Lausanne Sports Aviron: Compétition

 Premier club Suisse 2007, 2008, 2009 et 2010

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COMPETITION

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Head of the Charles, dans Rowing News, novembre 2010
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Licences de compétition 2011
valables de septembre 2010 à décembre 2011
Vous voulez participer à des compétitions en Suisse en 2010? Il vous faut alors remplir formulaires de demande de licence et si vous avez moins de 18 ans, y ajouter une attestation médicale. Une fois que tout est rempli, il suffit de donner ces papiers à René ou Arnaud.
Horaires d'hiver
saison 2010-2011
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Minimes (97/98)
Lundi18:30-20:30 Ergo!
Mercredi15:00-17:00 Aviron
Jeudi18h30-20:30 Jeux
Samedi10:00-12:00 Aviron
Cadets (95/96)
Lundi18:30-20:30 Jogging
Mardi18:30-20:30 Ergomètre
Mercredi13:30-15:00 Aviron
Jeudi18:00-19:30 Salle
Samedi10:00-12:00 Aviron
Juniors (93/94)
Lundi18:30-20:30 Jogging
Mardi18:30-20:30 Muscu
Mercredi15:00-17:00 Aviron
Jeudi18:30-20:30 Ergomètre
Samedi8:00-10:00 Aviron
Samediaprès-midi Aviron
Dimanche9:00-11:00 Aviron
Dimancheaprès-midi Aviron
Longue Distance Nationale
Mulhouse, le 19 décembre 2010
Bonjour! Ce dimanche les rameurs juniors et seniors du club se sont rendus à Mulhouse pour disputer la première longue distance nationale, course en skiff sur une distance de 6 km. La moitié des rameurs ont dormis sur place, chez les parents d'Arnaud, et les autres ont eu la chance de partir plus tard grâce aux courses déplacées a cause des conditions de routes. Malgré un arrêt qui a permis de faire passer les réserves de nourritures de Jo au négatif, tout le monde est arrivé a temps pour ses courses sur un canal plat et un temps plutôt favorable! Dans l'ensemble, les courses se sont plutôt bien passées et la journée s'est conclue par l'habituel (et conséquent) repas chez les parents d'Arnaud. Les rameurs ont eut la chance de fêter en avance avec une délicieuse buche de Noël! Grands Remerciements aux entraîneurs, à la voiture Maillefer et aux parents d'Arnaud pour l'accueil.
Barnabé et Guillaume (amélioré par Juliette)

Assemblée Générale de la FSSA
Soleure, le 11 décembre 2010
La récolte des distinctions s'est poursuivie en ce samedi ensoleillé de décembre à Soleure. Cette fois, Augustin n'a pas dû prendre le micro. Il aurait d'ailleurs été bien en peine de le faire, tant ses bras étaient chargés de cadeaux. Après la longue partie officielle, la cérémonie des mérites a en effet vu les 5 champions du monde juniors consacrés sur scène. Outre les rames d'or et autres récompenses, nous nous étions concertés entre présidents des clubs concernés pour offrir aux champions des spécialités de chaque région. Ainsi, Augustin et Louis pourront se familiariser avec la cuisine de Schaffhouse, alors que leurs 3 collègues alémaniques goûteront aux bouchons vaudois. A l'heure d'écrire ces lignes, j'imagine que tout doit être déjà consommé... La présence des 2 champions vaudois m'a été ensuite particulièrement utile pour transporter le très imposant challenge Fovanna du meilleur club formateur suisse. Après avoir évoqué au micro l'importance de l'esprit d'équipe en aviron, je me suis empressé de passer à la pratique en recourant aux porteurs précités et au véhicule du très coopératif président morgien. Bravo encore à Augustin !
Alain Jeanmonod

Mérite Sportif Vaudois: Augustin Maillefer est l'espoir vaudois de l'année
Bussigny, le 2 décembre 2010
Lors de la remise des mérites sportifs vaudois, qui s'est déroulée le 2 décembre à Bussigny, Augustin s'est vu remettre le titre d'espoir vaudois de l'année. Il n'était pas sûr du tout de sa consécration, car il était confronté à deux autres candidats de qualité. Au début de la cérémonie, quand on a constaté que les lauréats devaient dire quelques mots sur scène, je me suis tourné vers lui et lui ai demandé ce qu'il avait prévu de dire. Avec un air étonné, il m'a répondu qu'il ne savait pas et que de toute façon ce n'était pas forcément lui qui serait désigné. Sa modestie naturelle et sa spontanéité ont donc éclaté au grand jour quand il a dû monter sur scène et recevoir son trophée des mains du Président du Conseil d'Etat. Il s'en est tout de même bien sorti, avec une phrase qu'on devrait retenir : pour qualifier le Lausanne-Sports aviron, il a parlé d'un "club d'Amis". Après les obligations protocolaires et médiatiques, la soirée s'est poursuivie autour d'un verre avec toute la tribu Maillefer. Les pains surprise et autres croissants au jambon ont disparu à grande vitesse. Bravo à Augustin !
Alain Jeanmonod

Vincent à Londres
London, fin novembre 2010
Imaginez ! Il est 6h du matin, la brume anglaise règne au bord de l'eau et le soleil ne va tarder à se lever. Une dizaine de rameurs sortent leurs skiffs armés de petites lampes qui clignotent pour les déposer sur la rivière trouble. Il faut aussi dire que le niveau de cette dernière change continuellement alors que son sens s'inverse quatre fois par jour à cause de la marée. C'est ici, à Londres, au bord de la Tamise que je m'entraine avec grand plaisir depuis quelques mois.
Mon club s'appelle le London Rowing Club, il fut fondé en 1856 et se situe à l'Est de la capitale. Il se trouve d'ailleurs exactement à la hauteur du départ de la fameuse "Boat Race", la course qui oppose chaque année les universités d'Oxford et Cambridge. C'est l'un des plus ancien bâtiment de cette rangée de club qui en compte une dizaine. Ses salles sont remplies de tableaux de la régate de Henley, de photos de "Head of the river", de coupes gagnées lors de ces fameuses courses ainsi que des tableaux avec les noms des rameurs et rameuses qui ont participé au championnats du monde ou aux Jeux olympiques. Cette maison est donc chargée d'histoire! Ils ont même suspendu au plafond un skiff datant de 1855...
Une cinquantaine de rameurs, tous de senior hommes, s'entrainent entre 4 et 12 fois par semaine. Le club avait d'ailleurs six de ses membres aux championnats du monde en Nouvelle-Zélande ainsi qu'un entraîneur en charge du double poids légères. Dans l'équipe, une partie des rameurs participe aux sélections pour entrer dans le "GB tram" alors que les autres s'entrainent pour la régate de Henley qui à lieu au même moment que nos championnats suisses.
Phil Bourguignon, le deuxième l'entraîneur des seniors organise tous les entraînements ainsi qu'une séance de boxe chaque semaine. C'est très physique et cela permet aussi de souder les rameurs qui sinon, comme dans tous les clubs du monde, passent leur temps dans la salle de musculation, sur l'ergo ou sur leur skiff.
En parlant de bateaux, ici chacun possède son propre skiff ainsi que ses propres rames et loue une place dans le hangar. C'est donc très différent qu'au Lausanne Sports. Pour les bateaux d'équipe, il faut compter environ 10 min avant la sortie pour permette à tous le monde de régler ses propres rames; c'est donc pas super pratique. En ce qui concerne la pointe, la technique préférée des anglais, c'est la même organisation que chez nous. Les week-ends sont dédiés aux bateaux longs et il n'est pas rare de sortir 3 huits le samedi matin! Les barreurs connaissent d'ailleurs très bien les pièges et où se trouve le courant pour aller plus vite.
Concernant les sens de circulation, les règles sont simples même si elles changent avec la marée. Quand on remonte le courant, on suit la rive qui est indiquée par des bouées vertes ou rouges alors que quand on rame avec le courant, on reste au milieu. Il faut certaines fois compter 55 minute de "montée" pour seulement 30 de « descente ». Il faut donc prévoir à l'avance si on veut faire 2x30 ou 2x40...
Certains Dimanche matins, nous prenons la direction de centre-ville et faisons souvent la pause 10 km plus loin, juste devant le Big Ben et la maison du parlement à Westminster! C'est vraiment grandiose !
Sinon plusieurs courses sont organisées ici durant l'hiver. C'est toutes des longues distances qui vont à l'envers du parcours de la "Boat Race". Il y en a pour les doubles et deux sans, les quatres et aussi pour les skiffs qui se déroulent durant l'automne alors que la fameuse Head of the river, celle qui oppose les huits, est organisée au début du printemps. La "Fours head" réunissait il y a quelques semaines plus de 500 (!) quatres partant toute les 10sec. pour une course d'environ 18 minutes. C'est sans dire que l'ambiance était géniale et que malgré quelques bords a bords ponctués de clashs entre les rames, tout se passe très bien.
C'est donc un endroit plein de passion et de tradition pour l'aviron qui vaut vraiment la peine de connaître pour sa situation, son histoire et ses courses !
Vincent

