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  Se balader sur d'autres lacs    Mars 2024

Qui n'a pas rêvé de ramer sur les lacs de Joux, de Neuchâtel, de Bienne, de Schiffenen ou de Morat? Comme la Com'rando ne peut pas organiser toutes ces évasions chaque année, on profite des sorties ‘ARA baladeurs' qui offrent cette belle opportunité de ramer ailleurs en Suisse romande. Un samedi sur deux pendant la belle saison, des clubs d'aviron romands proposent en effet des sorties à tour de rôle. 

Une vingtaine de rameurs et rameuses des autres clubs vont donc sortir ensemble, encadré/es par des membres du club qui invite. Une super occasion de découvrir des jolis coins un peu partout: la très belle plage d'Yvonand, parfaite pour une baignade depuis le club d'Yverdon, le charme montagnard du lac de Joux, la vue sur la Savoie depuis Montreux... On découvre aussi d'autres habitudes, comme à Bienne où l'on sèche les pelles après une sortie (ainsi que les bateaux bien sûr...), ou au lac de Joux, où il faut mouiller les manchons en bois pour arriver à tenir les rames sans que les doigts glissent! Sans compter les mille et une versions de la mise à l'eau des bateaux. 

Et encore: c'est aussi une manière de rencontrer d'autres passionné/es de l'aviron, et de profiter de l' hospitalité des autres clubs. Qui dit sortie ARA dit aussi apéro, et les stars sont les membres du club de Neuchâtel qui ont même organisé un apéro sur l'eau: voir les pelles adaptées ci-dessus en photo! Mais partout les rameurs et rameuses sont créatifs/es: si le brouillard est trop épais pour ramer à Yverdon, Morges accueille spontanément sous son soleil le groupe ARA resté en rade.

Tandis qu'à Fribourg, avant et après la rame jusqu'à la digue de Schiffenen, on ne parlera pas du tout aviron, mais envahissement du club par les loirs... 

Depuis peu de temps, il y a même une sortie proposée à Zurich par le club romand de la ville pour ceux qui veulent passer une fois devant la maison de Tina Turner ou juste profiter d'une belle balade en Suisse alémanique. 

Pour participer, rien de plus simple: il faut choisir une sortie dans le programme de l'ARA, et contacter Denise qui inscrit les membres de notre club. 


Gundula

  Frédérique Rol raconte sa vie de compétitrice    Mars 2024

Frédérique nous a accordé un peu de son temps pour qu'on puisse en savoir plus sur elle, son parcours et son quotidien. Elle se connecte avec nous depuis Séville, où elle passe tout le mois de février pour poursuivre ses entraînements.

Salut Frédérique, est-ce que tu peux nous raconter ton parcours? Comment as-tu découvert l'aviron?
Au début, je faisais du plongeon (eh oui j'aime les sports de niche!), mais je n'aimais pas trop l'ambiance. Je suis arrivée au Club fin 2008, quand j'avais 15 ans, et j'y ai tout de suite trouvé une équipe de jeunes très motivés. J'ai pu profiter de cette belle dynamique d'équipe pour progresser vite et en 2011 j'ai pris part aux Championnats du Monde Juniors. C'est à cette occasion que j'ai rencontré Patricia (Patricia Merz, sa coéquipière). Depuis, nous avons ramé ensemble en double poids léger en nous entraînant avec la Fédération suisse d'aviron à Sarnen, et en 2021 nous avons pris part aux Jeux olympiques de Tokyo où nous sommes arrivées 7e dans notre catégorie.

Et après Tokyo?
C'était une période charnière. Je ne savais pas si j'avais envie de continuer à ramer. Ni moi ni Patricia nous voyions retourner à Sarnen pour nous entraîner avec la Fédération suisse. J'ai alors suivi une formation en préparation mentale et j'ai travaillé pour Swiss Triathlon. Depuis l'automne 2022, je me suis remise à 100% aux entraînements, et avec Patricia nous avons formé une équipe privée (voici leur site: www.team-mero.ch). Ça a été une vraie bataille pour trouver les bons entraîneurs et les fonds nécessaires, mais cela nous a permis d'avoir plus de flexibilité et nous avons appris à être beaucoup plus autonomes et à nous responsabiliser.

