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Pour participer à des compétitions en Suisse en 2014, il faut remplir le formulaire de demande de licence.
Si vous avez moins de 18 ans, il faut y ajouter une attestation médicale.
Une fois que tout est rempli, il suffit de donner ces papiers à Arnaud.

DEMANDE DE
LICENCE

ATTESTATION
MEDICALE

Minimes (00/01)

Lundi

18:30-20:30 Aviron

Mercredi

15:00-17:00 Aviron

Jeudi

18h30-20:30 Jeux

Samedi

10:00-12:00 Aviron

Cadets (98/99)

Lundi

18:30-20:30 Jogging

Mardi

18:30-20:30 Ergomètre

Mercredi

13:30-15:00 Aviron

Jeudi

18:30-20:30 Aviron

Samedi

10:00-12:00 Aviron

Juniors (96/97)

Lundi

18:30-20:30 Jogging

Mardi

18:30-20:30 Muscu

Mercredi

15:00-17:00 Aviron

Jeudi

18:30-20:30 Ergomètre

Samedi

8:00-10:00 Aviron

Samedi

après-midi Aviron

Dimanche

9:00-11:00 Aviron

Dimanche

après-midi Aviron


Calendrier 2013

Régates Régionales

16 février

JREH, Lausanne

3 mars

Championnats Rom. d'Ergo, Vevey

20 avril

Critérium Lausannois

16 juin

Schiffenen

5 octobre

Championnats Romands, Divonne

6 octobre

régate de Divonne

Régates Nationales

13-14 avril

Varese

27-28 avril

Lauerz

11-12 mai

Schmerikon

25-26 mai

Cham

8-9 juin

Sarnen

22-23 juin

Greifensee

6-7 juillet

Championnats Suisses, Lucerne

Tests FSSA

26 janvier

Swiss Indoors, Zurich

2 février

Longue Distance, Mulhouse

10 mars

Longue Distance, Mulhouse

5-8 avril

Trials FSSA, Varese

7 juin

Test ergo CdJ

15-16 juin

Sélections CdJ

ARCHIVE 2013
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  Journée Romande    Schiffenen, le 7 novembre 2013

Tout le monde se réjouit de participer à la fameuse JREH de Schiffenen qui a lieu en novembre chaque année. Le départ vers Fribourg a eu lieu de bon matin après que l'on ait réparti tous les participants dans les voitures et attelé les deux remorques chargées la veille. Cette année, un nombre record de rameuses et rameurs du club ont participé à cette journée d'entraînement car les jeunes rameurs minimes, cadets et juniors sont venus en masse, nos rameuses séniores ont pris le départ en huit et nos rameurs élite (qui pour une fois n'étaient pas ni en stage, ni en week-end à Sarnen) ont participé à cet évènement en skiff. Comme d'habitude à Schiffenen, le port des bottes était une nécessité.

Après avoir monté les bateaux, plus ou moins rapidement, les équipages ont mis à l'eau leurs embarcations. Comme il n'y a que deux pontons et que tous les bateaux partent presque en même temps, la file d'attente était conséquente. Finalement, tout le monde ayant embarqué, le premier départ allait être donné lorsqu'un deux de couple minime de Morges tomba à l'eau, avant même d'avoir donné le premier coup de rame. Leurs concurrents ont gentiment attendu qu'ils remontent sur leur embarcation en riant avant que la course ne commence.

Trois départ supplémentaires ont été donnée pour que les cadets juniors et séniors s'élancent dans leur courses du matin.

Une fois de retour au ponton et les bateaux rangés sur leurs trétaux, tout le monde s'est attablé devant un plat de pâtes fraîchement cuisinées par nos amis veveysans. Les rameurs ayant participé aux divers Championnats du Monde en ont alors profité pour narrer leurs aventures à la rame à l'autre bout du monde devant une audience suspendue à leurs lèvres et émerveillée de tant d'exploits. Pendant ce temps, les plus jeunes rameurs du club se sont lancés dans une production effrénée de croque-monsieur, d'abord au jambon et au fromage, puis à la banane et au chocolat.

Les courses de l'après-midi ont alors repris, similaires à celles du matin, mais avec quelques modifications dans les équipages. Il n'y a pas eu d'incident notable dans les épreuves de l'après-midi, et le démontage des bateaux et le chargement de la remorque a pu commencer à la fin des courses. Comme il y avait deux remorques à charger, nous étions à nouveau un des derniers clubs à partir. Après l'heure de route jusqu'à Lausanne la journée s'est terminée par le déchargement du matériel au club.


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  Marathon de Lausanne    Lausanne, le 27 octobre 2013

Kilomètres 1-5 Dimitri
Départ pluvieux à 10h10 pour le marathon de Lausanne, première expérience pour Guillaume et Dimitri, 2ème pour Jérémy. Je pars avec Guillaume et nous partageons notre bonne humeur le premier kilomètre. Très vite, chacun prend son rythme et nous nous séparons. Au kilomètre 3, une averse monumentale douche la course: je suis trempé, lourd et dégoulinant en 5 secondes et mon iPod, qui jouait de la bonne musique, commence à faire n'importe quoi et puis tombe en panne...premier coup dur, mais je positive et me dis que les éclaircies annoncées sécheront l'appareil et qu'il recommencera à gazouiller dans mes oreilles. Les kilomètres 4 et 5 se passent bien, je trouve mon rythme de croisière (juste derrière le meneur d'allure 3h30) et je prends déjà le premier ravitaillement: chocolat et abricots secs. La pluie s'arrête, je tente d'allumer mon iPod mais il n'est toujours pas opérationnel...

Kilomètres 6-10 Guillaume
Je cours à coté d'un groupe de français qui ne font que de parler, ils m'énervent mais ont un bon rythme. Je décide de me mettre avec eux mais tout de même assez loin pour ne pas entendre leurs bêtises. Vers 8 km, la pluie ayant mouillé tous mes habits, je sens que je commence à avoir froid. Je place donc mon bonnet sur mes oreilles pour garder un peu de chaleur et j'arrive rapidement à 10 kilomètres et je me dis : "Wouhaa je suis déjà à un quart de la course, facile!!". Je suis bien musculairement et mentalement. Plus que trois quart. Plus que...

Kilomètres 11-16 Dimitri
Ouf, après quelques kilomètres de sec, ma musique est de retour, mon iPod a séché! Je déroule facilement entre 11 et 16 kilomètres, le paysage du Lavaux sur ma gauche et le lac sur ma droite me donnent du courage. Nous courons sur la grande route, vidée de son trafic, c'est sympa! Je suis bien calé dans mon rythme, j'essaie presque de m'économiser un peu et de bien manger/boire en prévision de ce qui va suivre... Au kilomètre 16, on rentre dans Vevey, il y a du monde qui m'encourage en hurlant "Allez Dimitri!!!!": je ne comprends pas trop comment ils me connaissent tous... jusqu'à ce que je réalise que mon prénom est inscrit sur mon dossard... ça m'amuse!

Kilomètres 17-20 Jérémy
En effet, ce n'est pas facile de reconnaître les gens qui nous connaissent vraiment de ceux qui lisent nos prénoms sur nos dossards. Mais c'est bien sympathique en tout cas ! La route est désormais bien sèche et le chaussures ne font plus "splouch splouch". Mais j'ai momentanément un peu froid. Serait-ce le vent qui se lève ? Difficile à dire à l'abri des bâtiments. Ce que je sais par contre, c'est que jusqu'à présent, j'ai été très régulier, mais régulièrement trop rapide sur ce que j'avais prévu. En fait j'étais toujours en train d'essayer de dépasser ceux qui étaient devant moi ou de m'accrocher à ceux qui allaient plus vite. Alors pour l'instant ça va encore, mais je sais que je le paierai plus tard. Mais bon, ça m'embête d'avoir peur et de ralentir juste pour ralentir. Je ralentirai naturellement quand les forces me manqueront. Mais pour l'instant, je m'approche de la marque des 20km. Malheureusement, ce n'est pas encore le moment de faire demi-tour... et oui, le demi-tour se fera 1km plus loin. Le kilomètre (x2) qui fera la différence. Toute la différence !

Kilomètres 21-25 Guillaume
Un petit tour à la Tour-de-Peilz et c'est reparti! J'ai cinq minutes d'avances sur le temps que je m'étais fixé, je suis bien. Je croise Dimitri qui à lui aussi de l'avance sur son objectif, je me dis qu'il ne faut pas qu'il me dépasse et je relance pour commencer à taper dans mes ressources. Je m'enfile banane sur banane et j'apprends que les boissons énergétiques quand on les versent pas dans la bouche mais dans les yeux ; ça pique. A 25 km s'offre à moi de nouvelles sensations. Je n'ai jamais couru plus que cette distance à l'entraînement. Je vais tête baissée me prendre 17 km d'inconnu!

