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Horaire d'hiver:

Mercredi

18:30-20:00 Ergomètre

Samedi

15:00-17:00 Aviron

Dimanche

10:00-12:00 Aviron

Horaire d'été:

Mardi

18:30-20:30 Aviron

Jeudi

18:30-20:30 Aviron

Samedi

10:30-12:30 Aviron

Dimanche

10:00-12:00 Aviron


Calendrier 2014

Régates Régionales

24 janvier

Championnats Rom. d'Ergo, Vevey

13 février

Cross, Lausanne

16 avril

Critérium Lausannois

29 mai

Schiffenen

1 octobre

Championnats Romands, Divonne

2 octobre

régate de Divonne

Voyages

à définir

Préparation Voga

15 mai

Vogalonga

à définir

Descente de la Vltava

Festif

13 janvier

Assemblée Générale

14 mars

Ouverture de saison

18 mars

Présentation prog. Rando

16 mai

Journée de nettoyage

26 juin

Soirée Championnats Suisses

jeudis de juillet-août

BBQ

La "randonnée" regroupe les membres de notre club qui rament régulièrement ensemble pour profiter de la nature et participer ensemble à des évènements d'aviron loisir en Suisse et en Europe. Notre club favorise l'activité sportive en équipe, et en principe, les nouveaux membres sont intégrés dans des bateaux d'équipe et rament pendant les horaires fixes (voir ci-dessus). Si vous avez envie de pratiquer l'aviron comme sport de loisir, la page "apprendre" vous renseigne sur les cours. Si vous savez déjà ramer, venez simplement nous voir une fois au club pendant les horaires de la randonnée.

ARCHIVE 2016
Cliquer ici pour quitter l'archive 2016
  Longue Distance Lausanne-Vevey    Lausanne, le 25 septembre 2016

Alors qu'il existe de très jolis bateaux à vapeur, sillonnant le Léman dans un décor de carte postale, sur lesquels le trajet Lausanne Vevey s'effectue bien confortablement assis, en sirotant un café ou un verre du vin local - (dont on admire les vignes au passage) - alors qu'il est possible de faire le trajet disais-je en arrivant tranquillement  à Vevey en profitant du panorama, une bande d'hurluberlus en collants, casquette, lunettes de soleil,  le visage luisant de crème solaire ont choisi de faire ledit trajet inconfortablement assis sur des sièges en bois TRES dur, en se collant des cloques plein les mains et en tentant de faire glisser une yolette sur les vagues du Léman balayé par un joli coup de vent d'ouest.

Le dimanche avait pourtant bien commencé : arrivés au club parmi les groupes de nombreux coureurs levés aux aurores pour participer à la deuxième édition de la Colour Run, les sept participants à la longue distance Vevey Lausanne se répartirent sur Montardière et AOS pour entamer leur excursion lémanique.

D'un côté Yves, Charles, Manuel et Massouma, de l'autre Silvia et Magda, le départ enthousiaste fit place à une certaine perplexité devant l'état du lac : vu le petit nombre de bateaux à moteurs et celui inversement proportionnel de voiliers, la perspective de faire le trajet en glissant élégamment sur le miroir des eaux calmes du Léman fit rapidement place à celle de se dandiner sur les vagues en tentant d'avancer.... Oh le délice de la première gifle d'eau froide sur les reins ! Et quelle bonne idée d'embarquer des écopes!

Décision est prise de faire le point à Pully, le lac semble se calmer, on continue cahin-caha, quelques moments de glisse alternant avec des instants quelque peu désynchronisés ou chacun rame pour soi (finalement pourquoi faire tout ensemble après tout?), et le lac qui semble du même avis recommence à nous balloter aux environs d'Epesses. Yves notre barreur expérimenté se rapproche de la rive et on continue en guignant du coin de l'oeil les rochers qui se rapprochent, les vagues qui ont de minuscules crêtes blanches (ouille pas bon les crêtes) et le double qui avance vaillamment à nos côtés.

Petit moment d'incertitude heureusement vite passé, le lac retrouve un calme relatif et comme dans chaque longue distance, c'est au moment où on commence vraiment à se demander ce qu'on fait là que d'un coup.... on est arrivés.

Arrivée au ponton les équipes de jeunes sportifs fringants se déplient tant bien que mal, chacun choisissant une manière créative de se lever et de retrouver une position vaguement verticale...avec l'impression d'avoir perdu quelques articulations en route, mais qu'importe !