Armada Cup
Berne, le 29 octobre 2010
Le 30 octobre dernier, le Lausanne-Sports Aviron a participé pour la 2ème fois à l'Armadacup de Bern, sur le Wohlensee. C'est en effet depuis quelques années que la fédération suisse d'aviron a rajouté cette course hors-normes à la longue série des tests officiels pour rentrer dans les cadres nationaux. L'objectivité des résultats est très contestable en raison de l'inégalité des chances, qui est pourtant un fondement des sports modernes. De plus, la probabilité de casser son bateau lors de cette course mythique atteint clairement le sommet de toutes les compétitions auxquelles j'ai participé. En bref, pleins de raisons qui expliquent que seulement Tonia, Romain et moi-même y avons pris part, faisant preuve de bonne volonté auprès des dirigeants de l'aviron suisse et peut-être d'inconscience quand au risque encouru pour le matériel du club (qui ne pouvait pas couvrir d'éventuels frais de réparution...).
L'Armadacup, pour ceux qui ne le savent pas encore, est une course en skiff d'une longueur d'un peu moins de 10km. La spécialité est que les 250 rameurs rangés sur 10 lignes de 25 partent tous en même temps. Et après environ 1 km, un virage sur tribord de plus de 90deg donne lieu a de jolies parties de slaloms, collisions, voire engueulades. Autant dire que le début de course est très "sport" et que ceux qui arrivent à bien se placer et se faufiler se verront récompenser au final. Pour la suite du parcours, je vous propose de poursuivre mon récit à bord de mon skiff!
J'étais donc à la première ligne avec mon numéro 14, entre deux de mes coéquipiers de la saison dernière. Nos rames se touchaient avant même d'être parti. Après 50 mètres seulement, mon coéquipier de tribord fit une fausse pelle... Pratiquement stoppé et de travers, les rameurs suivants ne le virent pas et lui foncèrent dessus... Pas de chance pour lui, l'erreur ne pardonne pas. Mais du coup, je pu me rabattre sur tribord et avoir un peu plus de place pour ramer. Arriva ensuite le fameux virage où je réussi à me placer assez à l'intérieur grâce à mon bon départ. Un petit dérapage et ce fut reparti pour le gros de la course, une longue partie sinueuse, où les qualités de rameurs peuvent permettre de gagner quelques places. Etant donné que je devais être dans les 10 premiers, les places ne changèrent pas beaucoup, mais je réussis tout de même à gentiment distancer mes deux coéquipiers restants, malgré un passage assez agité avec pas mal de vent et de vagues. La tête de la course arrivait maintenant dans le dernier très long et large virage avant la partie finale.... et moi je commençais à sérieusement accusé le coup! Ne me sentant pas la force de rivaliser avec des Hacker et des Brodowski, je pris le risque de couper à l'intérieur du virage, me lançant dans un champ d'algues. Je ne savais vraiment pas si ça allait passer ou pas. En montant au départ, j'avais repéré un peu le parcours, et je m'étais dit qu'il valait mieux prendre un peu plus à l'extérieur et éviter les algues. Mais la fatigue me fit choisir différemment.... Plusieurs fois mes rames furent retenues par la végétation aquatiques, que ce soit les algues ou les roseaux. Mais à la sortie du virage, je pointais à la 4e place! Tout surpris, je tentai de rassembler mes forces pour ne pas laisser tomber la cadence et prendre la meilleur trajectoire possible. Je passa sans soucis sous une étroite arche du premier pont, et encouragé par mes supporters ayant fait le déplacement pour l'occasion, je m'élança à l'assaut d'un Bulgare dans les trois dernières courbes du parcours. Courbes qui sont, elles, parsemées de bancs de sable. Je suivais le Bulgare au plus proche, mais il était à l'intérieur et je ne parvenais pas à le passer. Par chance pour moi (et malchance pour lui), il arriva dans une zone trop peu profonde et ne pu plus ramer efficacement. Je pus donc le dépasser en faisant abstraction de ses probables jurons incompréhensibles en sachant qu'il ne fallait pas couper plus! Un petit coup de tête derrière moi m'indiqua qu'un gros Allemand n'était pas loin, mais que deux autres embarcations me suivaient également de près (pas besoin de tourner la tête pour ça!). Une lutte acharnée s'engagea pour les places 2 à 5, Marcel Hacker étant quand même bien devant. Je remontais sur Brodowski, mais il me faisait tellement de vague que je commençais à avoir vraiment de la peine à ramer, sans compter la fatigue. Mais derrière moi, un de mes coéquipiers qui connaît bien le parcours puisqu'il s'y entraîne, coupa l'avant-dernier virage qui fait quand même 180°! Je ne savais pas que ça passait à travers les bouées et les algues... Résultat, on arriva à peu près tous ensemble sous le dernier pont, environ 200m avant la ligne d'arrivée. Petit contact en me faufilant entre deux concurrents pour pouvoir prendre une arche plus à l'intérieur. C'était chaud mais ça a passé. Malheureusement, à la sortie du pont, je restais un peu coincé dans quelques algues qui trainaient par là... Le sprint final fut lancé. Hacker qui avait raté son dernier tournant arriva premier mais avec moins de marge que prévu. Brodowski tint bon et prit la 2ème place. Mon coéquipier Schmid, qui avait joué au plus malin pris une surprenante 3ème place. Et moi-même je termina au pied du podium à quelques secondes seulement, un peu déçu d'avoir été battu sur la ligne, mais cependant très content du résultat (j'ai également terminé 2ème moins de 23 ans).
Romain fit une belle course, terminant 23e du général, 11e moins de 23 ans et 6e suisse. Une bonne progression par rapport à l'année dernière. Quant à Tonia, elle prit la 12e place chez les femmes, 5e suissesse. Ce ne fut pas facile pour elle de trouver la place pour ramer, car les femmes sont placées tout à l'extérieur des lignes d'eau, et ne peuvent pas vraiment sortir de la masse des autres skiffs. C'est donc un bonne performance de sa part.
Le bilan de cette course fut finalement positif, sauf peut-être pour Tonia qui se fit bousculer sur le ponton après la course et qui prit ainsi la tasse... Mis à part ça, on peut s'estimer heureux d'avoir fait des bons résultats sans rien avoir cassé!
Jérémy

Championnats du Monde
Karapiro, du 1 au 7 novembre 2010
Cette année, les championnats du monde avaient lieu loin et tard dans la saison. C'est donc sous un soleil printanier, au mois de novembre, que se sont déroulés en Nouvelle-Zélande les championnats du monde 2010. C'étaient particulier en plusieurs points : les athlètes devaient gérer un saison en deux parties, une acclimatation particulière avec 12 heures de décalage horaire. Certaines équipes comme les Suisses sont arrivées 3 semaines avant le début des courses pour finir leur préparation sur place.
Il n'y avait malheureusement pas de rameurs suisses du Lausanne-Sports à cette compétition, mais quelques rameurs qui ont été au club y participent. Comme Nicolas Moutton (champion suisse au LSA en 2005) dans le quatre sans poids légers français (7ème) et Andréanne Morin dans le huit canadien (médaille d'argent). Plus récemment, nous avions accueilli Kim Crow d'Australie. Un an après avoir découvert l'aviron de couple chez nous, elle a gagné l'argent en double (et également 4ème en quatre de couple). Au niveau suisse, les résultats sont assez compacts avec pas mal de finales B. Sans entrer en détails, les résultats sont un peu en dessous des espérances (surtout après des bons championnats d'Europe), mais cela reste des bons résultats, et surtout encourageants pour 2011 (année de qualification olympique).
Certaines finales A ont été exceptionnelles (sans exagérer). Quelques exemples : en double poids légères, les Canadiennes montrent une maitrise rare dans une course aussi serrée. En deux sans poids légers, les Français se montrent sereins et confiants dans des conditions difficiles. En skiff femmes, la 'petite' (1m72) Frida Svensson réalise une course exceptionnelle pour battre la multiple championne Ekaterina Karsten. En double hommes, les néo-zélandais font un dernier 500m incroyable pour aller chercher l'or. D'autres courses pourraient également inspirer les rameurs, mais le sommet a été atteint par le quatre sans poids légers où les écarts entre le premier et le 5ème sont: 7 centièmes, 1 centième, 48 centièmes et 67 centièmes. Autrement dit : le 5ème est à 1 seconde 23 du 1er ! Vous pouvez revoir les courses sous : http://fisa.feedroom.com/ mais le DVD fera un beau cadeau de Noël !
Marc

Match TERA
Viverone, du 23 au 24 octobre 2010
C'est donc en ce week-end d'automne qu'a eu lieu cette régate de folie et de romandie. Comme il y a 2 ans c'est dans la petite mais très fameuse et très fantomatique ville de Viverone où Jean-David Maillefer et Monsieur Blanc ont eu l'immense plaisir de nous emmener!(le plaisir est réciproque!)
Arrivés, nous avons donc fait un petit entraînement dans nos bateaux respectifs. Nos ventres étant vides nous décidions d'aller manger un truc dans un petit restaurant. Attente de plus de 20 minutes pour une quinzaine de pâtes... Nos ventres encore vides Augustin entama une récolte de fonds sous forme de nourriture et banco: des petites pâtes, un cake et du vol de sandwich et de tailler!
Puis le temps des courses arriva! Avec peu de victoire mais beaucoup de plaisir! Fin des courses et découvertes de l'hôtel Idlo (je crois) très correct avec douche et toilette (et bidet) intégrés! 20h30 après un visionnage de pomf et tud nous avions pour un repas dans le resto de l'hôtel! Avec des frites en entrée ou le challenge était de recevoir le plus d'assiettes grâce à un subtil appel de main fait au serveur ponctué de gracia mille et d'autres mots issus de nos connaissances linguistiques! De belles pizzas furent servies pour le plat principal et en dessert un truc blanc et en coulis! Nous avons ensuite rejoint les chambres pour "dormir"!
Le lendemain course! Brouillard de folie! On ne voyait pas un bateau à 5 mètres! C'était assez rigolo! Mais finalement le départ à l'italienne pu être donné: l'arbitre qu'on ne voyait pratiquement pas nous aligne puis en deux trois mouvement un attention go (avec l'accent) à peine audible et bien sur on ne voit pas le drapeau! Bref à chaque fois c'est de la folie ces départ! Après toutes ces émotions nous avons rejoint notre bus et quittons l'Italie pour notre belle Suisse! A noter que lors de notre passage dans la montagne l'hiver était déjà là, sous forme de pluie-neige! Très émouvant!
Voilà donc une belle régate avec beaucoup d'expériences accumulées! Merci pour tout et à l'année prochaine!!
Guillaume