A quoi ressemble maintenant ta semaine type ?
Nous avons 2, parfois 3, entraînements par jour avec une journée de congé par semaine. Le matin nous sortons sur l'eau pour environ 2 heures, et l'après-midi c'est souvent de la musculation, du vélo ou de l'ergomètre. Je m'entraîne entre Lausanne et Varèse (IT). A Varèse nous avons été très bien accueillies, c'est un grand club avec beaucoup de moyens. Il y a beaucoup d'équipes internationales qui viennent s'y entraîner et cela nous a permis d'avoir des échanges très enrichissants. Le côté humain et le partage sont très présents. En Suisse, tout est très axé sur la performance. À Varèse, j'ai eu un déclic: la performance, c'est une chose, mais le plaisir aussi!

Fais nous rêver: combien de kilomètres rames-tu par année?
Hahaha! Environ 6000 sur l'eau, mais les années passent et ne se ressemblent pas! Cela dépend donc de chaque saison, entraîneur et condition physique.

Et avec Patricia, quelle est votre relation en dehors de l'aviron?
Nous sommes très liées! Nous partons souvent en vacances ensemble et avons fait un tour en vélo jusqu'à Vienne. Nous partageons beaucoup, mais nous faisons aussi attention à prendre nos moments. Je trouve que nous avons toujours fait preuve de beaucoup de respect, bienveillance et patience l'une envers l'autre. Ensemble nous parlons suisse-allemand, même si Patricia parle aussi le français. Patricia est plus superstitieuse que moi, mais nous avons toutes les deux des routines avant une compétition qui nous permettent de nous mettre dans les conditions de course.

  Nous avons également des routines en commun pour nous synchroniser et sentir notre énergie!  Nous portons toujours un bracelet brésilien aux couleurs préférées de Robin (leur ancien entraîneur malheureusement décédé en 2022).

Qu'est-ce qu'il faut pour arriver à votre niveau?
Je crois que le principal, c'est d'avoir du plaisir dans ce qu'on fait, de la patience et d'être bien entouré. C'est très important d'avoir une équipe et des coachs dans lesquels on a confiance. J'ai toujours pu compter sur le soutien de Patricia, de ma famille et de mes amis, et puis aussi de mes sponsors. Thermoplan est notre sponsor principal, mais le club m'a aussi toujours donné un soutien important, non seulement financièrement, mais aussi au niveau humain.
Et puis clairement il faut aussi du talent, du physique et de la discipline! Par exemple, nous ramons en poids léger, c'est-à-dire que pendant la saison de compétitions nous devons maintenir notre poids de 57 kg. Je ne suis pas un régime strict, mais j'ai développé des habitudes alimentaires saines. Par contre mon anniversaire tombe en mai, en plein pendant la saison donc il faut parfois improviser une autre sorte de gâteau ou fêter un peu plus tard! 

Et comment tu te vois pour la suite?
Pour l'instant je suis focalisée sur la saison olympique. Cependant, j'ai toujours eu besoin de faire quelque chose à côté des entraînements pour mon équilibre. J'ai développé une plateforme en préparation mentale pour pouvoir soutenir des athlètes et mettre à profit mes années d'expérience dans le sport de haut niveau. (https://aheadperformance.ch/). 
L'année post-olympique sera sûrement une année de relâchement, où l'aviron ne sera pas au centre. J'ai le projet de faire un long tour à vélo à travers l'Europe (je cherche des gens motivés pour m'accompagner!) et j'aimerais m'investir encore plus dans ma plateforme en préparation mentale. En général, je me réjouis de pouvoir être à nouveau plus spontanée et d'avoir moins de discipline et d'organisation dans ma vie.