Kilomètres 26-30 Jérémy
Je ne me rappelle pas grand chose de cette partie. Je commence à être esseulé. Plus personne qui me tire, plus personne à dépasser. Il n'y a pratiquement plus personne qui vient en face non plus. Guillaume et Dimitri sont passés depuis longtemps. Par contre il y a des bonnes rafales de vent qui donnent vraiment l'impression de faire du surplace. Ça commence à être vraiment difficile de tenir le rythme. Et l'arrivée est encore bien loin. On ne voit même pas Lausanne... Je me concentre à prendre des bonnes trajectoires en coupant les virages. Chaque mètre est bon à prendre. Ma tête commence à se vider de plus en plus. C'est plus trop cool de courir sans rattraper personne. Les éparses encouragements sont bienvenus, mais je ne salue plus trop les gens.

Mes jambes commencent à se faire lourdes, une douleur/fatigue générale s'installe gentiment. Je me motive et prends bien chaque ravitaillement, quitte à ralentir un peu. Allez, on va jusqu'à la marque des 30km et après ce sera vite la fin !

Kilomètres 31-35 Guillaume
Au moment où je passe la marque des 30km je me rappelle ce fameux mur. Mais il ne me fait pas peur. A 31km, tout en me répétant que ce mur n'existe pas, je commence à accélérer. A 34 km, toujours rien, j'ai passé l'épreuve, mais la douleur commence clairement à devenir insupportable. Heureusement je ne jure plus que par ma montre : je veux atteindre la barre des 3h20. J'accélère de plus en plus. Pour me motiver, je pense au long 2x40 en hiver sur l'eau. Cela me permet de tout oublier. De toute manière, ma vision commence à se réduire, mes jambes ne fonctionnent plus vraiment normalement et j'arrive même à me bloquer un peu l'épaule ! Qu'importe, je dépasse un nombre incalculable de personnes : tout ça de gagné sur le classement général! Allez, plus que 1x40 minutes (à 18 s/m) et je suis à la maison!

Kilomètres 36-42.2 Jérémy
Je ne sais pas très bien comment s'est arrivé, mais je suis là, dans un état qui s'est salement détérioré. Je compte chaque kilomètre depuis un moment. En fait, je décompose même en centaine de mètres pour essayer de les faire passer plus vite. Tout semble si long et lent. Je me traîne faute de mieux. Je cours clairement moins vite qu'avant. Je n'ai pas ralenti, mais je cours moins vite, un peu comme dans un cauchemar, sans savoir comment ça m'est arrivé. C'est pourtant pas compliqué et je le savais depuis le début que je jouais avec le feu. Mais là, je vis juste dans le moment présent. J'ai vraiment l'impression qu'il n'y a plus personne. Suis-je vraiment dans une course ? Mais pourquoi je cours déjà ? Je crois que mon cerveau souffre aussi de l'effort consenti. 36km. Le monologue intérieur devient plus présent. En fait, il n'y a plus que lui. Allez plus que 4km ! ... ah ... en fait non, encore 6 km ! 6km vraiment ? Oui 6. Mais ça fait quand même pas mal non ? Ben ouais quand même, surtout à la vitesse à laquelle tu te traines... Mais non, ça change rien, t'y es presque ! Allez, concentre toi juste sur continuer, continuer, continuer. Oublie le chrono. On va bien y arriver tôt ou tard. Et de toute manière j'ai pris une telle avance sur les trois premiers quarts de course que j'arriverai forcément à passer sous la barre des 3 heures (qui est mon objectif)... à moins que je m'écroule. N'y pense pas. Tu n'as pas d'influence là-dessus de toute manière. Continue. Continue. T'es en train de faire quelque chose de bien. 37km. Yes un kilomètre de plus ! Mais encore cinq... Cinq ? Je croyais que j'y étais presque. Combien de temps ça devrait me prendre pour faire 5 km ? Calcul trop compliqué... => en gros 20 minutes. Ca devrait quand même le faire, même sur les rotules, non ? Oh non, une légère montée... Ca ne monte pas vraiment, mais que c'est dur. Et puis un coup de vent me souffle 5 mètres en arrière. Mes jambes sont pourtant si lourdes... Je ne sais plus trop où j'en suis. J'ai perdu le compte des kilomètres, hectomètres, décamètres, mètres. Tout ça est bien trop abstrait. Mais je vois qu'au bout de la rue, ça tourne, ça descend puis c'est la ligne droite jusqu'au musée olympique, la ligne d'arrivée. Ligne d'arrivée ? Il y a donc vraiment une fin ? Inconsciemment j'accélère. Mais je suis fou ? Mais non, mais non, tu peux te lâcher, t'y es. Tu y arriveras de toute manière. Alors autant se faire plaisir et signer un joli temps sans regrets. Et mais ?! J'ai pas perdu tant de temps que ça en fait! Je vais arriver en environ 2h52. C'est pas le temps de Simon Cox ça ? Allez, un petit sprint juste au cas où ! YES, je bats le Simon Cox virtuel, héhéhé. Peux plus courir maintenant. Réalise pas trop ce que j'ai fait. Trop fatigué pour ça. Mais je crois que c'est pas mal. Lausanne-Sports représente.

Conclusion Dimitri
Après ces 42,195 kilomètres, il me semble bon d'en tirer un bilan. Jérémy (2h51) Guillaume (3h20) et moi-même (3h32) battons largement notre objectif chronomètrique de départ. Cette première expérience pour Guillaume et moi-même est au delà de la performance physique, un accomplissement personnel, fruit de nombreuses heures de course à pied dans les bois. Je remercie Jérémy, notre maître marathonien, qui a su nous donner de bons conseils techniques et nutritionnels, et Arnaud pour son soutien et ses conseils également. Enfin, il est bon de rappeler à ceux qui souhaitent se lancer dans cette aventure qu'un marathon, ce n'est pas 42 kilomètres, mais 42,195 kilomètres...


Dimitri, Guillaume et Jérémy

  Match TERA    Aiguebelette, les 26 et 27 octobre 2013

Nous sommes arrivés un samedi matin ensoleillé en France. C'était un long voyage et les garçons trouvaient apparemment divertissant de déconner dans le bus. Après avoir préparé les bateaux et rechargé nos hydrates de carbone tout en jouant birèvement aux cartes, nous étions tous prêts pour la course et excités pour les deux jours à venir. La premier course des cadets était le deux de couple. Ils ont fait une course correcte en se plaçant troisième et quatrième, ce qui était un excellent début de week-end. De nombreux équipages ont pris la première place en se battant avec succès contre la France et l'Italie. Bravo à tous pour avoir participé, c'était une bonne journée.


Saskia



Le second jour du match TERA, les rameurs de la Suisse Romandie se sont levés très tôt, tous frais après une heure de sommeil de plus grâce au passage à l'heure d'hiver qui a eu lieu dans la nuit. Les rameurs ont mangé leur petit déjeuner dans l'hôtel Ibis, qui se situe près de la Lac D'Aiguebelette, ou le Match Tera continua après les courses de samedi. La météo du dimanche fut moins bonne que le samedi, mais la grêle n'empêchait pas les rameurs de faire de belles performances. Pour les seniors hommes du 4x et du 4- , cette grêle était une petite bosse sur la route de leurs victoires.

Les rameurs du Lausanne Sport Aviron ont participé a beaucoup de courses, comme le 4 seniors avec Rebecca, Dima, et Anouk qui ont fait une course très serrée, mais ont fini deuxième. Les garçons étaient nombreux à  participer dans touts les bateaux possibles, 8x, 2x et  4x. Il y avait des sourires partout, et les rameurs étaient tous très contents de participer, même le 8x cadettes, qui était très déçu de ne être barré par Emile pour la course. Ceci n'a pas empêché les filles de pousser le plus fort possible, et elles ont fait une belle 3ème place. Les courses du matin se sont déroulées sans problèmes, et le soleil et le ciel bleu sont sortis, en formant un grand arc en ciel sur les jolies montagnes qui entouraient le lac.  Apres les courses, les bateaux ont été démontés  et mis sur la remorque, et les rameurs, tous très fatigués, ont mangé leurs sandwichs au thon. Dès que les sandwichs étaient finis, les rameurs sont partis ensemble pour rentrer à Lausanne, ou ils ont été accueilli par un vent glacial et des vagues sur le lac Léman, ce qui change beaucoup du lac parfaitement plat de Aiguebelette.   Les rameurs du Lausanne-Sport ont remonté tous les bateaux dans le froid, et  tout le monde est rentré chez lui avec de beaux souvenirs, un nouveau body Romandie et même quelques un avec une belle médiale en or. 