Un bain rafraîchissant pour les aficionados de la baignade, Silvia, Madga et Massouma pendant que le reste de l'équipe s'installe à la table réservée pour l'occasion. Le repas terminé, il s'agit de.....refaire la même chose en sens inverse. Yves et Charles décident de prendre AOS et Montardière accueille le reste de l'équipe : Silvia, Magda, Manuel et Massouma.

Serait-ce un effet pervers du réchauffement climatique? ou peut-être l'ouverture discrète d'une faille sous—lacustre durant le repas,le Lac Léman s'est curieusement étiré dans le sens de la longueur, et la distance du matin est au moins 1,5 fois plus longue l'après-midi. Mais le plaisir est d'autant plus grand en arrivant au Club, et malgré la fatigue et les quelques petites courbatures dans des endroits divers que la décence m'interdit de nommer, la journée restera comme une des belles journées de la saison d'été!

Merci à Silvia et Magda pour l'organisation, Bravo et Merci à tous et toutes pour cette belle journée!


Massouma

  Week-end d'aviron de mer    Cassis, du 26 au 28 août 2016

Les calanques comme décor

Après 7 heures de train, du bus, le temps pour chaque groupe de trouver son airbnb et de s'y installer, alors que nous nous pressions dans les taches d'ombre devant le club d'aviron de Cassis, le président Lionel est arrivé en nous félicitant de tomber si bien question météo! Nous avions quitté Lausanne à 6 h du matin dans une touffeur caniculaire et quant à nous, le beau temps à Cassis tenait de l'évidence. Mais bon, durant les trois jours passés dans ce grand sud, tout le monde nous a répété qu'on avait de la chance avec le temps... Ce qui veut dire qu'on a eu chaud.

Nous étions 19 rameurs et rameuses: des médaillées de l'aviron de mer (Fanny, Marie, Pauline, Gaël), des cracks (Claudia), des incontournables (Yves, Kerstine) des as de la randonnée (Magda, Silvia), des mordus venus de loin (Joëlle, Rolando), des Last Minutes (Jean-David), des aficionados récents (Gundula, Kevin), des fidèles (Pascal, Camilla, Hilda), un qui n'était pas 100% because disturbed intestine (Ernst), des qui se donnent de la peine et en ont (la soussignée)... Nous accompagnaient un compagnon et un bébé (de Pauline) qui étaient toujours de bonne humeur (celui de 2 mois et le grand). Résumons: nous étions un excellent groupe de rameurs, et ce n'est pas moi qui le dis, ce sont les organisatrices (Fanny, Marie, Pauline). Manquaient à l'appel Eduard, qui s'était consciencieusement entraîné mais s'est blessé en montagne, et Marie-Hélène lâchée par le radiateur de sa voiture.

Le premier jour, après avoir cuit en attendant Lionel, nous avons mis un peu de temps pour détacher les "aiguillettes" (c'est plus joli que tolets, non?), démêler les rames et les poser dans les yoles, pousser celles-ci sur leurs remorques et les mettre à l'eau via un seul ponton, et on a un peu flippé quand la courroie d'une remorque s'est cassée. Ensuite, escortés de Lionel – beau quinqua-sexa, à torse nu, sec et bien bâti - slalomant entre les yachts et les petits ou gros bateaux de touristes, on a filé dans les calanques à l'ouest jusqu'à celle d'En Vau. La houle était sympa, assez forte tout de même pour nous signifier qu'on n'était pas en route pour la Venoge et pour flanquer le mal de mer à Kerstine. On s'est baignés au retour, dans l'ombre chaude et l'eau translucide d'une autre calanque, en rigolant de plaisir. On a de nouveau mis un peu de temps pour sortir, gicler, pousser, ranger et désarmer les yoles. Si bien que, le soir, on n'était pas avant 21 heures au resto.

Excellent le resto, conseillé par Patrick, champion d'aviron et pote de Fanny – beau sexa souriant, sec et bien bâti (sont tous comme ça là-bas). Et le jeune Kevin a pu découvrir que les poissons ont des joues.