Championnats du Monde des Clubs d'Aviron de Mer
Istanbul, du 22 au 24 octobre 2010
Pour la troisième année consécutive, une équipe féminine du LSA a participé aux Championnats du monde d'aviron de mer qui ont eu lieu à Istanbul le 22/23 octobre, sur la rive asiatique de la mer Marmara.
Le départ de la course sur 8km était chaotique à cause de fortes rafales de vent et un manque de fair-play d'un barreur adversaire qui malgré notre rôle de favorites ne nous a pas cédé suffisamment de place. Une fois lancées dans la course, il s'agissait de ne pas laisser partir l'équipe du Pôle France Aviron de Nantes qui se trouvait en tête et de garder les Polonaises et les Bulgares à distance. Sur une mer presque plate, ces deux équipes (composées de rameuses des équipes nationales) se sont en effet montrées très fortes et ont essayé sans cesse d'attaquer notre deuxième position.
Suite à leur bagarre à la première bouée (et grâce à notre virage parfait) les deux équipes ont perdu de précieux mètres et nous avons réussi à les distancer définitivement.
Après la deuxième bouée, nous avons tout mis en oeuvre pour prendre la tête de la course mais même si nous avons réussi à rattraper les Nantaises, nous ne sommes pas parvenues à les dépasser. Notre dernière attaque après la 4ième bouée, à quelques centaines de mètres du finish, était spectaculaire mais nous avons finalement terminé à la deuxième place avec un écart de 5 secondes (sur 35 minutes de course).
Un grand merci au club de Thonon qui nous a prêté sa yole Safran et à Jean-Yves et tous les chauffeurs d'avoir fait ce long trajet pour nous amener les bateaux, ce qui nous a permis de faire cette course dans les meilleures conditions.
Colleen, Gaël, Fanny, Bettina et Maïwenn

Régate de Nyon
Divonne, le 3 octobre 2010
C'est en ce premier dimanche d'octobre qu'eu lieu la très fameuse régate de Nyon, qui se passa sur le lac de Divonne, où le jour précédent nous avions participé aux championnats Romands.
Ayant laissé notre matériel à la belle étoile du ciel de Divonne, nous pûmes nous y rendre les mains dans les poches sans l'habituel démontage de remorque ce qui nous permis de nous reposer tranquillement avant nos premières courses. Le soleil fut bien présent dés le début de la journée et nous permit de profiter de l'ombre de ces grand arbres avec de longue branche bien souple, sûrement une sorte de saule pleureur. Et c'est alors que par l'initiative de Guillaume S. et Jérôme ces arbres se dévoilèrent être notre distraction et refuge pour la journée. Les premiers se balancèrent accrochés aux branches des arbres et se rendant compte quand les premières branches sont tombées qu'elles pourraient servir de fouet. Et c'est à ce moment-ci que tout le monde commença à se fouetter. On notera que Marc s'est très impliqué dans ce jeux et certains on encore des marques rouges sur les jambes. La bataille s'arrêta et un autre atelier plus calme commença, la confection d'objets divers conçus à base de branches de saules.
Arnaud entre temps voulu photographier tout le monde avec son appareil. Aux personnes intéressées vous trouverez les portraits de tout le monde sous la rubrique album photo. Bien sûr il y a eu des résultats que d'ailleurs vous pourrez trouver sur le site de la fédé. Mais revenons à l'essentiel, Samuel fut nommé à la tache d'acheter une papette (une sorte de gâteau la crème de la région par Arnaud) et le gâteau fut partagé entre tous en part plus ou moins égales.
Certains plus tard tentèrent l'estomac plein, de faire passer un cerceau tissé en branches de saule depuis le haut jusqu'en bas. L'expérience fut concluante et la majorité du club réussit, sauf exception de Romain pour qui le cerceau était trop petit pour les épaules et il resta coincé ainsi jusqu'à ce que Christophe viennent l'aider.
Somme toute la journée se passa très bien et étant donné qu'en général nous devons toujours faire 3 heures de voyages pour rentrer à Lausanne nous fûmes bien heureux que Divonne ne s'y trouva qu'à 45 minutes. Ce long week-end put alors se clore avec l'habituel démontage de la remorque. Merci aux entraîneurs et aux parents qui nous ont acheminé jusqu'à Divonne.
Lucien

Youth Olympic Games
Singapour, du 15 au 19 août 2010
C'est Augustin Maillefer qui a été sélectionné pour représenter la Suisse aux épreuves d'aviron pour les premiers Jeux Olympiques de la Jeunesse qui ont eu lieu à Singapour du 14 au 26 août 2010. La délégation Suisse était composée de 22 athlètes prenant part à 11 des 24 disciplines sportives proposées. L'organisation de ces jeux a été formidablement bien menée sur tous les plans. Les jeunes athlètes ont non seulement eu l'occasion de s'affronter lors des compétitions sportives, mais ont aussi pu prendre part à de très nombreuses activités culturelles et éducatives souvent basées sur des projets nécessitant une collaboration entre athlètes de différentes disciplines, cultures et languages.
Les épreuves d'aviron ont commencé le lendemain de la cérémonie d'ouverture, sur le plan d'eau de Marina Reservoir, la réserve d'eau douce de Singapour. Ces courses se sont déroulées sur une distance inhabituelle, de 1000 mètres seulement et les bateaux étaient identiques pour tous les équipages, car mis à disposition des participants par l'organisateur. Les conditions météorologiques étaient variables durant les courses, avec souvent du vent de côté irrégulier.
Lors de l'éliminatoire, Augustin a un départ un peu trop lent et ne parvient pas à se qualifier directement pour les demi-finales. Les repêchages ont lieu le lendemain lors d'une course très disputée. Tour à tour deuxième et troisième tout au long du premier 500 mètre, il remonte finalement sur le rameur de tête, mais touche une bouée qui le fait rétrograder en troisième place. C'est dans les 50 derniers mètres de course qu'il fait la différence et parvient à se qualifier pour les demi-finales. Parti en tête de sa demi-finale, Augustin se fait rattraper par ses concurrents après 400 mètres de course. Dans le second 500 mètres, trois bateaux se détachent et Augustin ne parvient pas à se placer dans les 3 premiers en dépit d'un bon sprint final. Il court donc la finale B dans des conditions météo très difficiles, et se place à la 9ème place au classement général.
Le jour suivant les courses officielles, tous les rameurs ont participé à une épreuve supplémentaire: un relais sur 250 mètres par équipe de 6 bateaux. Chaque équipe était formée d'un deux sans barreur féminin, d'un deux sans barreur masculin, de deux skiffs femmes et de deux skiffs hommes, les équipes étant choisies par la FISA de façon à être de niveau similaire. L'ordre de passage des bateaux lors du relais a fait l'objet de discussions stratégiques par les rameuses et rameurs de chaque équipe. Augustin était associé à des rameuses d'afrique du sud, de turquie et de slovénie et à des rameurs australiens et slovènes. Lors de l'éliminatoire, l'équipe d'Augustin fait une bonne performance, et prend la tête de la compétition avec le meilleur temps. La finale est un peu confuse car un des relayeurs d'une équipe adverse anticipe un peu trop son départ et est pénalisé de 5 secondes. Finalement l'équipe d'Augustin gagne le relais, et se voit remettre... une boite de chocolats.
En ce qui concerne les résultats des ces premiers Jeux Olympiques de la Jeunesse, la Suisse fait une très belle performance en remportant quatre médailles: l'or en équitation par équipe continentale, l'argent en tir féminin et en athlétisme sur 1000 mètres féminin, le bronze en athlétisme au 110 mètres haies féminin.