Emily

  Red Bull X-Row    de Zug à Lucerne, le 5 octobre 2013

21 bateaux en 8+ au départ d'un parcours de 26km sur deux lacs à travers champs, soit 19km à l'aviron et 7km en course à pied, le bateau de 100kg et les rames sur le dos, le tout en un peu plus de 2 heures! De la folie? Non, simplement le Redbull Xrow... Et quand Redbull prend les commandes d'une manifestation sportive, ça n'y va pas avec le dos de la cuillère : redbulls à volonté, tentes, stand pour les bateaux, hélicoptères, drones, bateaux moteurs, caméra-men à skateboard, speakers, podiums, champagne, trophée, chambre d'hôtel et nourriture payés, fête dans un club réservé. La liste est longue et le tout rend la chose bien plus médiatique que l'on a l'habitude pour l'aviron. Cela ne fait pas de mal!

Cet évènement qui avait lieu pour la 4ème fois, accueillait cette année une foule de rameurs internationaux, la plupart médaillés ou finalistes aux derniers championnats du monde en Corée. La "Swiss Selection", comptait à son bord les 6 des 8 meilleurs rameurs suisses, Augustin et Lucas Tramer étant blessé, nous avions un remplaçant de choix, Michael Schmidt (finaliste mondial en skiff poids léger) et un autre de dernière minute, Samuel Annen (remplaçant aux JO l'année passée mais ayant arrêté la compétition depuis). Cependant, nous allions avoir fort à faire pour défendre notre titre des deux dernières années.

Au départ, on se croirait dans un film. Lumière presque mystique, pluie battante, fort vent contre, l'hélicoptère au dessus de nos têtes, les 21 bateaux alignés... Et puis c'est parti! Nous partons bien, en tête les premiers kilomètres mais vite rattrapés et devancés pas l'équipage croate qui nous bat finalement de 15 secondes sur le premier parcours d'aviron d'environ 10km. Après ce 1er parcours, on attend que tous les bateaux soient arrivés, en profitant de se ravitailler, puis on repart à pied, le bateau sur les épaules avec les écarts mesurés au terme de la 1ère partie. Nous avons donc le temps de nous regrouper et de parler stratégie. Elle est claire : nous sommes les plus expérimentés, il faut partir à fond, rattraper et dépasser les croates le plus vite possible dans la montée et ensuite tenir. Stratégie un peu suicidaire quand on sait qu'on est à peine au quart de la course, mais nous n'avons pas le choix, car plus le parcours avance, plus il sera dur de dépasser. Tout le monde est arrivé.

Deuxième départ! Nous exécutons notre plan. Après 200m, nous talonnons déjà les croates.

La montée arrive, le chemin s'élargi, c'est maintenant! On sert les dents et on remonte pas à pas. Une demi-longueur de retard, un quart, bord à bord, on regarde leur têtes, ils souffrent autant que nous! On relance une attaque et on commence à prendre de l'avance, au terme de la montée, un virage en notre faveur nous permet de nous placer définitivement en tête. C'est fait! Mais nous sommes déjà à bout de force et il reste 3km à courir avant de remettre le bateau à l'eau... Aïe! N'écoutant pas la douleur, nous poursuivons et finalement personne ne parvient à nous dépasser. Grâce à une bonne organisation lors des changements terre-eau, nous prenons une avance confortable mais nécessaire sur les allemands qui sont remontés quasiment à notre hauteur pendant la course à pied. Sur l'eau, malgré les crampes, nous sommes plus à l'aise et maitrisons notre sujet ; l'écart se creuse.

Arrive la 2ème partie de course à pieds. Elle semble interminable. il y a énormément de montée, Nico Stahlberg et moi sommes à la pointe du bateau et redoublons d'efforts pour "le tirer en avant" on ose pas se retourner mais on sent que les allemands reviennent à nouveau. On voit enfin le lac! Grâce à un autre changement efficace, on amorce les premiers coups de rames bien en tête. Il ne reste plus que 3km à ramer. Il y a beaucoup de vent et de vague et les crampes reviennent de plus belle! Surtout ne pas faire d'erreur, bouger avec les autres... On va gagner! On arrive enfin à Lucerne, on passe sous le fameux Kappelbrücke, acclamés par une foule étonnamment grande et sous les paroles du speaker retentissant dans toute la vieille ville. On apponte, on sort une dernière fois le bateau de l'eau pour franchir la ligne d'arrivée en vainqueurs! 2h09 d'effort intense, allant au delà de nos limites. Tout le monde le disait et je le confirme : c'est la chose la plus dure que j'ai fait dans ma vie. De m'être poussé aussi loin et avoir traversé tout ça en équipe, m'a procuré des émotions si intenses que j'étais au bord des larmes quelques instants après l'arrivée.

Il m'a ensuite fallu quelques très longues heures et beaucoup de nourriture, d'eau et de redbull afin de retrouver de l'énergie pour la fête privée organisée dans une des meilleures boites de la ville.

Il me faudra bien un an pour me remettre mais je note déjà la date dans mon agenda : Redbull Xrow à l'année prochaine!!


Barnabé

  Championnats Romands     Divonne, le 5 octobre 2013

Comme toute les années (je crois) les Championnats Romands ont eu lieu à Divonne, qui se situe près de Genève, juste en dehors de la frontière suisse. La météo correspondait pas mal à celle qu'on trouve normalement à Sarnen. Mais les quelques petites averses et le vent ne pouvaient pas descendre notre moral. Comme je suis jamais allé aux Championnats-Romands, j'étais très surpris par l'atmosphère détendue et amicale qu'on ne trouve que très rarement dans le pays au de là du Röstigrabä.

L'avantage des championnats romands, c'est qu'il y a moins de pression et de stress qu'aux Championnats Suisse et que la course dure seulement 1000m.

Comme d'habitude le club qui remporte le plus de victoire c'est le Lausanne-Sports Aviron. Mais cette année nos chers voisins d'à côté ont eu la brillante idée de challenger le premier club Suisse par la médiocrité.

Ceci paraît étonnant car ce n'est pas en arrivant dernier, avant-dernier et avant-avant-dernier que l'aviron fait plaisir. Mais finalement ce sont les points qui déterminent le vainqueur dans le classement des clubs. Et comme à Divonne les organisateurs sont très généreux en distribuant les prix de consolation, la qualité se distinguait de la quantité que pour quelques points.

Beaucoup de minimes et de cadets ont fait leur première course et ont remporté leurs premières médailles. Bravo à elles et eux. Et quelques-uns entre les vieux ont du constater que le titre de Champion Suisse ne garanti pas le titre de Champion Romand.


Emile

  Championnats du Monde    Chungju, du 25 août au 1er septembre 2013

Le rythme est très soutenu, trop soutenu. Jamais devant, toujours à la lutte. Déjà 1000m, les autres bateaux en remettent une couche. Plus que 750m. Il faut partir maintenant! On monte la cadence. 500m, encore plus haut. 300m, ça fait tellement mal mais on ne peut pas faiblir. On remonte sur les Estoniens. Et enfin retenti le bip. Nous sommes 6èmes. La douleur est tellement violente mais dans la tête c'est le vide. On a donné absolument 100%. Les cris de joie des vainqueurs retentissent tandis que nous sommes couchés dans notre bateau, sans trop comprendre ce qui s'est passé.  Les championnats du monde sont finis. La saison est finie. 

Déjà 2 semaines passées en Corée. Nous sommes arrivés une semaine avant le début des courses pour s'habituer à la chaleur et l'humidité étouffantes de Chungju. Dès notre arrivée, direction le champ de course pour monter nos bateaux qui nous attendent dans des conteneurs depuis déjà plusieurs mois. Tout est intact! 

Rien que manipuler nos clefs de 10 et 13 nous fait transpirer à grosses gouttes mais nous enchaînons tout de même sur un petit entraînement pour se décrasser du long voyage. Le plan d'eau est super et les conditions neutres et rapides. Par contre, il y a vraiment beaucoup de monde sur l'eau, c'est impressionnant et ça fait des vagues! Les infrastructures sont incroyables. Tout est flambant neuf. Plusieurs gros bâtiments aux designs rappelant des formes de bateaux d'aviron. 

Nous logeons dans un grand hôtel international avec plusieurs autres équipes.

Au programme de la 1ère semaine : 1 ou deux entraînements par jour en montant l'intensité et diminuant la durée de jour en jour jusqu'à dimanche où le 4x d'Augusin et moi entre en scène.  L'acclimatation se passe plutôt bien. On perd beaucoup d'eau mais on gère bien. Plus on se rapproche du jour J et plus on se rend compte qu'on va participer à quelque chose de très grand. On croise les stars de l'aviron qu'on regardait sur des écrans il y a encore pas si longtemps de cela. On s'entraîne avec eux, on fait connaissance mais on va aussi ramer contre eux!

Le premier jour de course arrive enfin. Si on termine dans les 2 premiers, on passe directement en demi-finale qui n'a lieu que le jeudi. Nous tombons contre les Croates, l'équipage favori de la compétition. Le plan est clair : essayer de faire la course avec eux plutôt qu'avec les autres. Finalement, nous sommes entre deux, assez loins des croates mais avec pas mal de marge sur les troisièmes. Nous sommes donc en demi-finale!