Le lendemain, c'était du sérieux même si on a renoncé à partir la journée entière avec le pique-nique à cause de la chaleur. On a commencé à armer les yoles (de 5 et de 2) vers 9 h 30 – 10 h, et il faisait déjà bon chaud. On a mis le cap, toujours avec l'infatigable Lionel qui faisait des allers et retours avec son solo entre les premiers et les derniers bateaux, direction Cap Canaille, à l'est. La mer était plus calme que la veille mais néanmoins bien remuante, demandant un rythme de nage bien dynamique, n'est-ce pas Fanny?! On a suivi les falaises calcaires jusqu'à ce que la roche se mue en poudingue.

Une crique nous attendait. On s'est jetés à l'eau près des rochers alors que la grève, au fond, croulait sous les plagistes. Retour assez pénible, du moins pour ma pomme, dans les mêmes compositions (non personne ne voulait passer du 5 au 2), sous un soleil cuisant et dans une houle changeante. En fin d'après-midi, une douzaine de rameurs est repartie vers En Vau histoire de tester d'autres équipages, de bien amortir le week-end et de s'ouvrir l'appétit. Car oui, c'était bouillabaisse au menu.

Mais pas tout de suite: il y avait apéro avec Patrick sur la terrasse de l'airbnb de Marie, Fanny and Co donnant sur le port-la mer-le centre du village. Logés un peu dans les hauteurs, certains n'ont pas eu le temps d'arriver jusque là. Ce sont les mêmes qui n'ont pas signé la carte (JD l'a mise à la poste plus vite que son ombre) pour Eduard trop déçu de ne pas être des nôtres.

Délicieuse la bouillabaisse, même si le garçon était peu arrangeant, car Ernst eh bien avait préféré s'abstenir. Le pauvre, c'était pourtant l'anniversaire de Hilda. On a magnifiquement chanté, pour elle et un autre monsieur qui n'a pas partagé son gâteau.

Le lendemain dimanche, à 7 h 30, 11 rameurs se sont lancés sur les eaux turquoise et encore tranquilles de Cassis pour une dernière balade/baignade à En Vau. Fraîcheur, jolie glisse... Entre temps on est devenus plus rapides pour la mise à l'eau et la sortie.

On pourrait encore raconter bien d'autres choses: les décibels de la disco le vendredi soir, les glaces monumentales des garçons, les blagues de Rolando, les piques d'Yves, les manip de Kerstine sur des côtes coincées, la savonnerie bio, la mer délicieuse, les fausses pelles dans un bateau qui voulait foncer (et pourquoi foncer au fond?), etc. Mais c'est bon, on a fini par rentrer. Tout le monde était ravi de l'escapade et a chaleureusement remercié le trio organisateur. Sur le quai, revenus au point de départ, on se disait qu'on avait l'impression d'être partis une semaine. Ah la magie du Sud. Et j'oubliais: on a eu beaucoup de chance avec le temps.


Loyse Pahud

  Traversée du lac    Lausanne, le 23 juillet 2016

Eh bien non, avec tous les orages qui nous tournent au-dessus de la tête en ces jours d'été, nous n'avons pas pu faire ce petit voyage qu'est la traversée du lac de Lausanne à Thonon et retour. Mais le ciel nous a permis tout de même de profiter de deux belles sorties en yole de mer et double de mer, avec une baignade au large. C'est magique de sauter dans l'eau depuis un bateau, loin des algues et des puces de canard! Même si les profondeurs peuvent être impressionnantes... Les "jeunes rameurs" de cette année ont ainsi découvert qu'il y a diverses manières de pratiquer l'aviron, et de profiter du paysage somptueux qu'offre le Léman à quelques kilomètres des rives. Notre mer intérieure n'a peut-être pas permis de traversée, mais tout de même des kilomètres à la rame, une belle leçon de barre, du soleil contre toute attente, et tous les plaisirs de la navigation en été! A l'année prochaine pour le prochain embarquement pour Thonon...