Augustin a tenu un blog durant ce voyage à Singapour.
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Championnats du Monde Universitaires
Szeged, du 30 juillet au 1er août 2010
Tonia et Jérémy ont tous deux participé au XXIe championnat du monde universitaire 2010 à Szeged, Hongrie. Tonia était dans le double poids légères avec Fabiane Albrecht (Seeclub Thun). Elles ont commencé à s'entraîner ensemble à Sarnen, 3 semaines avant la compétition. Jérémy était quand à lui dans le 8+ composé de Charles d'Oncieu (Newcastle University Boat Club), Pascal Flori, Rik Vils, Adrian Koller (Seeclub ZŸrich), Basil GrŸter, Moritz Hafner, Antoine de Weck (Oxford University Boat Club) et barré par Moritz Schwyzer.
Ce 8+ universitaire entraîné par Daniel Protz (Seeclub ZŸrich) a commencé à ramer ensemble peu de temps après les championnats suisses. Cependant Jérémy étant occupé par les U23, ils ramèrent dans la composition finale seulement deux semaines avant de partir pour la Hongrie. Jérémy dû s'adapter rapidement à la pointe et au 8+ qui est quand même plus gros que le quatre de couple! Une semaine de camp d'entraînement à Sarnen puis une autre sur le Rhin à Eglisau et c'est parti!
Szeged, la ville du soleil, a un bassin "olympique" qui a été récemment agrandi à 8 lignes d'eau et un bassin d'échauffement. Ce bassin accueille en majorité les compétitions de canoe/kayak qui sont très populaires en Hongrie. Szeged est également la deuxième plus grande ville en Hongrie et est considérée comme une ville d'étudiant avec l'Université de Szeged étant une des meilleures du pays. Elle a un centre charmant, mais le reste n'est pas très attirant. Nous logions dans un campus pour étudiant. Malheureusement, nous sommes tombés dans le bâtiment pas encore rénové. Tout allait bien, mais c'était quand même très vétuste. Et surtout il faisait très très chaud.
Cette chaleur rendait les entraînements et les récupérations d'après courses particulièrement difficiles. Surtout pour certains rameurs revenus à la compétition cette année seulement.
Le niveau chez le double poids légère, qui est connu d'être une des catégories des plus compétitives au niveau international, était très élevée avec plusieurs équipages qui étaient déjà présents lors des Coupes du Monde. L'objectif pour ce double était donc de se rapprocher de ces meilleurs équipages. La qualification pour la finale avec des courses très compétitives avait donné l'espoir à Tonia et Fabiane d'aller chercher une médaille. Malheureusement les conditions de vent très changeantes et pas très équitables n'ont pas joué en leur faveur. Elles finissent finalement en 5ème position. Malgré ce résultat, elles ont montré qu'elles peuvent être compétitives dans cette catégorie ce qui est très positif pour l'année prochaine où l'objectif sera d'aller chercher une qualification olympique!
Il y avait 10 pays représentés chez le 8+ masculin. La Suisse qui ne présente que rarement une telle embarcation au niveau international devait faire ses preuves. Ce ne fut pas chose facile lors de l'éliminatoire: départ lent puis peine à trouver le rythme pour revenir sur les autres; le manque d'expérience s'est fait ressentir sur cette course. Mais les huit poids lourds réagirent bien le lendemain lors du repêchage. Ils prirent à nouveau un départ plus lent que leurs concurrents, mais cette fois-ci ils ne doutèrent pas et poursuivirent leur effort pour terminer en 5:47, deuxième à 1 seconde des Irlandais 3e lors de la finale du lendemain. Cette finale justement ne se passa pas si bien pour les Suisses. Ils savaient qu'ils devraient tenter quelque chose s'ils voulaient aller chercher mieux que la 5e ou 6e place. Ils partirent donc pour dépasser leurs limites, quitte à craquer. Le départ ne se passa à nouveau pas si bien, et malgré une dépense d'énergie maximale dans le premier 1000m, ils perdirent le contact avec la tête de la course. Le deuxième 1000m fut de la survie jusqu'à la ligne, et l'écart sur les autres s'agrandit inlassablement. Ils prirent donc largement la 6e place, avec le mérite d'avoir essayer quelque chose.
On retiendra donc la bonne course du repêchage et on espère que cette bonne expérience donnera envie à ces rameurs n'ayant pas fait partie de l'équipe suisse cet année de faire quelque chose l'année prochaine.
La fête de clôture fut sympathique, riche en échange et très très humide! Le retour se passa bien, même s'il dura trop longtemps, comme toujours. La fraîcheur à la sortie de l'avion en aéroport de Zurich fut la bienvenue. Mais après quelques minutes déjà, on regrettait le soleil de Szeged! Encore un grand merci à Bjšrn Uhlmannn et au grand manitou de l'aviron universitaire suisse, Andreas Csonka.
Tonia et Jérémy

Championnats du Monde Juniors
Racice, du 5 au 8 août 2010
Après un mois d'entraînement à Sarnen, départ pour la Tchéquie, notre second pays. Le voyage s'est déroulé inespérément bien. Après l'avion, le bus. Conformément aux statistiques, nous avons remarqué que la voiture était bien plus dangereuse, en tout cas en Tchéquie. Là-bas les trajets qui prendraient une heure en Suisse ne durent que 30 minutes : hé oui, à 150km/h sur l'autoroute et 110 sur les routes cantonales, ça va plus vite. Après deux jours d'entraînements sur place, voilà ce qu'on a remarqué :
- Tout le monde est grand
- L'Australien si imposant est en fait une Australienne
- Quand il pleut, c'est des pluies torrentielles et quand il fait beau finalement, des nuées de guêpes surgissent
- Alors tu innoves et tu crées des pièges à guêpes
- Pour accéder aux pontons, tu dois chausser tes crampons pour la descente raide
- Richard Klein fait toujours Woot Woot
- On a fait des très jolies photos pour nos cartes d'accréditation (photos disponibles sur rowingone.com)
- L'hôtel, partagé avec les Polonais, était moins bien qu'à Merin (merci René, on est bien logé pendant tes stages).
- La nourriture y était bonne (pas de cumin) mais limitée.

Maintenant, les courses !
Eliminatoires :
Adeline, JW1x. Adeline est partie devant mais les autres ne s'étaient pas mis d'accord pour la laisser gagner... Pas sympas mes copines des championnats du Monde ! Course un peu décevante, mais ce n'est pas fini, repêchage à suivre. Augustin et son JM4+. Après un départ sans histoire, ils ont pris la tête et se mettent à un bon rythme ; 30 de cadence... Hé oui, c'est du quatre barré ! Meilleur temps des éliminatoires sans forcer !
Repechage :
Adeline, après s'être fait mettre la pression plutôt sérieusement par Marc ET Simon Cox, a compris qu'elle se trouvait à Racice pour les championnats du Monde. Après les 500 premiers à fond où elle a mis 5 secondes à tout le monde, elle a mené toute la course sauf sur les 8 derniers coups où une Norvégienne a surgi. Mais ce qui compte, c'est d'être dans les deux premiers pour passer en demi-finale. Augustin et son 4+, les 'big and ugly' selon leur entraineur, Simon Cox, ont congé.
Demi-finales :
Adeline, dans le rôle d'outsider, a fait une très bonne course, agressive, mais ne réussit pas à faire craquer la Hollandaise, gagnante de Munich. Et termine à la 4ème place, 4 secondes derrière celle-ci. Finale B à suivre. Gut et son 4+. Cette fois-ci, c'est sur eux que Simon a mis une grosse pression : dans de mauvaises conditions (grosse pluie) : 'it's a good day to screw up'. Après un départ un peu moins propre, ils ont pris la tête et creusent l'écart à 32 de cadence. Ils ont fini à nouveau devant toujours avec le meilleure temps.
Finale B :
Adeline, relançant pour 10 coups tous les 250m, fait 1500m bord à bord avec la 1ère, puis la Hongroise s'est réveillée pour prendre la deuxième place, malgré les encouragements de Christophe qui a couru à côté sur toute la course. Sur les derniers coups, l'Américaine (du club de Richard) revient au niveau d'Adeline, mais Adeline tient à sa place et envoie 5 coups comme les fameux 15 coups Ð 5 coups pour reprendre un quart de seconde et termine à la 9ème place ses premiers championnats du monde !
Finale A :
Un petit vomi pour Augustin au milieu du déjeuner et ensuite, le 4+ va se préparer pour leur dernière course. Ligne d'eau 4, Switzerland, Marco Brechbuehl à la barre, Louis Margot, Alex Pluss, Markus Kessler et Augustin Maillefer à la nage. En ligne 3 les Italiens, qui ont aussi gagné toutes leurs courses sont les principaux concurrents pour le titre. Sur la berge, Simon, Marc et Richard prêts à partir en vélo. Attention, GO ! Comme à leur habitude, nos Suisses ont pris la tête après une quinzaine de coups et on creusé l'écart jusqu'au 500m. Retour au train à 33 de cadence (Simon a dit à Munich qu'ils ne pouvaient pas être champion du monde à 32 de cadence) et ils gagnent centimètres par centimètres sur les Italiens (au moins 36 de cadence) et encore plus lors du 'pain' de Marco à 1000m. On commence à y croire sérieusement, même si à 1500m les Australiens et les Italiens se tirent la bourre et remonte un tout petit peu. Toutefois le bateau suisse, avec les encouragements d'Adeline depuis la berge, le regard béat de Simon, les 'woot woot' de Richard et sous les photos de Marc, le fan-club dans la tribune, passent la ligne d'arrivée et comme a dit Marco : 'Je ne vois pas d'autres bateaux à côté !'. CHAMPIONS DU MONDE : Augustin se lève, la rame au-dessus de la tête, Louis dans son monde ne remarque même pas. Direction le podium, pour le premier titre junior de la Suisse depuis 1994. Ils reçoivent la médaille du président de la FISA : Denis Oswald. Que d'émotions : Adeline en pleure dans les bras d'Augustin, Richard et Marc pas loin des larmes non plus, Simon dans un autre monde, même Tonia au téléphone et probablement plein d'autres personnes en Suisse sont très émus. Le barreur craque complètement avant de retrouver ses esprits lorsqu'il vole au-dessus du ponton pour finir dans l'eau. Tout cela se finit par Augustin, tout fier, qui se met à la barre.
En conclusion, que d'émotions pour les Lausannois. Si le titre pour Augustin est exceptionnel, la 9ème place d'Adeline est un très bon résultat. Complété par la 10ème place du double suisse (Valentin Gmelin et Stephan Bachlung), le bilan est le meilleur pour l'équipe suisse junior depuis fort longtemps. Merci et bravo à tous : les entraîneurs du 4+, Simon Cox et aussi Dan Protz ; Marc pour entraîner Adeline ; le remplaçant temporaire du 4+, Simon SchŸrch ; Christian Stofer et Tobias HŸbner pour l'organisation ; et les clubs, amis et famille qui soutiennent tout le monde.
Adeline et Augustin