Il s'agit à présent de bien gérer les 3 jours de pause. Il faut d'abord récupérer, mais aussi rester en "fight mode" dans la tête. On y arrive assez bien et c'est très agressifs que nous abordons notre demi. En tête jusqu'à 1000m, on se fait passer de justesse par les Allemands champions olympiques et les Anglais. On est en finale des Championnats du Monde!!

On sait en revanche que les autres équipages, plus expérimentés, vont réussir à passer à la vitesse supérieure deux jours plus tard en finale. Il va falloir ne pas se faire surprendre et aller chercher au plus profond de nos limites...

Outre nos courses, il y a eu le titre du 2- poids légers Niepman/Tramer et la médaille d'argent du 2x poids légers Schürch/Gyr. Des championnats du Monde magnifiques pour l'équipe suisse qui annoncent un renouveau pour notre fédération! Compétition pas seulement superbe pour nous, mais aussi dans sa globalité. Une organisation incroyable, des infrastructures à la pointe et des courses d'une rare intensité, le tout a offert un spectacle splendide.

Suite de nos aventures : une semaine à Séoul pour visiter, manger et fêter, puis retour en Suisse et reprise des entraînements et de l'université, avec la nouvelle saison dans la tête et sans perdre de vue le pain de sucre surplombant le petit lac gorgé de soleil qui nous attend à l'autre bout du monde dans quelques années...


Barnabé

  Championnats d'Europe Universitaires    Poznan, du 6 au 8 septembre 2013

C'est par un bel et musical mercredi après-midi de ce mois de septembre que nous partîmes pour Poznan, Romain Vincent Guillaume et moi, représenter les couleurs de Lausanne aux championnats d'Europe Universitaires. Arrivés sur les lieux après une nuit de voyage ferroviaire, nous nous rendons rapidement compte que les organisateurs n'ont pas chômé; en effet l'on se croirait presque aux Championnats du Monde tant l'organisation est parfaite, que ce soit pour les transports, la nourriture ou le logement, nous recevons même de magnifiques accréditations avec des photos prises sur le tas et donc pour le moins pittoresques.

Samedi matin, après deux jours d'entraînements efficaces où notre quatre de couple ne cesse de progresser à basse comme à haute cadence, a lieu notre première course, une “race for lines“, étant donné que seuls sept bateaux sont au départ. Après une course correcte et sans forcer, nous rentrons à la cité universitaire où nous sommes logés pour nous reposer avant la finale du lendemain, en effet, le niveau est relativement élevé (certains rameurs poids lourds et poids légers ont fait le déplacement depuis la Corée) et il nous faudra batailler sec pour monter sur le podium. Le lendemain, un vent contre terrible souffle sur le bassin et c'est secoués par de grosses bourrasques et aspergés de vagues que nous nous rendons au départ, impatients d'en découdre.

Après un bon premier 500 mètres nous sommes placés dans le groupe de tête ou nous restons jusque peu avant 1000 mètres, ou nous commettons une erreur technique qui nous fait perdre plus d'une longueur, mais nous réagissons bien et retrouvons rapidement un bon rythme. Dans le dernier 500 mètre de la course nous entamons une folle remontée qui nous verra gagner plus de 5 secondes sur les troisièmes durant ce seul 500 mètre, mais il nous manquera encore quelque dixièmes pour accrocher une médaille...

Déçus du résultat mais fiers de nous et de notre course, nous entamons notre après-midi détente avec un bon repas, puis une descente de luge d'été et nous finissons par encourager les autres suisses.

Après un fort agréable périple, certains rentrèrent en train tandis que Messieurs Giorgis et Sommer entamèrent un long et courageux voyage en vélo, pluvieux mais quand même fort sympathique.

Remerciements à Elena ainsi qu'a M.Pféferlé qui nous ont permis de faire cette régate et de découvrir Poznan, ville ou certaines légendes s'avèrent être vraies et ou d'autres prennent naissance... Merci aussi à Camille Codoni pour l'organisation et le coaching.


Guillame Graf

  World Rowing Coastal Championships    Helsingborg, du 16 au 18 août 2013

Dans une course spectaculaire de 6 kilomètres autour de 7 bouées, l'équipe de seniors femmes du Lausanne-Sports Aviron, a gagné la 2ème place en quatre barré aux World Rowing Coastal Championships à Helsingborg (SWE).

Pour la première fois, la course s'est terminée par un "beach finish" où la rameuse à la pointe du bateau devait sauter sur la plage et courir environ 60 mètres jusqu'à la ligne d'arrivée. Dans la course des quatre seniors femmes, les trois premiers bateaux se sont livré une bataille spectaculaire jusqu'à l'arrivée. La barreuse lausannoise a brillamment atterri entre les bateaux danois et français et grâce à ce "beaching" parfait et la course à pied de Fanny Mossière, l'équipe a terminé deuxième derrière le Danemark et devant la France.

C'est la cinquième fois consécutive que l'équipe féminine du LSA fait un podium aux championnats du monde de ce sport émergeant qui se pratique par toutes les conditions de mer, dans des bateaux rappelant à la fois un bateau d'aviron traditionnel et une coque de voilier.

Les conditions à Helsinborg étaient très variées, avec des vagues bien formées lors des éliminatoires, favorisant les équipes qui s'entraînent régulièrement sur la mer et les spécialistes du surf. Les finales se sont déroulées dans un vent plus léger avec des vagues croisées, ce qui a permis à l'équipe du LSA de mettre en valeur son endurance ainsi que sa technique éprouvée dans les vagues courtes, et donc difficiles, du Léman.

Le dimanche est traditionnellement de jour de réserve lors d'un régate internationale. Une fois la pression des finales retombée, c'était l'occasion de se mesurer de manière plus ludique contre ses adversaires lors d'une série de sprint (500m autour de 2 bouées) avec beach start et beach finish.

Espérons que les responsables de la FISA n'auront pas un jour l'idée d'introduire le beach start lors d'une course importante!


Bettina

  Championnats du Monde U23    Linz, du 22 au 28 juillet 2013

Le dimanche 28 juillet 2013 restera un grand jour pour l'aviron suisse. Lors des championnats du monde U23 2013 à Linz-­‐ Ottensheim, Autriche, les Lausannois Augustin Maillefer et Barnabé Delarze avec leurs coéquipiers Nico Stahlberg (Ruderclub Kreuzlingen) et Roman Röösli (Seeclub Sempach) se sont majestueusement imposés en finale pour devenir champions du monde U23 en quatre de couple. C'est la toute première médaille d'or pour l'aviron suisse dans cette catégorie d'âge. Ils ont gagné toutes leurs courses et ont toujours réalisé le meilleur temps. Autant dire un parcours sans faute.

Ce fut une finale parfaitement maîtrisée du début à la fin. Barnabé à la nage du bateau imposa son rythme et sa longueur dès le premier coup. Augustin, au milieu de l'embarcation, a su utiliser toute sa puissance pour rallier la ligne d'arrivée en tête.

A noter la magnifique 6ième place de Frédérique Rol associée à Patrizia Merz (Seeclub Zug) en double poids légère.

Elle montre un belle progression cette saison avec cette finale et leur participation aux championnats d'Europe début juin.

Juliette Jeannet, engagée en skiff poids légère, termine pour sa part au 7ième rang. Après deux ans en skiff junior, ce résultat est un excellent début dans cette nouvelle catégorie d'âge. Romain Loup, en skiff, a enchainé les courses de qualité pour prendre une bonne 14ièmedans une des catégorie les plus relevée. Notons finalement la décevante 11ième place de Vincent Giorgis engagé en quatre sans poids légers.

Avec 6 athlètes engagés à ces championnats du monde U23, le Lausanne-­‐Sports Aviron affirme encore une fois son rôle formateur de l'élite de rameurs de notre pays (la Suisse a engagé 16 rameurs dans cette compétition qui en comptait 811 sportifs de 52 pays). Le club est fier que ses rameurs remportent une médaille aux championnats du monde pour la quatrième année consécutive.


Vincent

  Championnats Suisses    Lucerne, du 5 au 7 juillet 2013

Le championnat suisse d'aviron s'est déroulé comme toujours sur le Rotsee, le mythique plan d'eau de Lucerne. 58 clubs ont participé et c'est une fois de plus le Lausanne-­‐Sports aviron qui a confirmé sa suprématie sur l'aviron suisse, ainsi que la qualité de sa relève – puisque les médailles ont été remportées tant par les compétiteurs confirmés que par les catégories des juniors, cadets et minimes. Les masters eux aussi ont su montrer qu'ils savaient garder force et élan.

25 bateaux lausannois ont participé aux championnats cette année et 18 sont montés sur le podiums (6 or, 10 argent, 2 bronze). Les lausannois ont obtenu 62 points, devant le Seeclub Zug, avec 39 points, et Grasshopper Club Zürich, avec 32 points.

