu.rs.ses, dans chaque catégorie d'âge master. 71 équipages étaient par exemple inscrits pour les séries 2x MM F. De plus, le programme des courses permettait de participer en bateau de pointe.

Grâce à CAT Thonon qui a mis à disposition son magnifique 4+ en bois Filippi, il a été possible de concourir en 4+. Ce fut un rappel de beaux souvenirs pour certains, et une belle découverte pour d'autre. La coque a généré beaucoup d'admirateurs.

Le niveau sportif a été variable selon les séries. Des anciens champion.s.nes olympiques ont parfois pu être alignés avec des rameu.rs.ses ayant débuté l'aviron à l'âge adulte.

Nous avons par ailleurs eu le plaisir de croiser Oliver Zeidler (Champion du monde 2022 en skiff), venu encourager son grand père (ancien champion olympique).

Le dimanche a été réservé pour les courses mixtes. Les organisateurs ont accepté des inscriptions jusqu'au samedi. Au vu de l'ambiance conviviale, de très nombreux équipages mixtes se sont formés sur place. Les rameurs engagés à l'Euromaster ont eu un énorme plaisir et ont partagé beaucoup d'émotions. Ils sont très reconnaissants du soutien de l'ARA, ainsi que de leurs clubs respectifs qui ont permis de vivre une formidable expérience.


Michel

  Régate de Greifensee    Maur, le 17 juin 2023

J'étais dans le premier bus avec la remorque qui avait un départ prévu à 6 heure mais Fred a décidé qu'il arriverait pour 6h10.

Après environ 3 heures de route et une pause pour se dégourdir les jambes, on arrive à Greifensee. On décharge la plupart des bateaux pour les monter et être prêts pour nos courses.

Il fait chaud, et il y a un soleil de braise sans nuage dans le ciel pendant qu'on défait la remorque et le reste de la journée.

William a la première course du club en skiff à 11h (qu'il remporte avec une large avance) et Ondrej avec moi la deuxième en senior 30 minutes après.

On fait notre échauffement en gardant notre t-shirt jusqu'au dernier moment pour ne pas prendre de coup de soleil. À l'heure prévue de notre course la catégorie d'avant allait au départ... Et à notre course les arbitres ont attendu plusieurs minutes les retardataires. On finit 2ème, très contents pour une première course ensemble (hormis le fait que j'ai restitué mon petit déjeuner à l'arrivée). Et on s'est plaint des bouées aux 1000 et aux 500 derniers mètres qui sont clairement posées au hasard.

En ramenant le bateau à la place du club on a laissé les rames quelques minutes au soleil et quand quelqu'un a voulu les déplacer à l'ombre il s'est carbonisé les mains.

Le retard s'est ensuite accumulé jusqu'à 30 minutes. Ce n'était malheureusement pas suffisant pour que je mange, n'ayant que 2 heures entre chacune de mes courses. J'ai utilisé ce temps pour jouer aux mots fléchés et aux devinettes pour m'occuper l'esprit, rejoint par 4-5 personnes qui essayaient de répondre avec moi aux questions compliquées pour s'occuper en attendant leurs courses.

Ensuite le retard a été rattrapé ce qui engendra de mauvaises conséquences. Tout le monde pensait pouvoir rester une quinzaine de minutes de plus bien assis sous les tentes et les arbres. À cause de cette erreur Ondrej a eu un échauffement de seulement 10min et le 4× Juniores n'est pas arrivé à temps au départ et a dû faire sa course hors des lignes d'eau.

A ma deuxième course, avec William, le changement de personnel au départ des 2000m a compliqué ma concentration... C'était aussi la première course qu'on faisait en 2× ensemble. On a eu du mal à ramer de la même manière, mais malgré cela on a mené toute la course et on a pu récupérer les rames dorées de Greifensee qui remplacent des médailles habituelles.



La journée continue et les courses s'enchaînent pour le club.