Coupe de la Jeunesse
Hasewinkel, du 28 juillet au 1er août 2010
Le jeudi 28 juillet, l'équipe Suisse, comptant 4 rameurs du Lausanne-Sports Aviron, Barnabé, Guillaume, Joséphine et Frédérique, est partie en car pour Hasewinkel. Quelques neuf heures plus tard, les jeunes athlètes, se retrouvent sur le bassin d'Hasewinkel, le Bloso, carrément venteux. Le bassin est entouré de forêt, perdu dans la campagne belge. Afin d'être surs qu'ils savaient encore ramer, les rameurs suisses sont partis sur l'eau pour 8km tumultueux.
Le jour suivant, deux entraînements étaient au programme. Au grand étonnement de tous, le plan d'eau était redevenu digne d'accueillir cette Coupe de la Jeunesse 2010. Voir les concurrents n'a fait que monter la tension. L'après-midi, Barnabé a eu l'honneur d'être le porte drapeau de ce beau pays qu'est la Suisse pour la cérémonie d'ouverture de cette compétition. Le soir, Simon Cox, l'entraîneur national des juniors, a motivé les rameurs à faire de belles courses.
La météo était plutôt favorable, ni trop chaud, ni trop froid. Quelques parents avaient fait le déplacement pour venir crier Hop Schweiz! Le plan d'eau était calme, avec un peu de vent pour.

JM2- Barnabé et Guillaume, une union plutôt unique: Ayant tous les deux pris part tout au long de la saison aux régates dans des bateaux de couple, le changement fut rude: Une seule rame chacun! Un camp d'entraînement.
Deux bonnes courses en finale B avec de l'envie et du bourinage sur les jambes et aussi deux éliminatoires plutôt médiocres, les autres bateaux étaient trop forts.
JW2x: Comme seulement six bateaux étaient inscrits dans cette catégorie, Shari et Frédérique on eu une finale directe pour les courses de samedi et dimanche. "On ne connaissait pas vraiment le niveau des autres bateaux et afin d'être dans le tas, il nous fallait partir à fond et surtout rester à fond. On a fait un bon premier 500 mètres, nous étions 2ème, mais la course était serrée. Les belges ont lâché assez vite. Au 1000 mètres, les anglaises étaient loin devant, 250 mètres plus loin, les autres bateaux ont attaqué. Malgré la motivation nous n'avions plus assez d'énergie dans les 500 dernier mètres. Nous finissons 5ème de la course de samedi.
Dimanche, notre course était plus tôt que le samedi. Nous avons donc eu moins de temps pour stresser. Nous avions appris de la course prédédente qu'il nous fallait éviter de perdre notre énergie en ramant avec une mauvaise technique. Nous nous sommes donc concentrées sur notre bateau, tout en restant attentives à la course. Nous avons manqué de puissance pour aller chercher la médaille, mais nous avons vraiment pu apprendre de ces courses. J'éspère revenir l'année prochaine. C'était vraiment un truc de fou!!"
JW2-: Les impressions de Joséphine: "Samedi, notre course a été pas mal. Comme on nous avait prévenu que les courses internationales partaient très vite, on s'est préparé à partir super fort. Notre départ était vraiment bien et après 250 mètres, on avait deux longueurs d'avance sur les autres bateaux. Après mille mètres les italiennes ont commencé à remonter et on avait plus assez de force pour réagir. On arrivait plus à mopnter la cadence et notre finish n'était pas terrible. On a terminé 2ème.
Dimanche, on a quelque peu modifié nos plans pour cette deuxième course, pour éviter de se laisser surprendre comme la veille. On s'est mise au train de course dès les 250 premiers mètres afin sde pouvoir réagir tout au long de la course. D'un point de vue général, notre course du dimanche était meilleure que la précédente, mais on est quand même arrivées 2ème, derrière les italiennes."

Après les échanges d'habits et le chargement de la remorque, le car suisse est rentré. Il nous reste une année pour apprendre l'hymne suisse! Merci beaucoup à Arnaud qui a entraîné le M2- et le W2x et à Anne-Marie qui s'est occupé du W2-. Merci aussi à la FSSA et à tous les participants.
Frédérique


Championnats du Monde U-23
Brest, du 22 au 25 juillet 2010
Mardi 20.07.2010 Cette journée est entièrement consacrée au voyage de notre équipe suisse M23 pour Brest, en Biélorussie où se dérouleront les plus grands championnats du monde pour les moins de 23 ans jusqu'à présent. Près de 900 athlètes et 57 nations représentées. Personnellement, j'aurai 17 adversaires (après le forfait des Espagnols), dont les fameux Croates, imbattus en coupe du monde cette année!
Mais pour revenir à notre voyage, il a en fait déjà commencé la veille pour moi. Car comme à chaque fois, nous avons rendez-vous tôt le matin à l'aéroport de Zurich. Trop tôt pour partir le matin même de Lausanne. Alors je suis allé dormir à Zug chez la famille de mon coéquipier Samuel Annen, que je remercie au passage. Mais cette fois-ci, nous avions rendez-vous à 5h30 (au plus tard) à l'aéroport. Trop tôt, même pour prendre un train de Zug. Alors on y est allé un voiture.
Le vol se passa bien. Enfin j'imagine, vu que j'ai dormi tout du long. Une fois arrivé, on embarque dans un car direction... la Biélorussie! Eh oui, nous avons d'abord volé jusqu'à Varsovie, Pologne, qui n'est pas trop loin de la frontière et de Brest. Mais c'est là que le voyage se corsait. Le passage de la frontière biélorusse était réputée pas très rapide... mais en fait on a pris plus de temps pour passer la douane polonaise! Histoire de quelques heures, rien en comparaison de la trentaine d'heures d'attentes des Néozélandais!
Etant donné qu'on n'a pas perdu trop de temps, on a pu faire une petit entraînement décrassage. Je dois dire que l'arrivée au bassin est le moment fort de cette journée. Après des heures de voyages, des paysages plats et pas très excitant, apparaît dans la chaleur suffocante la vision de 2000 mètres d'eau calme, 10 lignes d'eau plus un bassin d'échauffement, le tout décoré de drapeaux accrochés le long des rives., décoré de 10 lignes d'eau! Impressionnant...
... surtout après être passé à l'hôtel, qui change des habitudes de la fédération suisse. Sans vouloir être méchant, l'hôtel était vraiment miteux, sombre, glauque. Du genre que je ne recommanderais pas à un ami suicidaire. Ca me faisait penser à "Shining" pour ceux qui l'ont vu. Ou bien l'hôtel "Europe" de Varese en pire. Petite chambre, petit lit (avec odeur suspecte), la douche est la salle de bain avec un trou au milieu. Donc il y a tout qui est trempe après avoir pris ta douche! Mais ce qui me dérange le plus personnellement, c'est la nourriture qui est composée essentiellement de légumes (ce n'est pas mauvais, mais ça ne nourrit pas vraiment, surtout pour une course!) et de viandes très grasses. L'eau en bouteille a un goût vieille piscine et le seul truc qui pourrait être bon est le poisson, mais je n'aime pas le poisson...
Mais toutes ces petites surprises pour personnes vivant dans un pays aisé étant passées, on commence à s'habituer. De toute manière on nous avait averti, et on est là pour faire des courses!


Mercredi 21.07.2010
Deuxième jour ici à Brest. C'est notre première journée complète, et on en profite pour prendre le rythme, prendre des repères; bref, préparation finale pour les courses du lendemain. Le trajet de l'hôtel au bassin est assez pénible. Il fait très chaud dans le bus, et on y est enfermé pour 30mn. Il faut beaucoup boire pour rester hydraté, mais l'eau n'est vraiment pas bonne (et c'est moi qui le dis!), alors c'est pas facile. Mais on a reçu quelques bouteilles d'"Evian". Trop le luxe! C'est la première fois que j'apprécie une eau en bouteille.
Sinon on commence à s'habituer au bassin et prendre les repères. On a aussi réussi à se faire servir des spaghettis à l'hôtel! Bon, ils étaient trop cuits et pas salés, mais c'est plus digeste!On a aussi vu les tirages pour les éliminatoires de demain! C'est du lourd: CRO-GER-AUS-SUI-POL-SLO. Et seuls les deux premiers passent en demi-finale. Ca sera déjà comme une finale. Je me réjouis à fond de concourir contre ces équipages et de leur montrer ce qu'on vaut.
Je vais terminer mon rapport quotidien sur un bonne note cette fois-ci! La cérémonie d'ouverture était vraiment belle. En plus de la présence du président biélorusse (qui est un grand fan d'aviron à ce qu'il paraît), plein de prestations en allant du chant nationaliste, de la danse folklorique, au pom-pom girls, et musique moderne. Un joli lâcher de ballon et probablement encore pleins d'autres jolies choses, mais on a dû partir avant la fin pour rentrer à l'hôtel. En tout cas, c'était très sympa, et il y avait plein de charmantes biélorusses! Cette journée s'est conclue par plusieurs meetings. Le premiers a réunis tous les athlètes ainsi que les entraineurs pour écouter le discours de Tim qui voulait qu'on se donne à 100% le lendemain pour ne pas avoir de regrets. Les suivants étaient consacrés à chaque bateau pour bien être sûr que chacun ait le même plan de course en tête.