Parmi les performances les plus notables, relevons celles des rameurs lausannois actuellement engagés dans l'équipe suisse :

En double skiff seniors, le podium a été littéralement trusté par les Lausannois : Augustin Maillefer (20 ans) et Barnabé Delarze (19 ans) – tous deux sur le 4x suisse poids lourd pour les compétitions internationales de cet été -­‐ ont remporté la course, talonnés de près par le double composé de Vincent Giorgis (21 ans, sur le bateau 4-­‐ suisse poids léger) et de Romain Loup (22 ans, en skiff U23 sous les couleurs suisses).

En 4x senior aussi, les deux premières places étaient lausannoises, avec l'or pour la composition Barnabé Delarze, Vincent Giorgis,

Romain Loup et Frédéric Hanselmann et l'argent pour le bateau Augustin et Jérémy Maillefer, Guillaume Sommer et Jérôme Voelke. Une rude bataille fratricide!

Chez les dames, Juliette Jeannet (19 ans) a décroché le titre de championne skiff poids léger – un bateau sur lequel elle défendra les couleurs suisses aux Championnats du monde U23, à Linz, en fin juillet. Le 2x qu'elle a formé avec Frédéric Rol (engagée sur le 2x poids légères suisse) est arrivé en 3ème position.

Chez les juniors, Guillaume Graf (18 ans, en 2x suisse à la Coupe de la Jeunesse) a remporté une médaille d'argent en skiff et une médaille de bronze en 2x, avec Ivan Jeannet (16 ans).

A noter enfin, le finish exceptionnel du 2x poids léger formé de Frédéric Hanselmann et Guillaume Sommer, qui a arraché l'or au tandem favori, composé des frères Joël et Simon Schürch (Seeclub Sursee).

Arnaud Bertsch: "Ce qui était exceptionnel cette année, ce sont les performances en doublé. Cela montre que le succès n'est pas le fruit du hasard, mais bien le résultat d'une entraînement compétitif, jusqu'au sein du club."


Vincent

  Régate de Greifensee    Greifensee, le 22 juin 2013

Une fois n'est pas coutume, le rendez-vous était à 07 h 30 pour ceux qui étaient dans la voiture d'Arnaud. En l'occurrence Gabriel, Eloi, Sabrina et moi. Nous nous rendions à Greifensee, dernière régate avant les championnats suisses. Les deux premières heures du trajet se passèrent dans le calme absolu. Ensuite (une fois qu'on s'était tous réveillé), Arnaud demanda à Eloi de nous guider jusqu'au lieu demandé. Après avoir fait une petite balade touristique grâce à notre guide, nous arrivâmes enfin.

Les courses se passèrent plutôt bien, notamment pour Yassin qui a gagné ses trois courses en skiff, double avec Eloi et en quatre avec Gabriel, Eloi et Pierre. Sabrina et moi sommes arrivées 1ères ainsi que Sabrina en skiff. Le quatre des garçons minimes est arrivé également 2ème, entre autres.

Une fois toutes les courses terminées, nous avons démonté les bateaux et sommes repartis.

On s'est arrêté pour manger au Burger King et nous avons eu droit au traditionnel dessert forcé pour tous.

Après avoir mangé, nous avons continué notre route. Sabrina et moi avons fait un débat avec Arnaud qui voulait que les robots travaillent à notre place, comme ça les humains pourraient explorer la terre et faire de la confiture (qui est, pour Arnaud, une forme d'art d'après ce que j'ai compris, mais il était tard !). Après cette longue conversation agitée ou Sabrina et moi n'étions pas d'accord avec Arnaud (la voiture qui se parque toute seule, d'accord, mais le robot qui berce les bébés, non), nous sommes arrivés à Lausanne à plus de minuit. Nous avons rangé le matériel et nous sommes rentrés nous coucher.


Nina

  Critérium international d'aviron de mer    Thonon, le 9 juin 2013

Le weekend dernier ont eu lieu les Championnats de France d'aviron de mer (ou aviron côtier) à Thonon. Cette manifestation s'est déroulée dans des conditions parfaites même si le Léman était exceptionnellement plat pendant toutes les courses. Mais l'absence de vagues a été largement compensée par le parcours de régate très technique qui demandait aux équipages de faire 3 tours (8km) autour de 4 bouées formant un grand triangle dans la baie de Thonon. Ce parcours a permis aux spectateurs de suivre les courses depuis le bord et de vivre en direct les "batailles" lors des virements des bouées.

Les membres de notre club ont participé très activement à cet événement: Gaël était directrice technique de toutes les courses, elle a dirigé les équipes responsables de la sécurité et veillé au bon déroulement de l'embarquement et du débarquement des plus de 450 participant(e)s.

Fanny et Bettina ont couru sous les couleurs de leur club d'adoption, Thonon, et ont remporté la médaille d'argent en 4x senior femmes. Le dimanche a eu lieu le Critérium international, une course sur 16 km au large de Thonon. En tout, 12 rameurs du LSA ont participé à cette belle course, dont l'épreuve 4x senior femme a été remportée par Marie M, Marie G., Fanny, Bettina et Valérie à la barre.


Bettina

L'aventure était au rendez-vous dimanche 9 juin à Thonon: le critérium d'aviron de mer long de 16 km pour l'équipe mixte du LSA. En raison du temps nous avons cru que cela serait de l'aviron de mer musclé mais il n'en a rien été : malgré le temps pluvieux et orageux de la veille, nous avons réussi à faire la course au sec, sans pluie et sans vent au grand désespoir de notre barreur avide de sensations fortes, Diego.
Le début de la course a tout de suite été très intense, car à la suite d'un départ manqué nous transpirions déjà à grosses gouttes afin de rester en contact avec le gros des bateaux. Objectif atteint car malgré notre départ " différé " et grâce aux encouragements de Diego, nous avons rattrapé les derniers bateaux en quelques minutes et réussi progressivement à gagner des mètres sur eux. Les bords à bords avec les solos, doubles et autres yoles étaient ce que nous recherchions et nous en avons eu pour notre compte. Grâce à la maîtrise, à l'intelligence et à la motivation du barreur, l'équipe est ensuite parvenue à conserver sa place au milieu de la flotte, n'étant devancée que par les gros bras de quatre masculins !  Néanmoins, la douleur se fit sentir petit à petit mais notre équipage a réussi à garder suffisamment d'énergie pour se laisser dépasser le tout avec classe et mérite pour enfin passer la ligne d'arrivée fatigués mais contents de cette expérience que nous n'oublierons pas de sitôt. Marins d'eau douce avez-vous dit? C'est exact. mais malgré leurs jambes lourdes et douloureuses à la fin de cette longue distance ces moussaillons sont prêts à réitérer l'expérience et se réjouissent d'affronter les flots!


Magda, Silvia, Mike, Gilles

  Régate de Cham    Cham, le 25 mai 2013

Après quelques heures de route, nous voici arrivés à Cham, un charmant village dont chacun prononce le nom différemment. Nos amis suisses-allemands ont tout bien organisé, ils ont délimité et attribué des places sur la pelouse pour chaque club participant. Notre place est malheureusement la plus éloignée des pontons, et il faut faire une marche arrière avec la remorque pour y accéder. Le terrain est détrempé par la pluie et nos amis de Morges en font les frais lorsque le bus du club dérape un peu sur la pelouse. N'ayant pas assez de places dans les voiture pour tout le monde, certains de nos compétiteurs ont du faire le trajet en train.

La journée de course commence dans le froid et sous la pluie, et de rares éclaircies ont agrémenté la journée.

En fin d'après-midi un orage impose une interruption du programme des courses d'une heure, et l'annulation de quelques épreuves, comme celle du skiff femmes (Juliette a fait le trajet aller-retour depuis Lausanne pour rien). Malgré les conditions difficiles, Yassin réussit à gagner 3 médailles dans la journée.

Les courses se terminent tard, tout le monde est trempé, et le bus qui a servi d'abri à la troupe est couvert de boue, dehors comme dedans, et ne sent pas la rose. On recharge la remorque et repart vers Lausanne en s'arrêtant à notre aire de repos habituelle, fort appréciée pour son buffet de desserts.


  Régate d'Essen    Essen, du 9 au 12 mai 2013

Jeudi, vendredi, samedi et dimanche furent des jours exaltants pour la fine équipe du LS.
Un week-end de courses dans la vague, que demander de mieux?
Le vent contre fut du rendez-vous du début à la fin des réjouissances,
Ici à Essen, dans la Ruhr, c'est à dire loin loin loin de Lausanne,
Et les vagues impressionnantes par leur hauteur et leur présence perpétuelle.
Tout se déroula parfaitement bien.
Tout ou presque!
Egaré dans la tempête et les tsunamis, Fred lança le boycotte de sa finale du samedi.