Enfin ma 3ème course, en Seniors avec Ondrej, William et Benas (oui...un bateau spécial) est remplie de rebondissements. On était 3ème pendant une grande partie de la course, mais les encouragements de Benas, principalement pour lui-même et qui agacent un petit peu ses coéquipiers, ainsi que les séries, nous aide à remonter à la première place pour 28 centièmes de seconde.

Il restait encore 6 courses pour le club avec les cadets en 2×, le 4× cadettes, les skiffs minimes filles et le 4 minime.

Pendant ce temps on a commencé à démonter et bâcher tous les autres bateaux et à les charger rapidement, pour faire plaisirs à Fred qui était seul pour gérer les courses. On a ensuite pris notre douche dans une remorque aménagée pour. L'air dans les douches était extrêmement chaud après toute la journée au soleil, mais l'eau y était quand même gelée.

Après cela on a remarqué des faux contacts sur les fils de la remorque, qui nous ont mis en retard. On a attendu 30 minutes à côté d'un club (Richterswil) qui mettais de la musique de goûts douteux, pendant que Fred mangeait du cuivre en réparant les connexions pour pouvoir repartir. Après cet apéritif nous avons rejoint le Burger King sur l'autoroute pour se récompenser de la journée fatigante.

Bravo à tous ceux qui ont ramené des petites rames dorées chez eux et à Fred qui nous a géré sans l'aide d'Arnaud.


Matveï

  Régate de Schiffenen    Schiffenen, le 11 juin 2023

Le lac de Schiffenen est à seulement une heure et douze minutes en bus depuis le club d'aviron. On a donc pu se lever plus tard par rapport aux horaires des autres régates. Pour aller à Schiffenen, on a pris deux heures de moins que d'habitude, mais on a ramé cinq-cents mètres de plus en course ! Normalement, on rame mille mètres en minimes (catégorie moins de quinze ans), mais là on a ramé mille-cinq-cents mètres comme si on était cadets (catégorie moins de dix-sept ans).

Pour la première fois depuis le début de la saison (pour moi la première), je n'ai participé qu'à une seule course lors de cette régate. Habituellement, je fais deux courses, une en double et une en quatre cette fois-ci je n'ai fait que celle en quatre. Pour la course en quatre de couple, Vadim notre chef de nage (c'est-à-dire la personne qui est en quatrième position et qui donne le rythme) avait oublié sa casquette. Il a donc pris une casquette rouge au club avant de partir à Schiffenen et comme dans une course nous devons tous avoir une casquette similaire, nous avons décidé de tous ramer sans casquette.

Durant toutes les régate que j'ai faites, j'ai toujours pris une paire de claquettes, mais à la dernière régate (Sarnen) quelqu'un me les a prises en laissant les siennes car il avait les mêmes. Du coup je me suis retrouvé avec des claquettes trop petites je les ai jetées car elles étaient usées. Pour cette régate, j'en ai racheté une nouvelle paire à ma taille et pour les reconnaître je les ai customisées, c'est-à-dire un peu coloriées pour qu'elles ne ressemblent plus aux originales.

Dans cette régate, il y avait deux pontons : un pour mettre les bateaux à l'eau et l'autre pour les ressortir. Il n'y avait pas de ponton pour recevoir les médailles et on les a reçues à la fin des courses.



Il n'y avait pas beaucoup de bouées pour “encadrer“ les courses dans cette régate, seulement dix bouées pour mille mètres alors que dans les autres régates il y avait beaucoup plus de bouées mais elles étaient plus petites.

Comme mes grands-parents habitent à quelques minutes de Schiffenen, ils sont venus me voir et ont apprécié m'encourager et découvrir ce sport en compétition. Pour une fois, nous ne sommes pas allés manger au Burger King le soir car le trajet était très court et les courses finissaient très tôt. J'ai donc pu manger chez moi. On a aussi remonté les bateaux directement après être arrivé au club car nous sommes rentrés au milieu de l'après-midi alors que durant les autres régates, nous rentrions vers minuit et ne remontions pas les bateaux (nous les posions simplement là où ils devaient être rangé et revenions le lendemain pour les remonter).