Jeudi 22.07.2010
Premier jour de courses! Et premières courses dans un championnat du monde pour Vincent. La pression ainsi que la concentration sont élevées et tout se déroule comme prévu. C'est-à-dire : lever, bus (sans petit déjeuner pour les PL), puis petit entrainement avant d'attendre la balance. La vrai préparation commence alors pour vite se retrouver au départ, lieu que l'on a d'ailleurs rejoint un petit peu trop tard car Nicolas, notre horloge dans le bateau, était certains que la course partait au 46 alors que c'était au 42. Les arbitres nous donc mis un carton jaune en disant "Switzerland, late at start, yellow card". Cet évènement n'a évidemment pas aidé à rester bien concentré surtout qu'un petit biélorusse est venu placer devant nous une feuille jaune.
Nous avons quand même pu prendre le départ dans cette course d'une manière convaincante. Les italiens sont partis vite devant alors que les biélorusses se sont fait décrocher. Nous nous sommes retrouvé une longueur devant les danois et les tchèques qui se battaient pour la troisième place qualificative. Notre course s'est terminée à cette place qui nous qualifie pour les demi-finales sans devoir passer par les repêchages et nous offre donc un jours de congé Vendredi. Cet avantage certains nous permettre de remettre bien notre technique en place avant la demi-finale qui s'annonce très difficile. Le reste de la journée fût un mélange de sieste, massage et repas...le top pour récupérer !

Vendredi 23.07.2010
Le premier jour de course fut jeudi, mais pour le quatre de couple poids lourds, ce ne fut que vendredi. En raison de forts vents et d'un orage, les dernières courses de la journée de jeudi furent déplacées au lendemain matin. De plus, toutes les courses jusqu'à la fin des championnats furent avancées afin de ne pas courir l'après-midi, avec des prévisions de vents forts sur le bassin. Tout cela signifia pour moi que j'avais mon éliminatoire très tôt suivi de peu par un éventuel repêchage. Grosse journée en perspective... Mon réveil matin n'indiquait même pas 5 heure au moment de mon réveil. Puis j'eu la malchance de découvrir qu'il ne faut pas faire son "recovery shake" avec du lait chaud: tout m'explosa à la figure. Il y avait du lait partout; j'étais à moitié brûlé; mes coéquipiers et les serveuses biélorusses se fichait de moi... Je ne vous explique pas le stress pour finir de déjeuner, nettoyer un peu, se doucher, prendre des autres habits pour les courses (je déjeunais en combinaison) et prendre le bus à l'heure. Tout ça en 15 minutes. ça réveille!
Nos adversaires du jour ne devaient pas avoir trouver de méthode aussi efficace que nous pour se réveiller. En tout cas, à 8h15, nous prîmes un bon départ. Derrière les Croates, mais devant les Allemands! Nous fîmes toute la course en 2ème position, juste devant eux. Mais sur le dernier 500m, nous nous désunîmes quelque peu et ils revinrent sur nous, nous enlevant la place qualificative pour les demi-finales de moins d'une demi seconde! Pas trop déçu d'avoir été battu par deux favoris, on se prépara pour les repêchages, avec une confiance extrêmement bonne. On avait réalisé le 4e meilleur temps de toutes les séries. Trois heures plus tard, lors de la course de repêchage, nous furent en tête tout du long bord à bord avec les Tchèques, sans être inquiétés par les Australiens, les Français ou le bateau local biélorusse. Les Tchèques s'imposèrent devant nous pour à nouveau moins d'une seconde. Même si on voulait gagner, l'essentiel fut fait: on passa en demi-finale. Ce qui ne fut pas le cas de deux bons quatre de couple: les Français et les Hollandais victimes d'une fausse-pelle. Tout ça pour dire le niveau dense de cette catégorie. En demi-finale, à part les Croates plus que favoris, 11 bateaux pouvaient prétendre à la finale. On allait le découvrir le lendemain...

Samedi 24.07.2010
Yes! 30 minutes de sommeil en plus! Réveil-matin programmé à 5h20 seulement. Même à l'armée je ne me levais pas si tôt (ou "si au milieu de la nuit" devrais-je plutôt dire...). Une seule course au programme de la journée, mais probablement la plus importante de nos championnats. La demi-finale était vraiment la course qui allait faire la séparation entre les bons et les très bons. Notre objectif était clairement d'arriver dans les 3 premiers. Et nous nous en sentions parfaitement capable. Mais il en était de même pour les 5 embarcations sur nos droite au départ de la course.
Récit de ma course: "Malgré la ligne d'eau 1, on part en tête avec les Allemands, en poil plus rapides que nous sur le premier 500m. Probablement trop vite, car on passe les 1000m. en premier et les Allemands se font déjà reprendre par les Polonais et les Russes, excellents finisseurs... La course reste serrée jusqu'à l'entrée des 500m finaux. Là, je lance deux séries successives suivi de l'enlevage des derniers 250m. Je ne sais pas ce qui ce passe à côté. Je sais jusque c'est serré et qu'il faut tout donner jusqu'au bout. Ne pas regarder hors du bateau. Rester concentré. Pousser. J'encourage mes coéquipiers. La ligne d'arrivée approche, mais on dirait qu'on ne la franchit jamais. Finalement la délivrance arrive. Les Russes semblent avoir gagné avec un très bon retour sur le deuxième 1000m. Les Polonais et nous-mêmes sommes très euphoriques. Ils terminent 2es, 0.04 seconde devant nous, 3es. Les Allemands, les Britanniques et les Slovènes sont en finale B! Et ce ne sont pas des petits morceaux... Mission accomplie; nous nous qualifiàmes donc pour notre première finale d'un championnat du monde. Les cinquièmes pour moi. Comme quoi, la patience et la persévérance mènent bien à quelque chose. Demain, ce ne sera que du bonus. On est déjà extrêmement content d'être en finale."

Dimanche 25.07.2010
LE grand jour est là. Le jour où nous allons savoir si nous sommes juste plus rapide que les meilleures du monde, ou juste plus lent.
Le jour où nous allons être très content, avec une médaille autour du cou, ou très déçu, avec notre douleur comme seule compagne.
Le jour où la perfection ne suffit pas forcément.
Le jour où il faudra donner plus que jusqu'à présent, repousser ses limites une énième fois, mais pas trop quand même, sous peine de ne pas finir, de craquer...
Le jour où tout le monde te regarde.
Le jour où les petits Suisses vont défier les quatre de l'Europe de l'Est.
Le jour que j'ai toujours attendu.
Le jour de la finale A des championnats du monde des moins de 23 ans!
Je me sens étrangement bien, confiant, tranquille. Je suis à ma place. Je sais ce que je dois faire et je sais comment le faire. Il ne reste plus qu'à le faire. Le vent, pour ce jour spécial venait de l'autre direction. C'est à dire, un vent contre et de travers assez fort. Mais ça n'est pas grave, car nous somme ligne d'eau 1. Pour une fois ce sera un avantage!
Malheureusement pour nous, un changement de dernière minute annonce une redistribution des lignes d'eau. Nous laissons la ligne d'eau 1 aux Croates, et gagnons le couloir 6, le plus mauvais...
Je préfère ne pas y penser et me concentre à fond sur l'échauffement, le timing, et la course. Arrive enfin l'heure de vérité. Nous partons très vite, mais pas devant, comme à notre habitude. Faut pas rêver, les autres équipages sont vraiment costauds. Nous donnons tout ce que nous avons pour rester dans la course, mais les autres équipages nous lâchent un peu plus à chaque coup. On arrive pas à rivaliser au train et on se fait de plus en plus distancer. Notre couloir est assez agité, l'équilibre n'est pas facile et le bateau semble très lourd, malgré un bon ensemble. Le deuxième 1000m paraît long et les adversaires vraiment loin. Pour l'honneur, on finit à fond, même si on sait qu'on n'arrivera pas à remonter.
6e place finale sur 18 bateaux engagés. Le bilan est positif, mais c'est pas facile sur le moment, juste après la défaite en finale. Nous avons fait une bonne course, mais dans ces conditions, nous n'avions aucune chance. Je suis donc satisfait de finir ma dernière année U23 sur ma meilleure performance internationale. J'espère encore prendre part à plein de finales et arriver sur le podium avec un peu de chance!
Je tiens encore à remercier tout le monde qui me soutient de quelque manière que se soit, et spécialement le Lausanne-Sports Aviron qui fait beaucoup pour ses athlètes de haut niveau. Merci de croire en moi.
Vincent et Jérémy