A contrario,

Guillaume ne souffrit aucune goutte grâce à son retard tout à fait calculé.
Au départ, le 4- de Vincent découvrit que perdre 5 longueurs en 200 m était possible.
Gut et Barnab prirent un jour de congé pour bien se préparer à affronter les croates en 4x.
Ne sachant qui choisir, Romain profita du week-end pour tester les deux Markus en 2x.
Étrange rencontre que fit Juliette dans sa ligne d'eau : un renard mort gonflé d'eau.

Evidemment intimidé, côtoyer des dizaines de médaillés des JO fut très motivant.
Nous nous en serions pas sorti sans notre cher Arnaud qui fit le coach et,

Surtout (!), fit des provisions de cookies.
Koala.
Insérons nous dans la tête de Fred après une course:
Frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite.
Frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, frite, glace.

Suite à la fin des courses, les suisses reprirent la route, certains dans le bus du Lausanne,
Et d'autre dans le bus VIP machine à café-salon intégré de la fédé.
N'oublions pas l'arrêt obligé au Burger King.
Inhibée d'acide lactique, nous sommes enfin arrivé à Lausanne au milieu de la nuit.
On se souviendra du magnifique buffet de déjeuner (sauf les poids légers bien-sûr ;)
Retrouvez vous même quel résultat fit Juliette! indice : elle est contente!

Bonne nouvelle! Vincent et Frédérique iront aux championnats d'Europe à Séville !!!


Vincent le moutonnier, Guillaume le poète et Juliette la conquérante

  Régate de Lauerz    Lauerz, le 27 avril 2013

Le réveil a sonné tôt pour certains rameurs dont le rendez-vous était à 6h30 au club. Dans le bus je n'est pas pu dormir à cause du stress ; c'était ma toute première régate. Après trois heures de trajet nous sommes enfin arrivés.

Sur place, les conditions climatiques étaient loin d'être parfaites (il pleuvait et il y avait du vent). A peine arrivé, Guillaume Graf s'est dépéché d'aller rejoindre son coéquipier suisse-allemand pour leur course en double. Nous avons déchargé la remorque et monté les bateaux pour les premières courses sous la pluie. Ensuite nous sommes allés nous mettre à l'abri dans la patinoire en attendant nos courses. Des remorques d'autres clubs ont pu se parquer à l'intérieur (où il y a normalement la glace). Les autres sont venus peu après avec Arnaud et Jean-René.

La première course était celle de Frédérique Rol avec Patricia Merz,et elles sont arrivées premières. Les courses se sont succédées et les médailles pour le Lausanne-sport aussi. Les cadets ont gagné toutes leurs courses. Mais les minimes garçons quant à eux n'ont malheureusement rapporté aucune médailles.

Nina et moi sommes arrivées premières en double. Emily, Anouk et Juliette sont arrivées toutes les trois premières en skiff. Fred a gagné sa course et Guillaume Sommer est arrivé deuxième dans sa série. Ivan et Léonard se sont classés deuxièmes en double. Au ponton, c'était l'anarchie. Le vent rendait les manoeuvres difficiles pour les bateaux qui partaient et venaient. Je suis aussi arrivé première en skiff mais j'ai eu de la peine à cause du vent et des vagues. Comme ma course était la dernière, tous les bateaux étaient déja démontés et nous sommes partis peu après, pour Lausanne.

Sur le trajet, nous avons soupé dans un Mövenpick. Arnaud a obligé tout les minimes à manger un dessert, alors que nous n'avions plus faim. Nous sommes arrivés au club vers minuit et nous avons déchargé la remorque. Puis tout le monde s'est dépêché de rentrer chez soi pour dormir.


Sabrina

  Stage de Pâques    Prague, du 31 mars au 12 avril 2013

Cette année, une fois de plus, notre stage d'entrainement eu lieu à côté de Prague pendant les vacances de pâques. Nous nous sommes donc donné rendez-vous à Genève le 31 mars vers les 11 heures.

Le vol s'est évidemment bien passé, tout le monde sous l'autorité de Yassin qui contrôla les petits minimes avec un grand sang-froid. A l'arrivée, René nous attendait souriant et nous avons rapidement constaté qu'il neigait dehors. Nous avons ensuite pris le car direction notre hôtel où nous attendait Arnaud qui était arrivé la veille avec les bateaux.

  Enfin arrivés à Merin, Arnaud nous a donné nos clés et nous sommes allés dans nos bungalows respectifs. Le soir, les minimes ont pu découvrir la fameuse nourriture tchèque, où l'huile coule à flot et les petites surprises culinaires, comme des raviolis au coulis de fraise. Mais heureusement cette nourriture bien riche nous permet de lutter contre le froid qui fut particulièrement intense cette année, avec des températures en dessous de 0 degré le matin pour la première semaine et parfois l'apparition de neige et aussi d'une fine couche de glace sur la Vlatva. Mais bon, sinon ce ne serait pas drôle!

Les premiers entraînements se sont déroulés dans la joie et le bonheur, l'occasion de découvrir de nouvelles sensations, comme l'impression de ne plus sentir ses doigts de pieds à la fin de la sortie, car il faut mettre les pieds dans l'eau rafraichissante de la Vlatva pour mettre les bateaux à l'eau. Avec un entrainement le matin et un autre l'après-midi, la sieste fut une des principales occupations de certains de nos rameurs durant le stage. Pour d'autres, un petit saut dans la piscine n'était pas de refus, et d'autres encore, ont passé des heures devant des séries télévisées.

Le soir, Arnaud nous permettait de regarder les videos et photos des entrainements afin de corriger certains points techniques. Puis, vers 22h, la petite visite traditionnelle d'Arnaud dans nos bungalows, peut- être surprenante pour nos petits minimes, afin d'y réclamer l'ordre et la discipline dans les chambres. Tout doit être plié et rien, je dis bien rien, ne doit trainer par terre. Bien sûr, cette tâche est parfois ardue pour nos rameurs, surtout dans le bungalow des cadets et juniors quand Gabriel et Tom ont quelques soucis de propreté et que l'air ambiant de leur chambre est à la limite de l'invivable. Ivan et Léonard ont , quant à eux, réussis à décourager Arnaud avec une chambre de plus en plus sale chaque jour, un record difficile à battre .

Jean-René arriva mardi afin de remplacer pour les entrainements René parti pour Prague.

Jeudi après-midi, ce fut notre première demi-journée de congé à Prague. Nous sommes passés par le pont de Charles, ainsi que dans une petite partie de la vieille ville puis les nouveaux venus sont restés avec les entraineurs pour visiter une tour tandis que les anciens avaient quartier libre pendant deux bonnes heures. Ils ne nous fallu pas plus de deux minutes pour visualiser le Burger-King le plus proche et pour nous y installer au moins  une demi-heure. Bien sûr, personne ne manqua de manger le fameux tredle, joyau de la gastronomie tchèque. Puis, vint enfin le moment tant attendu du spectacle; cette année, nous avons eu le privilège d' assister à une comédie musicale : Grease... mais en tchèque, au grand malheur de Tom, qui déjà toute la journée répétait les chansons en anglais. Mais le spectacle plut beaucoup à tout le monde.

Parlons maintenant des petits problèmes survenus durant le stage. Ce fut évidemment Tom qui eu le privilège de commencer: ce jeune cadet s'est malencontreusement fait une coupure sous le pied, qui s'est ensuite infecté et a du finalement aller faire un petit tour à l'hôpital de Prague. Durant l'absence d'Arnaud, il ne fallu pas longtemps aux cadets et juniors pour remettre une couche de désordre dans les chambres, je n'en dirais pas plus, ce qui se termina par une punition collective d'une heure de football dehors. L'autre problème fut que le bateau moteur d'Arnaud tomba en panne et que tout effort pour le refaire marcher fut en vain. René a du donc en louer un nouveau à Prague, mais qui n'arriva que le lendemain. Tom, réussit également à casser une vitre de notre bungalow en jouant au foot.

Mardi matin, pour notre deuxième visite, nous sommes allés dans une verrerie où Sabrina, Mathieu et Enzo ont eu l'opportunité de souffler du verre, nous y avons également acheté certains souvenirs. Ensuite, nous avons très bien mangé dans un restaurant tchèque près du château que nous voulions visiter. Un magnifique château sur une colline qui appartenait à l'archiduc François Ferdinand d'Autriche.

Puis arriva le dernier jour du stage, avant de s'envoler pour la Suisse, nous sommes passé par la cathédrale de Prague, toujours aussi belle. Puis nous voici de nouveau dans l'aéroport de Prague, un peu triste de quitter la Tchéquie mais content de retrouver un climat un peu plus chaud et le bon chocolat Suisse !

Bien sûr, durant ces deux semaines, les progrès ont été fulgurants pour nos jeunes rameurs du Lausanne-Sports Aviron et tout le monde s'est beaucoup amusé !