Antoine

  Régate de Sarnen    Sarnen, les 3 et 4 juin 2023

Je me suis réveillée à 4h30 du matin pour partir deux jours à Sarnen. Nous sommes partis du club à 5h20, durant le trajet je me suis endormie sur Noa (la pauvre). 

Arrivés à Sarnen nous avons remonté les bateaux et défait la remorque. Quelques heures après avoir remonté les bateaux nous avions nos qualifications en double, Ines H et moi et Ines P et Noa. Ines et moi étions la 1ere série, nous étions contre Sempach un double qui est classé 3eme Suisse, ce n'était pas la 1ere fois que nous étions contre eux. Nous devions nous économiser pour le lendemain avec les finales. Nous devions arrivées entre 1 ères et 2èmes pour la finale A . Ines H et moi sommes arrivées 1 ères. Ines P et Noa sont arrivées 2 eme après les 2eme Suisse ( une mixte ).

L'après-midi nous avions notre course en 4, nous sommes arrivés 1 ères. Vers la fin de la journée j'avais une course en 4 cadettes, quand nous sommes arrivées au départ les vagues n'ont fait que devenir plus violentes et les éclairs ont commencés. Notre course et plusieurs autres courses du club ont été annulées. 

Nous sommes arrivés au campement de Sursee et avons commandé des pizzas. On est allés se coucher juste après. C'était très drôle d'avoir des chambres avec nos amis, de plus quand on ouvrait les fenêtres on pouvait discuter avec les autres chambres du club !

Le lendemain nous avions nos finales A. Lors de l'échauffement en double je me suis rendue compte que j'avais oublié mes oakley dans les toilettes( j'ai tout fait pour les retrouver mais sans résultat). Nous avons fait notre course et Ines H et moi sommes arrivées 4eme, à 1 seconde après Sempach, 3 secondes après la mix et 5 secondes après Ines P et Noa.

Nous étions quand même un peu déçues de ne pas être arrivées troisièmes, surtout qu'on savait ce qu'il fallait qu'on améliore mais nous étions contente que Ines P et Noa aient gagnée. 

L'après-midi nous avions notre course en 4 et nous sommes arrivées 2èmes après la mix. Là aussi c'était pas la joie mais on s'est données à fond. Nous avons démonté les bateaux et fait la remorque puis nous sommes rentrés au club.

C'était un week-end intense, drôle et fatigant. Je retiens beaucoup d'expériences et je suis contente de m'être préparée comme si c'était les championnats Suisse. J'ai hâte de voir nos résultats là-bas.


Tracy

  Championnats d'Europe    Bled, du 25 au 27 mai 2023

Du 25 mai au 28 mai, les Championnats d'Europe d'Aviron se sont déroulés à Bled, en Slovénie. Le double poids léger suisse féminin, composé de Frédérique Rol du Lausanne-Sports Aviron et de Patricia Merz du See-Club Zug a terminé à la 6ème place.

Trois semaines après leur victoire lors de la première Coupe du Monde à Zagreb, Frédérique Rol et Patricia Merz ont affronté les meilleurs équipages européens de la catégorie du double poids léger. Les Anglaises, grandes favorites, ont remporté la victoire pour la deuxième année consécutive. Lors des éliminatoires du jeudi, le duo Rol-Merz a terminé à la 3ème position, ce qui ne leur a pas permis d'accéder directement à la finale A. Elles ont donc dû passer par les repêchages le vendredi 26 mai, jours des 30 ans de Frédérique Rol. Pour cadeau, elles ont réalisé une bonne course qui leur a permis de se qualifier pour la finale A.