Lucerne World Cup
Lucerne, du 9 au 11 juillet 2010
Quelques jours après les Championnats Suisses commence sur le Rotsee la phase finale de la Coupe du Monde d'aviron. Cette année, cette épreuve a vu une participation record de rameurs et de rameuses, et le niveau des courses a été particulièrement élevé, sans doute en raison de la date exceptionnellement tardive choisie pour les Championnats du Monde 2010 qui auront lieu en octobre en Nouvelle Zélande. Les meilleurs rameurs mondiaux ont donc tous été présents à Lucerne pour ces courses qui se sont déroulées sous une chaleur accablante.
Un rameur du Lausanne Sports Aviron, Frédéric Hanselmann, était dans l'équipe qui a représenté la Suisse lors de cette Coupe du Monde, et il a pris part aux courses du skiff poids légers hommes. Lors des éliminatoires il se qualifie facilement pour les quarts de finale, mais est confronté à des adversaires particulièrement corriaces lors de cette course qui sera vraiment très difficile. Frédéric Hanselmann va battre son record personnel lors de ce quart de finale (7:03'41), ce qui constitue le 5ème temps toutes manches confondues, mais ne sera pas suffisant pour qu'il se qualifie pour les demi-finales. Il va donc prendre part à la finale C du samedi, qu'il gagnera facilement.
Kim Crow, notre rameuse Australienne favorite, qui a ramé au Lausanne Sports Aviron l'automne dernier était aussi à Lucerne pour participer à cette Coupe du Monde en deux de couple. Elle obtient la deuxième place lors des finales de dimanche.
Les jeunes rameurs cadets et juniors du club ont également pris part à la course des City Eights lors de cette Coupe du Monde de Lucerne. Les éliminatoires devaient avoir lieu samedi en fin d'après-midi, mais un enchaînement de circonstances défavorable a conduit au report de cette course: Dans un premier temps, le programme des courses a été interronpu durant une heure et demie en raison d'un problème technique qui a nécessité un réparation du balisage, puis les dernières courses de la journée ont été reportées en raison d'un orage violent qui s'est abbatu sur le Rotsee.
C'est finalement dimanche matin que les éliminatoires des City Eights ont eu lieu, et l'équipage du Lausanne Sports prend la troisième place de cette course après un départ un peu lent, mais un bonne seconde partie de parcours. Ainsi, nos jeunes rameurs ont pu prendre part à la finale A, finissent à la sixième place de cette épreuve. Le reste de la journée s'est passé à regarder les finales, à discuter avec les rameurs internationaux, avant le retour à Lausanne.
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Championnats Suisses
Lucerne, du 2 au 4 juillet 2010
Comme chaque année, c'est à Lucerne, sur le Rotsee, qu'ont eu lieu les Championnats Suisses d'Aviron 2010. Les premiers équipages du Lausanne-Sports Aviron se sont rendu sur place dès vendredi pour un dernier entraînement avant les courses du week-end.
La plupart des équipages de notre club ont du prendre part à des éliminatoires au cours de la journée de samedi. Certains ont du se battre pour atteindre les finales alors que d'autres ont géré leur effort en prévision des finales. Un orage de fin de journée a interrompu les courses pour une bonne heure, mais toutes les manches éliminatoires et toutes les demi finales ont finalement eu lieu. A l'issue de cette journée de samedi, tous les 21 bateaux du Lausanne Sports Aviron s'étaient qualifiés pour les finales A, ce qui en soi, est déjà une belle performance.
Les finales des Championnats Suisses ont commencé relativement tôt le matin, lors de la journée de dimanche, et la tension et le stress sont montés d'un cran pour nos rameurs, jeunes et moins jeunes... La première médaille de la journée pour notre club a été de bronze, remportée en deux de couple minimes garçons et les podiums se sont ensuite enchaînés. Le LS Aviron totalise finalement 14 médailles dont 6 d'or, deux d'argent et 6 de bronze. Parmi les moments forts de la journée, il faut noter la victoire d'Augustin Maillefer dans la course du skiff juniors hommes, cette performance le qualifie pour les premiers Youth Olympic Games qui se dérouleront cet été à Singapour.
Dans toutes les catégories d'âge dans lesquelles nos jeunes rameurs ont participé, des médailles ont été remportées : minimes garçons et filles, cadettes et cadets, juniors filles et juniors hommes, séniores dames et séniors hommes, tous ont contribué à nous rapporter des points qui nous ont permis, pour la quatrième fois consécutive, à remporter le titre de meilleur club suisse. Grâce aux performances des minimes et cadets, le LS Aviron remporte également le challenge du meilleur club formateur.
Après deux journées de courses qui se sont succédées à un rythme soutenu, tout le monde est rentré à Lausanne fatigué mais satisfait, ces nombreuses médailles remportées récompensant les efforts, la régularité et la qualité des entraînements effectués tout au long de la saison. Arrivés à Lausanne, les résultats ont été fêtés lors d'une soirée très réussie qui a rassemblé compétiteurs, parents et randonneurs.
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Régate de Greifensee
Greifensee, le 19 juin 2010
En ce matin du samedi 19 juin 2010 à 6 heures 30, nous nous élançons en direction de Greiffensee. Nous étions un petit comité ; Fred, Samuel, Lucien, David et Léonard. Il y avait aussi Vincent avec la fédération. Il fit des courses en quatre de couple les deux jours pour la dernière phase de qualification des championnats du monde. Pendant le voyage, Neuchatel nous appela à l'aide pour récupérer un quatre qui dépassait de leur remorque, car la police les avait arretés et ils étaient bloqués sur une aire d'autoroute. Nous arrivons à Greiffensee.
Sachant que nous partions le soir même, Fred essaie de se faire comprendre du paysan local en utilisant ses connaissances surdéveloppées de l'allemand : "Nous gehen nicht très tard" Après avoir installé notre remorque parmi les poules et les bouzes de vache, nous commençons à monter nos bateaux sous la pluie battante. Après cela, Fred partant héro•quement pour sa série de skiff, nous courons nous réfugier dans le minibus qui sera notre maison pour la journée en grande partie à cause de la pluie, mais aussi parce qu'un coq hargneux nous chargeait à chaque tentative de sortie. Il attaqua même la mascotte des cadets : les mollets de Samuel ! Pour passer le temps dans le minibus, Fred nous apprit comment nous lâcher complètement en imitant des chorégraphies de quelques morceaux de devinez qui... de Mika !
En fin d'après-midi, la régate fut interrompue pendant trois heures à cause du mauvais plan d'eau. La finale de skiff de Fred fut annulée. Les courses reprirent vers 5 heures, ce qui permit aux cadets de faire leurs courses en skiff et en quatre de couple. Et maintenant, nous vous donnons une petite description du parcours du combattant que nous devions endurer pour nous rendre au ponton :
Pour commencer, nous prenons notre bateau sans le cogner au minibus et sans heurter quoi que ce soit d'autre, nous laissons passer un troupeau de vaches rentrant des champs, nous nous enfonçons jusqu'aux mollets dans la boue sur environ 100 mètres et tout cela sous une pluie battante. à la fin de la journée, nous étions assez pressés de partir de cet endroit si accueillant. Nous rentrons à Lausanne, fatigués, mais heureux de retrouver notre ville bien Vaudoise à nous, sans pluie. Un grand merci à Fred de nous avoir conduits et coachés pendant cette journée.
Léonard et David

Raid Marseille-Cassis
Marseille, le 13 juin 2010
Pour faire une bonne MK6 digne d'un 5 étoiles.
Quantité : pour 4 rameurs et 1 barreuse
Difficulté : une solution après l'autre face aux pétrins multiples
Temps de préparation : indéterminé, mais déterminant - y investir le temps et l'énergie nécessaires sous peine de coup dans l'eau
Temps de cuisson : 1h55 pour 24 km
Marchandise : Sélectionner 4 poissons (ou similaires) bien frais et fermes provenant des meilleurs bassins à ramer environnants :
- un franco-chilien : Diego Larrain
- un bernois : David Brawand
- un italien : Rolando Ferrini
- un allemand : Jakob Rager
Confier le choix à un maître-poupe agile du fouet et fort en gueule :
- Valérie Pfeiffer
Ustensiles :- yole de mer neuve, type Safran 33.
- remorque à berceaux non immatriculée
- remorque de route thononaise bien culottée
- sans oublier, l'adaptateur pour lier l'appareil de traction au plat de résistance
Coup de main : motivation tenace requise et un club compatissant
Mise en oeuvre : - résoudre au bain-marie les problèmes administratifs
- battre sans faire monter en mousse les questions techniques
- dresser les rameurs à suivre mot à motus la recette endurance, force, finesse et concentration.
Tous ces obstacles réduits en purée, transférer l'équipe suivie de son équipage dans un lieu tempéré : Marseille.
Préparer les poissons selon les provenances et les besoins : Nourrir, huiler solairement parlant, vider, faire dégorger, dénerver, sucrer, dynamiser et laisser reposer...
Disposer les rameurs dans leur yole inscrite, déchargée, équipée, vérifiée, radiée, réhabilitée, jugée, arbitrée, estampillée, mouillée, etc... et les y fixer solidement afin qu'ils ne débordent du navire sous aucun prétexte.
Monter le tout sur la ligne de départ, sans oublier la barreuse qui ne devra lâcher la ficelle à gigot tout au long du temps de cuisson, sous faute de faire prendre en un quart de seconde une fausse direction à la réussite de l'entreprise.
Les vagues étaient au rendez-vous. On était venus pour ça ! L'eau était tempérée et ma fois salée. Notre nageur fait à l'eau de mer, m'avertit bientôt que je laisserai tomber les lunettes solaires après quelques éclaboussures ; effectivement je ne voyais que des taches cristallisées troublant les images de Diego el Capitan, David de' Krline, Rolando il Giggi et Jakob the big brother watching us. Le GPS refusa de nous donner la route à suivre, plongé sous quelques centimètres d'eau qui régnaient en maître à bord et plus aucune main n'était disponible pour le réinitialiser.
Départ serré contre 26 autres concurrents dont une poignée était déjà partie une demi-heure plus tôt. Un 4 barré italien entreprit de nous couper la priorité, mais je libérai une main déterminée pour le repousser hors de notre route. Cris, insultes polyglottes, l'adrénaline était à son comble et elle fut bientôt entièrement consacrée à la course.
Un petit coup de cette barre si réactive, nous permit de nous dégager du gros de la troupe et l'énergie de l'équipe de dépasser bon nombre d'équipages que nous ne reverrions qu'au buffet du soir.
6 km vent et soleil de travers, vagues moyennes 1/4 pointe contre lesquelles l'équipe souqua avec rage et courage et qui parfois freinèrent le bateau qu'il fallait relancer.
Arrivée à la pointe ..., ne restaient plus que 3 bateaux devant nous, dont un que nous laissâmes sur place avant l'entrée de la passe. Nous apprîmes plus tard qu'il avait subi une avarie. Tant mieux, car il nous tenait au corps à corps et le passage entre l'île et la terre ferme eut été trop étroit pour tous deux.
Moment de calme en ce qui concerne l'eau et le vent, puis l'île dépassée, les paparazzi se firent rares, une légère houle aidait parfois les rameurs dans leur effort soutenu ; 8 km déjà.
Allait rester encore une longue et pénible route le long de magnifiques calanques où il eut fait bon se baigner. Mais le temps n'était pas aux rêveries. Maintenir la force, la légèreté, la glisse tant que possible et faire avancer ce projet jusqu'à bon port : Cassis, encore 16 km durant lesquels les barres de céréales de secours ne furent pas déscotchées de la coque ni aucune gourde dégoupillée alors que, je l'appris à l'arrivée, ils sentaient la faim et la soif tenailler leurs muscles. Le vent et les vagues nous laissaient tranquilles, mais avaient laissé place au climat régional ; chaud et dardant malgré qu'il fut déjà six heure du soir.
Question pour les champions ? Comment ravitailler des concurrents qui ne veulent pas lâcher leurs pelles et une barreuse qui ne peut pas lâcher sa barre faute de voir l'embarcation jouer les filles de l'air à la moindre petite onde ? Réponses et solutions seront accueillies à bras ouverts, pelles inclues.
Nos vaillants petits rameurs aplatirent en une seule passée, 7 misérables régatiers qui nous sourirent jaune une fois ébouriffés. Cela maintint à flot le sto•cisme des braves, tant la dureté de la tâche était infinie. De la barre, je voyais l'image du soleil mourir sur la Pointe Rouge de Cassis. Celle-ci se rapprochait certes, mais que d'eau nous en séparait encore.
Saurions-nous rattraper nos deux ennemis d'ici la ligne d'arrivée ? Un double italien avec un musculore olympico a bordo, bordel encore lui, le même qu'en février à Monaco ! ... et une pirogue sortie tout droit d'un mauvais film documentaire des années 50 sur les îles Maori, qui avançait par saccades contre l'eau. Malgré toutes sortes d'invectives, de suppliques, de flatteries à peine mensongères, d'élévation de leur intrépidité légendaire, je ne réussis à doper plus l'équipe de Lausanne-sur-Mer déjà à moitié vidée. Ils donnèrent tout, tout ce qu'il leur restait et cela nous gagna quelques minutes, virgule secondes,...mais point, les Autres.
Nous passâmes les phares vert et rouge du port de Cassis sous un iodel helvétique de jubilation libératoire. 24kilomètres depuis 1heure 55 minutes ; il y avait de quoi être fiers.
Présentation : - dans la coupe, sur le podium couvert d'applaudissements, de médailles et de bisous
1ers de notre catégorie, 1ers des 4, 1ers Suisses, 1ère Safran, 1ers YEH !
3ème au scratch, bravo les gars et merci de m'avoir invitée à votre table.
Remarque : Ce plat totalement bio et inédit est souvent comparé à tort avec la recette de la bonne vieille bouilléà-baisse populaire.
Ne vous y méprenez pas ! Ce qui l'en fait tout un plat d'exception en est, l'exemption d'arrêtTs !