Eloi et Yassin

  Trials    Corgeno, du 5 au 8 avril 2013

Les compétiteurs du Lausanne-Sports Aviron ont passé leur week-end de Pâques à Corgeno, en Italie du nord pour concourir lors des sélections nationales, les Trials. Juniors, M23 et seniors ont donc essayé d'impressionner les sélectionneurs nationaux en bateaux courts (skiff et deux-sans barreur) d'abord, puis dans différentes combinaisons en bateaux d'équipes. Huit Lausannois sur neuf engagés ont été retenus pour disputer les premières régates internationales de la saison sous les couleurs de la Suisse dans leurs catégories respectives.
Une bonne partie des équipages sera alignée à la première régate nationale à Lauerz (Schwyz) les 27 et 28 avril afin de faire une première course dans ces nouvelles combinaisons. La régate internationale junior de Munich aura lieu du 4 au 5 mai sur le bassin olympique d'Oberschleissheim.
Les seniors, quant à eux, iront d'abord en Italie à Piediluco du 19 au 21 avril puis en Allemagne à la régate internationale d'Essen du 9 au 12 mai. Les meilleurs bateaux seniors auront comme premier objectif majeur les championnats d'Europe à Séville du 29 mai au 3 juin.

Voici une liste des bateaux retenus avec les Lausannois en:

 - Quatre sans barreur homme poids léger (LM4-): Vincent Giorgis, François Gallot, Silvan Zehnder et Daniel Wiederkehr

- Quatre de couple homme (M4x): Barnabé Delarze, Augustin Maillefer, Nico Stahlberg, David Aregger

 - Double homme moins de 23 ans (BM2x): Romain Loup, Roman Röösli

 - Premier Double femme poids légère moins de 23 ans (BLW2x): Frédérique Rol et Patricia Merz

 - Second Double femme poids légère moins de 23 ans (BLW2x): Adeline Seydoux et Juliette Jeannet

 - Quatre de couple homme junior (JM4x): Guillaume Graf, Mark Niedermann, Alex Von Allmen, Fabian Stählin.

Bien que tous ces équipages aient le potentiel de briller au niveau international, ils devront être convaincants durant la saison afin d'être sélectionnés pour les championnats du monde de leur catégorie respective.


Vincent

  Longue Distance     Mulhouse, le 10 mars 2013

Le dernier test longue distance de la saison a été organisé par la Fédération Suisse dimanche 10 mars, comme d'habitude sur le canal à grand gabarit à proximité de Rixheim. Cette épreuve était composée de deux courses de 6 kilomètres chacune, à quelques heures d'écart.

L'équipe du Lausanne-Sports Aviron qui a pris part à cette épreuve était composée de 16 rameuses et rameurs. Ceux qui devaient prendre le départ pour les premières courses étaient déjà partis la veille et avaient effectué le transport des bateaux, alors que les plus jeunes cadets et juniors qui prenaient le départ plus tard dans la matinée étaient partis de Lausanne tôt, le matin même. Lors du trajet vers le plan d'eau, la pluie battante avait fait craindre une journée difficile et chacun se préparait à affronter les éléments, à être mouillé et couvert de boue. Finalement, la pluie se calma et la météo fut plutôt clémente, avec un temps gris et nuageux le matin, mais de larges éclaircies l'après-midi.

Le matin presque tous les rameurs du club prenaient le départ de la course en skiffs, seul Vincent était inscrit en deux sans barreur. Comme les bateaux qui s'affrontent partent l'un après l'autre à intervalles pas toujours très réguliers, il est généralement difficile de juger de la qualité de sa prestation dès la fin de la course, et chacun reste dans l'attente du résultat qui est seulement publié tard dans la soirée.

Sur le moment, on peut être satisfait de ne pas s'être fait dépasser ou d'avoir creusé l'écart avec l'athlète suivant, mais il est assez rare lorsqu'on part parmi les premiers concurrents de sa catégorie de dépasser un adversaire.

Pour les courses de l'après-midi, la Fédération Suisse a souhaité voir un certain nombre de rameurs prendre le départ en deux de couple ou en deux sans barreur, ainsi Augustin, Barnabé, Guillaume Sommer, Adeline et Frédérique ont pu démonter leur skiff dès la mi-journée et ont ramé avec le coéquipier qui leur était assigné. Certains clubs sont partis dès la pause de midi, et près d'un quart des rameurs qui avaient pris le départ le matin n'ont pas participé aux courses de l'après-midi. Les courses de l'après-midi se sont succédées pour les divers rameurs de notre club, sans problèmes majeurs, même pour Guillaume Graf qui a réussi de justesse à éviter la pile du pont situé au niveau des pontons d'embarquement en raclant bruyamment sa rame sur le bord de béton.

Les courses terminées, le chargement de la remorque a commencé. Comme d'habitude, ayant des rameurs dans presque toutes les catégories, nous sommes l'un des derniers clubs à repartir.

Les résultats de ces deux courses est excellent pour nous séniors, même pour Romain qui réussit à battre Augustin sur la course en skiff tout en se plaignant d'avoir des douleurs lombaires depuis trois jours.


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  Championnats Romands d'Ergomètre    Vevey, le 3 mars 2013

Les Championnats Romands d'Ergomètre ont eu lieu à Vevey le dimanche 3 mars. Comme chaque année les rameurs romands s'affrontent lors d'épreuves individuelles le matin et de courses par équipe l'après-midi.

Les épreuves individuelles se courent sur une distance qui dépend de la catégorie d'âge des rameurs, et ce sont les plus jeunes qui ont eu l'honneur de commencer cette journée, lors de la course des Benjamins dont le départ a été donné vers 8h30. Missia Denys, dont c'était la première participation à une compétition d'ergomètre, remporte cette course en battant tous les garçons du même âge. Les épreuves individuelles se sont succédées jusqu'à midi dans la clameur des spectateurs encourageant les compétiteurs, et les rameuses et rameurs du Lausanne-Sports Aviron ont généralement obtenu de bons résultats, plusieurs remportent l'or dans leur catégorie respective: Mathieu Orthmann chez les minimes garçons, Dima Farra chez les juniores femmes, Guillaume Graf chez les juniors hommes, Adeline Seydoux chez les séniores femmes, Augustin Maillefer chez les seniors hommes et Bettina Schaeffli chez les masters femmes. Augustin Maillefer et Bettina Schaeffli battent tous deux le record romand, Augustin en catégorie séniors hommes en terminant sa course en 5:54.9,

et Bettina en catégorie masters femmes en 3:34.5.

Pour les épreuves par équipe qui ont commencé après la pause de midi, il a été nécessaire de remanier légèrement les équipes du club inscrites dans les catégories minimes et cadets en raison du forfait de quelques jeunes rameurs du club malades ou blessés. Nous avons donc du mélanger minimes garçons et filles pour que tout le monde puisse participer, et même demandé à certains de participer à deux courses par équipe dans des catégories d'âge différentes. A nouveau les rameuses et rameurs du club ont produit d'excellentes performances et fait le plein de médailles dans la cérémonie de remise des prix qui a clôturé la journée. Sabrina Anthonipillai réussit en particulier à remporter 3 médailles lors de cette journée, en participant brillamment à deux courses en équipe.

Pour rompre avec la tradition, ce n'est pas une paire de rames qui a été offerte au club vainqueur cette année, mais un ergomètre, et c'est une fois de plus le Lausanne-Sports Aviron qui remporte le classement des clubs.


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  Stage à Séville    Séville du 4 au 14 février 2013

La citation de la semaine, Arnaud, tirée du film Nikita avec Jeanne Moreau : "Souriez, Cela ne vous rend pas plus intelligente, mais c'est plus agréable pour ceux qui vous regardent".

Afin d'échapper au grand froid de la Suisse, six lausannois ont pris la direction du sud par les airs et deux courageux ont pris la route car une bonne dose d'adrénaline est indispensable pour pimenter notre séjour. La chambre d'hôtel est malgré tout restée un rêve mais nos vaillants conducteurs étaient préparés au pire, en s'équipant d'un magnifique gyrophare...  spéciale dédicace à Arnaud et Fred pour le trajet !

Ce n'est pourtant pas qu'en roulant que les frayeurs se déroulent, Juliette nous l'a prouvé puisque dès notre arrivée à Genève, sa carte d'identité était échue depuis août. Mais après émotions, l'avion décolle, tous à bord !

Arrivés sur place, tout bien installés, rien n'avait changé et les ponts étaient (malheureusement) toujours en place. Nous étions donc fin prêts à encaisser les kilomètres et les séries pas plus basses que 36 coups/minutes sous les ponts !

Toujours le même rituel d'entrainements, B2, B1, B2, B1 et un programme surprise avant le demi jour de pause. Pour vous aider à imaginer, une surprise, selon Arnaud est le contraire d'une surprise dans un oeuf Kinder ; dur mais juste! (spéciale dédicace à Romain).