Lors de la finale, l'équipage Rol-Merz a rapidement été distancé par leurs adversaires. Alignée en extérieure du champ de course, il est difficile de se situer par rapport aux autres embarcations. Elles ont néanmoins pu suivre leur plan de course et sont satisfaites de leur performance, même si la coque glissait plus lentement que prévu. Malgré le résultat, Frédérique tire un bilan positif du week-end ; avec sa partenaire elles ont pu évaluer leur niveau, elles ont aussi réussi à réagir et se battre notamment lors des éliminatoires et des repêchages, et appliquer les points techniques travaillés depuis la première Coupe du monde.

Il reste encore du travail à faire, mais les progrès réalisés vont dans la bonne direction.

Encore trois mois avant les Championnats du Monde pour gagner les secondes qui séparent le duo Rol-Merz des bateaux médaillés du week-end. Durée durant laquelle d'autres compétitions internationales les attendent pour progresser et appliquer les progrès techniques.


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  Régate de Cham    Cham, le 20 mai 2023

Le samedi 20 mai nous sommes allés à la régate de Cham. J'étais dans le deuxième bus qui était conduit par Adeline, c'était très calme.

J'étais à côté de Noa et Inès, Tracy étaient dans un autre bus. Elle est tombé dans un bus qu'avec les minimes garçons. Elle nous a donc appelé parce qu'elle s'ennuyait. Lorsque nous sommes arrivés à Cham, il faisait assez beau mais plus tard dans la journée il a commencé à faire froid et il y a eu un peu de pluie. C'était pas génial. 

Quand nous sommes arrivés, la tente était déjà montée alors nous avons juste dû monter quelques bateaux, car la moitié d'entre eux étaient déjà montés par les gens du premier bus.

La journée s'est bien passée mais c'était pas super car certaines courses dont la mienne étaient très tard (~19h). J'avais ma première course en double dans la matinée qui s'est bien passée. En quatre la course étais moins bien car on était contre la mixte de trois club: Richterswill, Sempach et Sarnen que nous avons pas réussi à battre malheureusement. Nous avons été très déçues. Plus tard j'ai eut ma course en skiff, elle s'est bien passée.

Nous avons ensuite dû démonter les bateaux et les mettre dans la remorque.

Au retour, presque tout le monde a dormi, le bus étais très calme avec une musique en fond qui étais parfois agaçante. Et nous avons mangé au Burger King, c'était très bon.

Ensuite Léni à décidé de manger beaucoup de piments et il l'a bien regretté.. mais nous avons bien rigolé (surtout Alexy).

Nous avons ensuite repris la route et sommes rentrés à Lausanne très tard après une longue et fatigante journée pour tout le monde. Arrivée au club, nous avons dû vider la remorque et tout le monde voulais rentrer donc on a été assez efficace et la journée s'est terminée. 


Inès

  Coupe du Monde I    Zagreb, du 5 au 7 mai 2023

Frédérique Rol du Lausanne-Sports Aviron et Patricia Merz du See-Club Zug remportent la médaille d'or en double poids léger lors de la première Coupe du Monde d'Aviron à Zagreb, Croatie. Cette compétition marque la première régate de la saison au niveau international pour le duo Rol-Merz. Lors des éliminatoires du vendredi, le duo termine en 2ème position, les obligeant à passer par les repêchages le samedi. Elles ont eu du mal à trouver leur rythme et ont été surprises au départ par leurs adversaires. Néanmoins, elles ont remporté aisément les repêchages de samedi et se sont qualifiées pour la finale A.

En finale, elles ont été en bord à bord avec l'autre bateau suisse, composé d'Eline Rol et d'Olivia Nacht, pendant plus de 1000 mètres. Leur expérience a fait la différence dans la deuxième moitié de la course, et bien que les Autrichiennes aient réalisé une belle remontée dans la dernière ligne droite, Frédérique et Patricia ont maintenu leur avantage pour décrocher la médaille d'or.

Cette victoire est un premier pas vers l'objectif majeur de l'année pour Frédérique et Patricia : les Championnats du Monde, qualificatifs pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024.