Et pour conclure, un petit mot pour la jeunesse du club ?
Ecoutez votre bateau, faites-vous confiance et surtout écoutez Arnaud et Fred!


Propos recueillis par Delphine & Laura

  Le Beach Sprint débarque au LSA    Mars 2024

LES ORIGINES
Eliott Sefaranga et Thomas Rywalski, deux rameurs de notre club, sont fascinés par le Beach Sprint. Eliott nous est bien connu comme responsable matériel et Thomas est impliqué dans le comité d'organisation de Léman-sur-mer. Pour mettre sur pied une régate, il faut s'associer à des personnes prêtes à investir beaucoup de temps et d'énergie. Un autre rameur du LSA, Dawson, a signalé son intérêt ainsi que Zoé et Kyra du Rowing Club, Margaux du Forward Rowing Morges et Antoine et Eloi, deux camarades d'études de Thomas. Depuis décembre 2023 déjà, cette équipe se réunit chaque deux semaines pour préparer la régate.

LA MISE EN OEUVRE
Comment s'y prendre? Quel doit être le déroulement d'une telle régate? L'équipe trouve les règles sur le site de worldrowing, les étudie, demande des conseils à Claude, président du club d'aviron de Thonon et chef de course de Léman-sur-mer, qui répond avec plaisir. Eliott et Thomas prennent les choses au sérieux: ils cherchent à s'inscrire à une régate de Beach Sprint au printemps pour acquérir de l'expérience. 

LA COURSE
Comment se déroule donc un tournoi de Beach Sprint? Les compétiteurs s'affrontent deux par deux sur une plage de sable. Au sifflet de départ de l'arbitre, ils courent 15-50 m selon la plage, pieds nus vers le lac. Arrivés dans l'eau, ils montent rapidement dans leur bateau (solo ou double) qui est tenu par deux assistants, pour ensuite ramer les 250 mètres du parcours délimité par trois bouées qu'il faut contourner rapidement et avec habilité. Comme une espèce de slalom. De retour à la plage, ils sortent du bateau et courent le plus vite possible vers la ligne d'arrivée où ils doivent appuyer chacun sur leur buzzer pour finir la course. Le tournoi commence par une course éliminatoire dans chaque catégorie pour déterminer les 16 rameurs ou rameuses les plus rapides qui participeront à la suite. Ensuite il y a les 8 huitièmes de finale, les 4 quarts de finale, et ainsi de suite jusqu'à la finale.

Même si chaque course dure juste 2-3 minutes, c'est un énorme effort pour les athlètes: il faut garder ses forces pour les finales. Cette succession de sprints jointe au plongeon sur le buzzer rend cette discipline spectaculaire et accessible au public. C'est précisément pour ces raisons qu'elle fera partie des Jeux olympiques à partir de 2028. 

LES DÉFIS
La plage: C'est là que  les choses deviennent difficiles. Pour l'heure, l'équipe d'organisation est en pleine négociation avec la ville de Lausanne et les communes de St-Sulpice et de Préverenges pour trouver une belle arène pour le tournoi. Croisons les doigts!
Le chronométrage: La mise en place d'un chronométrage efficace en raison des courses qui se succèdent rapidement n'est pas évidente! Et en plus, il faut trouver des buzzers qui tiennent solidement dans le sable.

Bref, on peut s'attendre à un tournoi palpitant et dynamique pour les participants et les spectateurs ! Si nous avons éveillé votre curiosité, allez regarder cette vidéo.


Cornelia & Gundula

  Dans les coulisses de la régate Léman-sur-mer    Septembre 2023

Comment s'organise une régate ? Plus précisément celle qui va avoir lieu ce 14 octobre, Léman-sur-mer ? Quels sont les dessous d'un tel événement ? Fanny, Natacha, Lauriane, nous ont raconté les soucis, les découvertes, les incontournables. 
En résumé, 12 éléments qu'on ne soupçonne pas forcément !