Fanny

  Vogalonga    Venise du 13 au 16 mai 2016

Vendredi 13 Juin
8h: Les participants arrivent peu à peu sur le quai. Tout le monde est très enthousiaste à l'idée de l'aventure à venir, malgré certains pessimistes qui annoncent une météo mitigée.
8h18, tout le monde grimpe dans la voiture 6; tout le monde? Non! Gabriel ne compte pas parmi les gens à bord. Son réveil n'a-t-il pas sonné? A-t-il perdu ses chaussettes? Ou tout simplement, s'est-il fait enlever par des extraterrestres?... L'histoire ne le dit pas.
Quoi qu'il en soit, c'est parti pour 6h de train! Mais pas de soucis à se faire, des activités dessin et coloriage sont déjà prévues pour le bonheur de tous. Pendant ce temps, les rumeurs rapportent certaines mésaventures de la remorque: insultes, panne au Saint-Bernard...Nous arrivons à Venise vers 16h. Chacun reprend les bonnes vieilles habitudes: bière au pub irlandais, glace chez Grom... Les courageux conducteurs de la remorque nous rejoignent peu de temps après. Un petit groupe traverse ensuite le Grand Canal en gondole pour récupérer les dossards et les fameux magnifiques T-shirts de la Voga.
Chacun profite de la première soirée à Venise pour déguster des spécialités locales, pour notre part chez Enoteca Al Volto: un délice!

Samedi 14 Juin
Matinée:
Surprise au réveil: Gabriel est parmi nous! La préparation des bateaux peut commencer. Elle se déroule sous un magnifique soleil inattendu, et plutôt rapidement et sans soucis...pour la majorité des bateaux. En effet, la légende raconte qu'un bateau de légionnaires s'est heurté à des bouchons maritimes, mais rien que quelques cris autoritaires et affectueux ne puissent régler :) Une fois les bateaux posés à côté de l'église, des nuées de photographes s'en sont approché pour les immortaliser. Soirée: Nous nous dirigeons tous ensemble vers le restaurant, à travers des petites ruelles qui auront raison de Pia. Mais heureusement, elle nous retrouve bientôt, juste à temps pour déguster dans la bonne ambiance générale risotto aux asperges, polenta aux seiches et tiramisù. Un seul petit incident mérite d'être noté: Arthur l'acrobate (fils d'Eric et de Noémie) a failli rester coincé entre les barreaux... Nous avons le plaisir d'être rejoints par Gilles et Sylvie qui arrivent de l'aéroport pour encourager les participants à la course le lendemain. Un gros orage se déclenche tout à coup, de mauvais augure pour la course? Quoiqu'il en soit, nous rentrons et sommes rapidement trempés. Mention spéciale pour Jean-David en chemisette, sandales et short, très à l'aise sous la pluie.

Dimanche 15 Juin
Réveil difficile pour tout le monde à 6h. Un bon petit déjeuner est servi, et un magnifique soleil brille, de quoi motiver les troupes! Des chants d'anniversaire pour Yves et Gabriel se font entendre. On commence déjà à repérer des Superman, des légionnaires, des paysans suisses, des Vénitiens, et même une licorne... Mais malheur! Une équipe se retrouve enfermée en dehors de son appartement, la barre du bateau se trouvant bien entendu à l'intérieur... la femme de ménage vient sauver leur course, et tout le monde peut se diriger vers les bateaux.

Après un écopage intense et l'accrochage des dossards, les bateaux sont mis à l'eau: la course peut presque commencer! Quant à nous, direction place Saint-Marc à pied pour voir le départ. Sur place, il est difficile de repérer nos champions dans toute cette foule. Mais nous pouvons repérer quelques originaux sur des “ski-yak”! Pour l'arrivée, nous nous positionnons sur le dernier pont du canal cannaregio avant le grand canal pour un véritable défilé ! Les plus rapides nous ont échappé, mais nous avons pu apercevoir le super bateau ainsi que les légionnaires. L'équipe de l'UNIL de Laurent, parmi les premiers arrivés, partage avec nous un aperçu du grand canal vide.

On retrouve nos champions au pub pour un débriefing et un Spritz bien mérité !!! Lorsqu'on demande de nous raconter des anecdotes marrantes de leurs traversées, c'est assez souvent une histoire de barreur que l'on entend! “Peut-être que vous avez envie de faire une série ?!”, “Oups je ne les avais pas vu”, “Pourquoi il y a autant de gens ?!”, “Vous pouvez vous arrêter que je prenne une photo?”, etc, autant de phrases mythiques qu'on aime entendre sortir de la bouche d'un barreur.

Le soir, les troupes se répartissent dans deux restaurants. Ceux qui accompagnent Yves ont tant bien que mal réussi à fêter son anniversaire suite à l'oubli du serveur...

Lundi 16 Mai
Grasse matinée pour tous ! C'est le dernier jour et le beau temps est au rendez-vous: parfait pour faire du shopping, déguster une dernière glace ou visiter un dernier musée, avant de reprendre le train pour la Suisse!