Pendant notre séjour, nous avons rattrapé notre quota hivernal de glaces, de salami, d'oignons, de citrons, de pain toast, et de soleil. Graf a d'ailleurs succombé à la chaleur, ou à la fatigue, nul ne le saura, en défiant les lois de la gravité et en échouant ; en d'autres termes, il finit mouillé !

Chaque année, nous progressons sur l'eau, mais pas seulement ! L'optimisation des étendages (hélas, pas l'odeur chez les garçons), la diversité des repas, et même l'apparition de desserts ou du moins de tentatives sucrées, en témoignent.

Pour donner un peu congé à notre chef cuistot Fred H., nous avons été séduits par la culture andalouse et avons dégusté toutes sortes de tapas dans un petit coin à l'ombre de la cathédrale.

Nous avons aussi eu le plaisir de partager un tiramisu extraordinaire suite à une rencontre fortuite d'autres lausannois... En effet, dix universitaires du club faisaient un périple espagnol pour profiter du soleil et de ce superbe plan d'eau, cette année sans trop de vent.  Malgé la "distance" qui séparait nos deux logements qui aurait pu nous décourager, cela en a valu la chandelle !

Grâce à son nouveau vélo de pointe, Arnaud a pu faire ses 300 kilomètres le long du Guadalquivir sans abandon pour cause de crevaison ! Ces nombreux tours de pédale ont d'ailleurs dû stimuler sa créativité, à tribord, artistique, avec notamment la photo du jour, et à bâbord, sportistique puisque le dernier jour,  Arnaud nous avait concocté une spécialité explosive. Comme on dirait, c'était la goutte d'eau qui fit déborder le vase, ou plus précisément, le coup de rame qui fit déborder le Guadalquivir !

Nous reviendrons, c'est certain, vérifier le mythe des suédoises...


Adeline et Frédérique, ou l'incarnation de la fatigue.

  Swiss Indoors    Zug, le 26 janvier 2013

Comme chaque année à la fin janvier, les Swiss Rowing Indoors ont mis en scène les meilleurs rameurs du pays pour un show de puissance et de sueur. Cette 25ème édition a vu un record d'affluence avec 525 inscrits et fait également partie intégrante du système de sélection de la fédération suisse des sociétés d'aviron.

La première médaille obtenue par un rameur du LS Aviron est venue des épreuves juniors (M19), Guillaume Graf signe une belle deuxième place dans un temps de 6:24.3. Il se positionne clairement comme le deuxième junior du pays, de bonne augure pour les sélections en vue des championnats du monde junior.

Chez les poids légères, Frédérique Rol signe une grande performance en enlevant le titre dans un temps de 7:23.3. Son premier titre au niveau national vient récompenser son engagement à tous les entrainements. Juliette Jeannet finit 5ème dans cette même catégorie.

Adeline Seydoux enlève de son côté la médaille d'argent chez les femmes. C'est une excellente performance pour celle qui va tenter de courir dans la catégorie poids légère cette saison, elle montre ainsi à la fédération que son niveau physique est excellent.

La course la plus spectaculaire fut celle des hommes poids légers, en effet, une rare densité à ce niveau a permis une course très serrée.

C'est Simon Schürch (Seeclub Sursee), membre du quatre sans poids léger qui a fait 5ème aux jeux olympiques cet été. La quatrième médaille de l'après-midi pour le LSA est venue de Vincent Giorgis, dans un temps de 6:14.1, il gagne la médaille d'argent. Cette performance le place idéalement dans les sélections à venir.

Dans la catégorie reine des hommes poids lourds, un nouveau champion suisse était attendu après les 13 victoires consécutives d'André Vonarburg (Seeclub Sempach), jeune retraité. C'est Augustin Maillefer, qui a tenu son rôle de favori. Il a réalisé une magnifique course avec un sprint final impressionnant de mental et de puissance. Dans un temps de 5:56.1, il réalise de loin son meilleur score. Il montre qu'il a très bien digéré ses premiers jeux olympiques et qu'il a de l'ambition pour la suite. A noter aussi la quatrième place de Barnabé Delarze, encore junior l'année passée.

C'est donc avec deux titres nationaux et trois médailles d'argent que le LSA a quitté Zug, c'est de loin le meilleur bilan jamais réalisé par le club aux championnats suisses d'ergomètre.


Vincent

  Mérites Sportifs Vaudois    Nyon, le 6 décembre 2012

En ce jeudi 6 décembre s'est déroulée la traditionnelle cérémonie annuelle des mérites sportifs vaudois au théâtre de Marens à Nyon. Le Lausanne-Sports Aviron a eu l'honneur de compter trois de ses membres parmi les candidats aux prix décernés lors de cette cérémonie. Le club connaissait déjà les mérites vaudois puisqu'il a reçu le titre du "meilleur club vaudois 2007", mais c'est une première d'avoir des nominations individuelles.

Tout d'abord Augustin Maillefer a reçu le prix du meilleur sportif vaudois 2012. Cette récompense salue sa participation aux jeux olympiques de Londres à la nage du quatre de couple suisse. Il est le plus jeune rameur suisse à avoir participé aux jeux olympiques et compte bien ne pas s'arrêter en si bon chemin. Il est déjà reparti sur un rythme d'entrainement infernal puisqu'il effectue son école de recrue comme sportif d'élite à Macolin. Ce prix va ainsi l'encourager pour l'hiver qui s'annonce.

Juliette Jeannet faisait partie des trois candidats désignés pour devenir l'espoir vaudois 2012.

C'est une belle reconnaissance pour celle qui est devenue vice-championne junior d'Europe en skiff à Bled, Slovénie et qui a de plus réalisé de bons championnats du monde junior à Plovdiv, Bulgarie pour gagner un belle 10ième place. Après son titre d'espoir romand féminin 2011 décerné par l'aide sportive suisse, cette nomination, l'encourage à continuer à donner le meilleur d'elle-même pour la saison à venir.

Finalement, René Libal est très honoré de recevoir le prix du dirigeant sportif vaudois 2012. C'est une belle récompense pour celui qui est actif dans notre club depuis de nombreuses années. Son engagement et sa ténacité ont permis au club de se développer et de former des centaines de rameurs autant loisir que de compétition. Sans lui le club n'aurait probablement jamais obtenu le titre de meilleur club suisse qu'il détient depuis 6 ans.


Vincent

  Journée Romande    Schiffenen, le 10 novembre 2012

Rendez–vous de bonne heure au club et c'est parti pour le magnifique lac de Schiffenen, au milieu de la campagne Fribourgeoise. On ne peut pas dire que le soleil était, lui, au rendez-vous, car avec de la pluie et de la boue toute la journée, ce n'était pas un temps idéal pour bronzer... Malgré le mauvais temps, le lac était calme. Après avoir déchargé la remorque, nous avons mis les bateaux à l'eau et les premières courses ce sont bien déroulées.

Après l'effort, il y a eu le moment de manger, et là, Arnaud avait pris tout pour faire des croque-Monsieur (même les toaster!). Une fois régalés et reposés, nous sommes retournés sur le lac pour les dernières courses. Puis nous avons démonté les bateaux et les avons chargés sur la remorque pour retourner au club.

Ma première régate... un souvenir inoubliable !


Pierre

  Match TERA    Schiffenen, les 20 et 21 octobre 2012

Cette année, c'est la Romandie qui a organisé le Trophée Européen des Régions Alpines opposant l'Italie (Piémont / Lombardie), la France (Rhône Alpes/Aquitaine) et la Suisse (Tessin/Suisse romande). Le plan d'eau miroitait et le soleil était au rendez vous à Schiffenen puisque l'on a pu ramer en body au mois d'octobre !

La romandie était inscrite dans toutes les catégories. En effet on a même pu voir de la pointe chez les filles... Ce qui peut parfois être assez drôle... Grâce aux seniors hommes qui remportent le quatre de couple et le huit, les romands finissent deuxième au classement des regions. Les autres bateaux ont encore quelques progrès à faire... 

Les courses ont été plutôt serrées, du moins d'un point de vue directionnel...Les collisions, avec les bouées ou les autres bateaux ont eu lieu à peu près à chaque course! Ce qui pimentait la vie des spectateurs et permettait à Max d'animer ses commentaires ! 

La bonne humeur était elle aussi au rendez vous puisque même Fred s'est mis à faire des blagues du type 'Augustin' notamment avec une histoire de Jumelles qui faudrait prendre.

 Demandez lui les détails. Louise a également voulu marquer les esprits en faisant une magnifique chute en portant des chevallets... Rebecca, quand à elle, a tenté d'imiter Zac Purchase mais ayant mal préparé son coup, la roue de son siège a giclé juste avant le départ de la course ... Comme quoi ce n'est pas si facile que cela en a l'air ! 

Bref mis a part ces quelques mésaventures, tout s'est bien passé! Merci à Max et Édouard pour l'organisation et à tous ceux qui ont rendu ces deux jours possibles. On se réjouit de défendre les couleurs de notre belle région l'an prochain! 


Frédérique

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