1. Très casse-pied : Gonfler les bouées. Oui, pas de parcours sans bouées, et celles-ci, empruntées au club de Thonon et au club de voile de Vidy, se laissent très mal gonfler avec notre compresseur, beaucoup trop lent. Donc après tâtonnements, recours au compresseur de Claude. Qui est Claude ?

2. L'homme providentiel : Claude Dubouloz, président du club de Thonon. Organisateur des championnats du monde d'aviron de mer 2017, des championnats de France 2013, de la régate des neiges qui a lieu tous les hivers (mais pas le dernier), il est notre soutien en tout. Car il sait tout, il sait tout faire. C'est le chef de la course... Sans lui, pas de Léman-sur-mer.

3. Très casse-pied bis : Installer le système de signal de départ visuel sur le bateau start. Car pour donner le départ, il y a non seulement les klaxons (qu'amène Claude et qui peuvent s'avérer tout à coup aphones, oui oui ça arrive), mais l'abaissement de trois (petites) bouées, ou d'une puis de deux... y en a trois en tout !). Eh bien ce système de hissage est supercompliqué, et le club de voile de Vidy qui fournit le bateau-start emploie un autre système pour ses régates. Donc arrachage de cheveux... (mais au final, ça joue).

4. Mille ressources à dénicher : Des bateaux à moteur pour les arbitres, accessoirement des pilotes de bateaux à moteur pour les conduire! On demande aux copains... on trouve... (Merci Mike, Cornelia) + des plongeurs pour le sauvetage (mince ! ça tombe mal pour eux avec les vacances scolaires...) + des bénévoles, des bénévoles et encore des bénévoles, pour l'accueil des concurrents, pour la cuisine, et pour... la borne ! Oui il faut aller baisser la borne qui bloque l'entrée ET la sortie du port et du parc. Pour cela, il faut une carte et donc un humain (Lauriane et Natacha aimeraient bien avoir du renfort...) qui la tienne, et qui, généralement, attend... car personne (constructeurs, livreurs) n'arrive à l'heure précise et tout le monde part en décalé.

5. Le chemin de l'ambulance à définir : Eh mais c'est vrai, par où pourrait-elle bien passer ? entre les bateaux ? les chariots ? Toutes les possibilités ont dû être réfléchies. Finalement, la personne évanouie ou mal en point – qui se sera pris une rame en travers de la tronche ou brûlé la main avec un hamburger en feu – sera amenée sur un brancard sous la grue du port de Vidy... où foncera l'ambulance. (Un scénario signé Florent, pompier au civil).

6. Très casse-pied (ter) : La gestion du bordel administratif... Il y a les inscriptions, et la procédure (qui change chaque année) passe par le logiciel de la fédération suisse, le Regasoft. Quid des inscrits étrangers ? Eh bien il faut adapter... Le tout doit être compatible avec le logiciel de chronométrage et de gestion des résultats qui porte le doux nom de Crewtimer. C'est pas un p'tit boulot. Tout doit aller supervite. Heureusement qu'il y a des informaticiens qui rament... (Jean-David, Sofia)

7. La question (encore) en suspens : Est-ce que les deux bouées du parcours prévu qui mordent sur la route de la CGN (horaires d'automne) vont gêner le capitaine ? On attend sa réponse. Plutôt son OK... Trois semaines avant la régate : ouf, c'est bon ! Le capitaine a promis d'éviter les petits bateaux à rame qui seront dans sa zone...

8. L'exploit qu'on peut s'éviter : Amener la yole Plume de la Nana sur son charriot, depuis Ouchy via la route ! Cela a été tenté l'an dernier, mais des obstacles insurmontables s'étant présentés devant la piscine de Bellerive, Plume (qui fait son poids) a dû être ramenée à son point de départ pour filer sur l'eau derrière un bateau moteur... tandis que le charriot repartait à vide tiré par 4 bras même pas particulièrement musclés et arrivait au LSA. Tout ça pour un charriot !

9. Le plaisir insoupçonné : Chiller dans la cuisine du voisin Rowing Club, qui a une vue magnifique sur le lac, où tout est en miroir par rapport au LSA et où les escaliers tournent vers la droite. Vraiment cosy!