Conclusion de ce week-end prolongé: on était tous très heureux de vivre cette aventure tous ensemble, et le temps très clément nous a permis d'en profiter pleinement!


Emmanuelle et Christophe

  Randonnée en Tchéquie    Prague du 19 au 25 septembre 2015

La mythique descente de la Vltava : On l'attendait depuis le début de la saison, et voilà que le moment arrive enfin : en voiture pour Prague !
Tout commence d'abord par le démontage des bateaux : rendez-vous un jeudi soir au club pour démonter les bateaux : exercice devenu presque de routine dirions-nous depuis le temps qu'on le pratique à Venise, Paris ou ailleurs. On arrive quand même à charger 2 fois certains bateaux et à se creuser la tête pour comprendre où peuvent bien aller les 2 écrous qui vous restent dans la main à la fin de l'exercice.... 
Les bateaux chargés, le gros de la troupe parti en avion restent les convoyeurs/ses : Yves, Manu, Kerstine, Massouma. 

Samedi matin 19
A l'aube, ou même avant : départ du club. Le bus chargé de victuailles, la remorque chargée de bateaux, les convoyeurs/ses chargés de café.
En route pour douze heures de trajet, entre autoroute, routes nationales sur lesquelles Kerstine fait un apprentissage express de conduite de remorque sur petits virages, et Yves met en pratique un principe de conduite : Dans le doute entre aller à droite ou à gauche...va tout droit :-)
Enfin arrivés à destination, l'équipe arrivée en avion nous fait un accueil chaleureux...ou alors ils sont très soulagés de voir que les bateaux sont là. Première immersion immédiate dans la vie du coin avec la visite traduite et commentée par Renata,  du petit musée qui décrit le travail des "flotteurs de bois" qui faisait la prospérité de la région. Voilà qui remet tout de suite les choses en perspective : ramer avec des bateaux légers, des avirons en carbone et des étapes confortables sera un peu moins héroïque, mais on se réjouit tout autant.

Dimanche 20
Notre super guide René, toujours plein d'attention et heureux de nous faire découvrir les beautés de la République Tchèque nous a concocté une première journée en douceur : Visite du château de Hluboka, commentée par le guide spécialement demandé par René, dans un français tellement châtié qu'il en presque délicieusement suranné. On passe dans les pièces richement décorées, entre marqueterie précieuse réalisée par des artisans locaux, assiettes en porcelaine de Delft (la carte postale de l'époque?Bibliothèque remplie de quelques milliers de livres et salles des trophées de chasse (le château était initialement un petit pavillon de chasse dans le grand terrain de jeu de la noblesse austro-hongroise qui profitait des forêts giboyeuses du pays. 
Première rencontre d'aviron au milieu de l'orangerie du château reconvertie en galerie, le rameur en bronze (quand même pas posé là à notre intention, si?) nous rappelle que le farniente n'aura qu'un temps... et photo de groupe sur les escaliers du château...nous sommes encore très peu cloqués, et tout à fait civilement habillés, profitons-en!
Départ pour la ville médiévale de TREBON, on se croirait en plein décor de film. Puisqu'on va passer le reste de la semaine sur l'eau autant se transformer un peu en ichtyorameurs et donc déguster de la carpe, du silure, et autres délicatesses du même genre au cours du repas de midi servi dans un restaurant accueillant des ichtyophages de tout poil. (des gens qui aiment manger le poisson).
Quartier libre pour digérer un peu avant la visite de la brasserie, commentée en allemand cette fois et traduite avec grand enthousiasme par Edouard. Le dosage du houblon et du malt et le brassage n'ont plus de secret pour nous, mais notre plus grande expertise reste dans la consommation de céréales liquides....sous forme de Pivo...
Petit moment sportif tout de même pour Graham et Massouma, qui s'étant attardés un peu dans les commodités de l'usine se sont retrouvés dehors sans personne du groupe et ont donc réfléchi comme les saumons remontant à la source...retour au point de dépose. Eh bien non! le car attendait de l'autre côté. Quelques petits aller-retour entre ceux qui partent chercher les perdus, les perdus qui reviennent et ceux qui étaient partis qui se font attendre et finalement on rentre à l'hôtel. 
Grande première le soir : pour la première fois du voyage, l'attribution des bateaux est annoncée aux valeureux rameurs/es. Eh oui, le voyage forme non seulement la jeunesse mais devrait tisser des liens entre les passagers des diverses embarcations qui nous mèneront jusqu'à Prague. Un exercice périlleux pour nos organisateurs et organisatrices, René, Magda, Silvia, Yves qui hasardent les combinaisons au plus près de leur conscience et de leur souhait de contenter tous les participant/es. La quadrature du cercle réussie avec sourire et patience du début à la fin...la patience surtout à la fin !