Ces championnats auront lieu du 3 au 10 septembre 2023 à Belgrade, en Serbie.


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  Régate Internationale de Munich    Munich, du 5 au 7 mai 2023

Six rameurs du club ont pris part à la compétition internationale junior ayant lieu à Munich. Matteo, Nathan et moi y sommes allés avec la Fédération suisse et Emilien, Matveï et Arthur y sont allés avec le club. 

Après un voyage en train très apprécié le jeudi soir, j'ai rejoint Matteo et Nathan à Sarnen, qui y étaient déjà depuis deux jours car leurs coéquipiers de quatre de couple souhaitaient s'entraîner un peu plus avant l'importante compétition à venir, ce pour quoi les garçons étaient heureux de manquer les cours. Ils ont même demandé à l'entraîneuse de la Fédération de leur faire une dérogation pour avoir un jour de congé de plus, tentative qui a lamentablement échoué. Ils ont par contre eu le luxe de se lever tous les matins à 8h, chance dont j'ai été privée car dès le lendemain de mon arrivée nous avons déjeuné à 5h45 pour pouvoir prendre la route le plus vite possible car une longue route nous attendait jusqu'à Munich. Quelle n'a pas été notre surprise quand, alors qu'il ne restait plus qu'une petite heure de route, la chauffeuse de notre car a annoncé qu'elle avait fait ses heures et qu'elle prenait 45 minutes de pause sur l'aire d'autoroute où nous nous trouvions, qui comptait en tout et pour tout un petit kiosque. Nous avons donc pris notre mal en patience et après avoir fait une bonne dizaine de fois le tour du dit kiosque, nous avons enfin pu compléter notre trajet.

Suite à un repas à l'hôtel, lors duquel j'ai eu droit à une grande pizza sans gluten, sous le regard envieux de tout le reste de la fédération suisse qui devait se contenter de pommes de terre (sans gluten également bien sûr), nous sommes allés réaliser l'entraînement du jour sur le bassin de compétition.

Bien que la première course de la journée du samedi pour les quatres de couple dont nous faisons partie Matteo, Nathan et moi soit le soir, nous nous sommes levés à la même heure que le reste de la Fédération (c'est à dire 5h30) pour aller faire notre pre-paddle matinal. Nous sommes ensuite rentrés à l'hôtel où nous avons dormi, mangé et regardé les courses des trois autres garçons du club qui étaient venus avec Arnaud. Rien que le samedi matin, ceux-ci ont fait 3 courses que nous avons pris du plaisir à regarder depuis notre lit.

Cette journée très épuisante touchant à sa fin, nous sommes retournés sur le champ de course où j'ai vécu mon 1er véritable "Fly and die", qui consiste en un départ très rapide et ... la suite est dans le nom. Nous sommes ensuite retournés manger, repas pour lequel je n'ai cette fois-ci pas été la seule à me délecter d'une pizza car Matteo en a également fait l'expérience lorsqu'on lui a servi une pizza végane. Inutile de dire que ce ne fût pas le repas où il a le plus mangé.

Lors de la seconde journée de compétition, nous avons fait deux courses, en commençant par les éliminatoires, suivis des finales. Les autres garçons du club ont quant à eux réalisé plusieurs bonnes courses, notamment Arthur qui a battu le skiffier de la Fédération suisse qui était dans sa série. Mais la véritable star de la journée a été Frédérique Rol qui a fait une 1ère place en double poids légères à la World Cup qui se déroulait en même temps en Croatie.

Finalement, les garçons qui ont pris part à la compétition au nom du club sont ceux qui ont fait le plus de courses (6 en tout) et ils sont aussi les seuls à avoir ramené une médaille (le double d'Emilien et Matveï en cad. Bravo à eux et merci à Arnaud d'avoir suivi nos courses et de nous avoir tous ramenés à Lausanne.


Sarah

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