10. Un problème de sous : Ah la buvette ne désemplit pas ! Mais les gens n'ont plus de cash ! Et ne ramènent pas les consignes... Quel stress !

11. Et tout le reste : choisir les goodies, prévoir les menus du repas des arbitres, loger les officiels qui viennent de loin, trouver comment les cocoler pour qu'ils reviennent l'année prochaine, chercher des sponsors, trouver suffisamment de coques pour tout le monde, faire de la pub, de la pub et encore de la pub pour faire venir des équipages, harceler la presse pour qu'ils parlent de notre belle régate...

12. Et la régate ? Elle court la régate ! On pousse, on se cloque, on s'essouffle, et on ne pense guère aux bonnes âmes – Fanny, Gundula, Lauriane, Marie, Natacha, Romain, Sofia, Thomas – qui depuis des semaines pilotent l'événement...


Loyse

  Interview de Romain, Président du LS Aviron    Lausanne, le 25 juin 2023

Qu'est-ce que tu fais dans la vie?
Je suis géographe de formation et suis actuellement en train de poursuivre un doctorat en géographie quantitative et statistiques. Le principal objectif de ma thèse est de mener des recherches sur les données spatiales, de les analyser en utilisant des modèles statistiques et de les visualiser de manière claire, notamment à travers la création de cartes thématiques. 
Ma dernière publication soumise concerne l'estimation des flux de passagers entre les origines et les destinations dans un réseau de transports en commun, en se basant exclusivement sur des données de montées et de descentes des passagers. Dans mon poste actuel, je suis également chargé de superviser les travaux des étudiants, tant à l'oral qu'à l'écrit, de donner des cours et de répondre aux questions lors des séances de travaux pratiques.

Pour toi c'est quoi, l'aviron?
Pour moi l'aviron est avant tout un sport très complet, qui permet de solliciter l'ensemble du corps sur le plan de l'endurance. La synchronisation des bateaux d'équipe offre la possibilité de développer la confiance mutuelle et de trouver le moment parfait pour faire avancer le bateau ensemble. Quant au skiff, il permet de se confronter uniquement à soi-même et d'éprouver la satisfaction de faire glisser le bateau de manière toujours plus efficace, en identifiant les aspects personnels à travailler.
L'aviron m'a également offert de belles rencontres qui m'ont permis d'évoluer et de mûrir. J'ai eu le plaisir de ramer en tant que jeune homme, de participer à des compétitions et de rencontrer des amis pour la vie. Ressentir l'adrénaline au moment du départ d'une course et le sentiment de la victoire après en franchissant la ligne d'arrivée ont été des moments inoubliables. Plus tard, j'ai également pu découvrir une autre facette de l'aviron, en transmettant ma passion aux jeunes rameurs, en tant que vice-président, puis comme président du club. J'ai également eu l'opportunité de pratiquer l'aviron d'une manière différente de la compétition, et à travers cela, j'ai également rencontré des personnes formidables.

En m'investissant, c'est une manière de rendre au club ce qu'il m'a donné.
Il y a aussi eu des moments plus difficiles, comme ces entraînements auxquels on n'a pas envie de se rendre, lorsque les jambes brûlent sur un test sur l'ergomètre ou encore la déception d'une mauvaise course. Cependant, ces moments m'ont aussi beaucoup appris ! J'ai l'impression que l'aviron possède de multiples facettes et qu'il est toujours possible de trouver une autre forme de ce sport qui nous convient !

Un beau souvenir d'aviron?
Tellement de beaux souvenirs !
Par exemple, lors de ma participation à la Head of the Charles avec Vincent Giorgis, nous sommes arrivés vers 21h à Boston en avion et avons participé à un entraînement à 6h du matin le lendemain. Notre premier lever du soleil américain s'est déroulé sur la Charles river dans un 4x. Rien de plus magnifique que de découvrir cet endroit merveilleux de cette manière !