Lundi 21
Départ pour la première étape revisitée de notre voyage le barrage de Lipno, sur lequel nous passerons 2 jours magnifiques en bénéficiant au passage des conseils techniques de René, notre mentor.
Montage des bateaux...on y arrive presque sans faux pas cette fois. Quoique...pourquoi est-ce qu'il n'y a pas de notice disant à l'avance qu'un quatre ne se monte pas dans n'importe quel sens ? On n'est pas loin de l'exercice de montage d'une table de chevet d'un grand distributeur de meubles en kit suédois, il nous reste même LE boulon dont on ne sait pas quoi faire à la fin du montage.
Premier départ sur l'eau...enfin on y est et même le soleil est de la partie! Les équipes se découvrent, font connaissance pour certains et commencent le long travail de tannage de leur Pôle sud sur les sièges et de leurs mains sur les manchons. (oh le rêve du petit coussin en silicone....)
Un vrai jardin d'Eden pour les rameurs/ses, il ne manque même pas le serpent qui darde sa langue fourchue hors de l'eau en direction de St-Sulpice et de son équipage. On dit que les serpents sont sourds...en tous cas celui-ci a du le devenir en étant à portée d'oreille des cri d'alarme poussés sur le bateau. Fini la sortie, on rentre à l'hôtel et on se retrouve pour un apéritif bien mérité après toute cette eau brassée de nos pelles énergiques. 

Mardi 22
Deuxième journée sur le lac de barrage et magnifique randonnée jusqu'au petit port où nous prenons un pique-nique au soleil. Les premières courbatures se font sentir pour certains/es et l'envie de s'endormir un moment est difficile à combattre sur les transats posés dans l'herbe. On improvise un lieu de dépose du 4X et toute l'équipe se relaie dans l'hôtel du coin en prenant un air dégagé ou en se concentrant très fort pour avoir l'air invisible en passant devant la réception pour aller visiter les"lieux".
Arrivé à bon port, notre guide René nous a préparé une surprise : l'invitation à découvrir la tour construite en haut de la piste de ski (oui, piste de ski parfaitement) de Lipno, qui est AUSSI une station de ski. Une bonne préparation pour l'hiver finalement : prendre un télésiège qui nous amène au pied de la magnifique tour. Une montée amusante, agrémentée de stations ludiques et surtout d'un TOBOGGAN qui descend en tournant depuis le sommet. Petite hésitation pour certaines...mais on ne va quand même pas se défiler, même si la descente se fait dans un hurlement strident qui fait gagner au gardien la médaille d'or du cri de la journée.
Retour au restaurant du port pour déguster un délicieux repas organisé par Renata qui a négocié avec le chef un menu de poisson et légumes qui nous redonne bonne conscience! Il faut dire que la gastronomie tchèque bien que savoureuse, est faite pour tenir au corps en période de grand froid...donc pas vraiment propice à l'allègement des bateaux. 

Mercredi 23
Départ aux aurores pour aller vers le barrage Orlik afin de commencer réellement l'aventure fluviale. Un temps assez automnal, pluie, vent, bref tout ce qu'on aime en ramant. Mais qu'importe, les sourires sont plaquées sur les visages et l'enthousiasme doit être communicatif puisque même les nuages finissent par se laisser attendrir et cessent de nous arroser. En bateau pour rejoindre MERIN, et le duo MassouManu qui convoie la remorque jusqu'à notre prochaine étape. Des falaises arborées tout autour, un plan d'eau qui n'en finit pas de se dérouler tel un grand tapis de velours vert sous le bateau, le paysage qui défile au rythme des avirons et en arrivant à 10km environ de MERIN la surprise de croiser un double qui ressemble Kamikaze avec dessus deux rameurs qui ressemblent étrangement à nos convoyeurs...c'est bien eux, qui ont profité de venir à notre rencontre. Quel plaisir de savoir que tous les participants, sans exception ont pu "prendre glisse" avec la Vlatava!

La journée se termine agréablement dans le bain de remous,  le sauna et le bain de vapeur du centre thermal de Merin, un peu de chaleur pour faire fondre les courbatures et contractures diverses et variées et pour remettre sur pied les aventureux/ses rameurs/ses avant le repas du soir, toujours aussi roboratif!

Jeudi 24  
La joyeuse équipe se retrouve après une nuit étonnamment réparatrice vu la taille des lits et l'épaisseur des matelas et des couvertures.
Une certaine perplexité lorsqu'on voit la taille des militaires tchèques qui sont en séjour à Merin...passe encore lorsqu'on mesure 165cm au garrot, mais eux sont loin d'être chétifs !
Petit déjeuner quelque peu exotique pour certaines qui, croyant manger une version tchèque de bircher-salade de fruits au yoghourt réalisent, mais un peu tard qu'il s'agit en fait de salade russe à la mayonnaise,  et nous voilà en route pour une magnifique étape passant par un premier petit barrage franchi en......tracteur!  oui oui....parfaitement. Il se trouve que la Vlatava est censée être navigable sur toute sa longueur. Il fallait donc trouver une solution pour passer le barrage qui ne comporte pas d'écluse. Le transbordement en tracteur se fait donc sur une rampe légèrement glissante, en tentant d'aller au plus près du bord pour se mouiller le moins possible. Facile à dire pour certains qui se mouillent jusqu'au genoux, tandis que certaines se retrouvent dans l'eau jusqu'au cuisses... puisqu'il parait que l'eau froide raffermit la peau on ne va pas s'en plaindre, on a droit à un traitement intensif.
Retour à Merin et après-midi de repos, détente piscine et autre spa avant le repas du soir et les préparatifs de la dernière étape, celle qui va nous mener à Prague en passant (enfin!) par les écluses qui sont un des clous du voyages. Le repas avalé, nous passons en "séance plénière de desserts" dans la grande salle de conférence du restaurant. Dernière épreuve d'attribution des bateaux pour nos GO et instructions données par René qui va nous quitter le matin pour se rendre à Prague par la route, et retrouver la joyeuse armada pour une entrée que nous espérons triomphale dans la belle ville de Prague.

Vendredi 25
Nous retrouvons les bateaux, qui nous attendent au premier barrage franchi par une écluse impressionnante manoeuvrée par un Charon contemporain, employé du barrage  :  entrée dans un "couloir" de pierre noire, les bateaux tenus ensemble par les avirons et la porte se ferme devant nous, l'eau se met à descendre d'abord imperceptiblement puis un peu plus vite. Devant nous la porte et la muraille qui retiennent le fleuve, derrière nous un immense "portail" de métal qui s'ouvre avec un claquement métallique qui résonne dans le couloir de pierre.... "Vous qui entrez ici, laissez toute l'eau descendre..."(nos excuses à Dante Alighieri mais impossible de résister).  Mais loin des flots sinistres de l'Achéron, c'est bien la Vltava riante et ensoleillée quoiqu'un peu venteuse qui nous attend.
Dans un grand élan d'enthousiasme, parfois tempéré d'une petite hésitation en rencontrant des bouées qui se mettent en travers de notre chemin....la flotte des esquifs lausannois se lance sur la descente, naviguant qui au milieu du fleuve, qui sur les bords ne perdant pas une miette du paysage et comptant les kilomètres qui défilent. Un ou deux arrêts de première nécessité et deux écluses plus tard une grande voix bien connue nous redonne un élan d'énergie et, il faut le dire, nous rassure sur le nombre de minutes à passer encore sur des sièges qui commencent à attaquer durement nos Pôles sud...(les fesses en banquise méchamment attaquée par le réchauffement climatique).
L'arrivée de la ville se fait sentir non seulement sur les rives mais également sur le fleuve qui n'est plus entièrement à nous, et les derniers 500 mètres se font la tête dévissée pour ceux qui sont sur des embarcations non barrées. Un arrêt photo sous le pont, et on accoste enfin au ponton flottant du club VK SLAVIA. Un charmant petit ponton, prolongé par deux rampes qui semblent grimper à la verticale jusqu'au quai...après l'aviron un petit stage de grimpe en chaussette sur le grillage métallique, une vraie séance de réflexologie gratuite, et d'équilibre pour éviter de se retrouver assis avec une yolette dans les bras.
Dernier démontage de bateaux et chargement de remorque, une routine désormais pour l'équipe qui mériterait un diplôme Master du grand distributeur de meubles en kit cité précédemment...cette fois-ci aucun boulon ne reste inutilisé et les bateaux sont correctement chargés du premier coup... la batterie du bus, elle, commence à se décharger en douce comme les convoyeurs/euses le constateront le lendemain, mais pour le moment toute l'équipe part à pied prendre possession des chambres dans le charmant hôtel situé près du Pont Charles, qui nous accueillera pour une dernière soirée praguoise. Un hôtel dont la décoration est inoubliable, entre les armures dans la salle à manger des petits déjeuner et la réception aux murs et aux plafonds peints et décorés nous nous retrouvons presque dans un décor d'armurerie d'un château médiéval.
Changement de costume pour l'équipe, troquant les gilets, leggings et autres vêtements sportifs pour des complets, robes et autres escarpins tenus au fond des sacs depuis le départ pour l'occasion,  et nous voilà partis pour l'Opéra...La Bohème de Puccini, qui ajoute un zeste de culture musicale et de raffinement à une semaine riche en expériences et découvertes de toutes sortes. Une journée de contraste entre les sandwiches à l'escalope panée mangés "sur le manchon" dans les écluses, et le repas de gala organisé par René qui nous rassemble pour une dernière soirée commune. 

Samedi 26
Départ le matin pour certains, journée de visite pour les autres qui profitent de prolonger un peu le séjour. L'équipe des convoyeurs/ses dont le voyage était prévu le dimanche décide de changer d'avis et après avoir profité longuement des beautés de la ville, du Château et des nombreuses boutiques s'apprête à prendre le départ de nuit...sans se douter que le bus, lui était d'un autre avis. Toute l'équipe installée, Manu qui prend le premier quart tourne la clé de contact en vain...la batterie est encore plus plate que les fesses des rameurs après 160km. Quelques instants de dépit et heureusement un chauffeur de taxi vient à notre rescousse, suivi de près par Renata, Alain et Loyse qui ont affrété un autre taxi et arrivent à temps pour nous souhaiter bonne route.
On remonte dans le bus et après le fleuve c'est la route qui déroule devant nous un long ruban sur lequel les convoyeurs/ses se succèdent pour ramener nos fidèles coursiers à Lausanne où le convoi arrive dimanche à midi, après avoir fait une petite halte à l'hypromat des camions, histoire de s'amuser encore un peu avec de l'eau et surtout de nettoyer les bateaux. Expérience faite, il est bon d'avoir un certain entraînement dans le maniement des avirons pour arriver à maîtriser les grandes lances à eau dont la puissance réserve parfois quelques surprises lors du maniement. (surtout ne JAMAIS tenter la maniement d'une seule main, sous peine de se retrouver tel un axe d'arrosage automatique avec une lance qui tourne en rond au dessus de la tête... trempant TOUT sur son passage).
La mythique descente de la Vltava : Merci à René, à son ami Georges, et à Magda, Silvia, et Renata de nous avoir permis de vivre ces moments inoubliables, on se réjouit déjà que le moment revienne enfin et qu'on se donne rendez-vous un samedi matin avant l'aube pour repartir à Prague !


Massouma

  Randonnée en Tchéquie    Prague du 19 au 26 septembre 2015

Une équipe de la randonnée a relevé le défi de ramer cinq jours d'affilée sur les eaux tchèques avec un enthousiasme non dissimulé. Et avec le plaisir de partager cette expérience tout en faisant connaissance avec d'autres membres du club. René Libal, notre chef d'orchestre, a concocté un programme riche en exercices physiques, en découvertes et en rencontres. Malgré ou plutôt grâce au niveau de la Vltava, particulièrement bas cet automne, nous avons découvert une nouvelle surface d'eau, à quelques kilomètres de la frontière autrichienne. Entouré de forêts de sapins, le lac Lipno nous a rappelé les paysages jurassiens. Ses couleurs matinales et vespérales sont encore ancrées dans notre mémoire.

Outre les séances de montage et démontage de bâteaux, figuraient au menu de la semaine des différentes épreuves sportives,des conseils techniques pour améliorer son niveau de rame, des visites culturelles et gastronomiques, la (re)découverte de plats traditionnels tchèques, des promenades dans les parcs et forêts de la Bohême. Une randonnée qui s'est achevée en beauté à Prague avec une soirée à l'opéra sous les airs de Puccini où nous avons pu écouter la Bohême (parisienne cette fois).


Magda

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