Valérie Pfeiffer

Régate de Schiffenen
Schiffenen, le 13 juin 2010
Un plan d'eau merveilleux d'un bleu turquoise, des arbres tout vert surplombant celui-ci, de la place, pas beaucoup mais quand même!, pour poser les bateaux, des fleurs de sureau partout. Grandiose. Enorme. Encore mieux quand Mr. Soleil daigne sortir son petit museau, ce qui a été le cas plusieurs fois au cours de cette journée éprouvante.
Et oui. De une à deux à cinq courses pour certains de nos jeunes rameurs. Les résultats de ces courses n'ont pas suscité le même sentiment d'auto-épanouissement et de bonheur que le paysage. D'une part, certains ont vu leur co-équipier obligé de rentrer chez lui tellement il était dans l'incapacité de concourir (Guillaume Graf, ramant dans un 4- et dans un 2x), et de l'autre, comme d'habitude, résultats ne correspondant pas tout à fait à leurs espoirs. Je tiens tout de même à signaler que le 4- cadets, à savoir Barnabé Delarze à la nage, suivi de david Racine, Léonard Giorgis et Lucien Rahm, bien qu'il n'aient pas fait une course spectaculaire et qu'ils n'avaient plus de courses après midi, ont tenu à rester dans cet endroit paradisiaque encore toute l'après-midi. Ils ont ainsi pu aider leurs amis rameurs à mettre leurs bateaux sur l'eau et à remonter leur remorque. Merci à eux.
Soi dit en passant, merci à Arnaud Bertsch et à René Libal, qui ont été d'une aide indispensable à chacun des compétiteurs présents. Une des plus belles victoire de la journée fut la courses minimes filles en yolettes. Les filles minimes, barrées par Mademoiselle Juliette Jeannet et toutes très cooles soit dit en passant, ont dû courir contre les garçons de la même catégorie, vu qu'il n'yavait pas d'autres bateaux inscrit chez les filles. Résultats des courses? elles sont arrivées première.
Joséphine

Régate Internationale de Bled
Bled, du 10 au 13 juin 2010
Après une nuit passée à Sarnen, Marc et Adeline se sont rendus à l'aéroport de ZŸrich, le jeudi, direction la Slovénie. Augustin ne nous a rejoints avec Louis que le lendemain dans la soirée car ils avaient une semaine d'examens. On a été accueilli dans un très bel hôtel, avec des repas fabuleux. Le temps "libre" à l'hôtel consistait essentiellement à manger, à se reposer et à faire la guerre aux guêpes (pour Augustin et Louis). "C'était très dangereux" assure Augustin.
Arrivés sur le magnifique petit lac de Bled dominé par un château au bord de falaises et embelli par sa jolie église située sur une île juste à côté du champ de course, on a été surpris du lac qui était catastrophique mais les courses n'ont pas été annulées, juste repoussées. On a commencé par l'éliminatoire d'Adeline, qui s'est qualifiée pour la finale A (a fini avec 5 litres d'eau dans le bateau). Les finales ont débuté le samedi matin à 8h. Augustin étant arrivé le vendredi soir, il a pu tout de même participer à la finale en 4- comme il n'y avait que 6 bateaux inscrits. Bien que deux membres de son équipage aient gagné le 2- à peine une heure auparavant, son équipage a dominé. La finale d'Adeline s'est déroulée dans de meilleures conditions que la veille ce qui lui a permis de finir 2ème en tenant la hongroise sur 1850m (Hongroise de taille, puisqu'elle fait 8ème mondiale l'année passée en skiff, 6 :59 sur l'ergo). Tout ceci pour obtenir des médailles, médailles mystérieuses puisque personne n'a réussi à comprendre ce qu'elles représentaient, libre interprétation à chacun.
Cela a enchainé sur les éliminatoires de l'après-midi qui allaient décider des finales du dimanche. Le lac de Bled aussi excellent soit-il, a des horaires de platitude : Il est hyper plat tout le temps sauf de environ 15h00 à 19h01. Les "heats" se sont donc déroulées deux heures plus tard et sur seulement mille mètres ! Adeline n'a pas eu besoin de les faire puisqu'il n'y aurait que six participantes le dimanche. Le "coxless four", ou "cockless four" selon les arbitres, s'est adapté à ces conditions "lausannoises" et a pris la tête rapidement.
Adeline, pour ne pas perdre une seule miette de son temps, est allée courir avec Marc dans la forêt. Après s'être perdu "localement mais pas globalement" comme le dit si bien Marc. Ils sont rentrés tout fous et revigorés par la bonne odeur de pin et par le gainage.
Le dimanche, Adeline a éclaté ses copines bulgares et serbes (la Bûche hongroise ayant préféré se mesurer à Emma Twigg, seniore, de taille elle aussi) et a eu le plaisir de recevoir sa médaille par un "special guest", Simon Cox. Petite anecdote, Mr Cox a eu un grand sourire ou un petit fou rire, autrement dit un sfourire en voyant Louis se débattre en amenant les rames au ponton et en heurtant tout sur son passage. Une nouvelle médaille au cou pour la Lausannoise, en plus différente de la mystérieuse de la veille, le 4- fou de jalousie s'est enflammé au départ et a survolé la course pour aller s'éteindre les pieds après l'arrivée.
Maintenant commence la partie intéressante, culturelle, rigolote et divertissante. L'avion ne partant que tard le soir, l'équipe a pu croquer l'après-midi à pleine dent : l'objectif étant la LUGE D'ETE ! Ouhouhou !!! Après une baignade qui a servi de douche pour Gut et une escapade avec les canards qui sont accueillants, Marc, Adeline, Gut et Louis sont partis à la découverte du tour du lac, une glace, copieusement servie, en bouche. Miam ! Arrivés à la super attraction, ils ont commencé prudemment puis avec une vélocité extrême la descente des rails de cette colline (télé) féérique ! Ah ces luges d'été dont Elias et Jérémy leur avaient tant parlé ! Sur le télésiège, Augustin a fait honneur à son frangin. Continuant la tournée et voyant l'île, ils n'ont pas pu s'empêcher d'aller en ramant sur une barque pour explorer l'île située au 1500m puis ils ont embrassé une bouée du champ de course pour finalement faire une course (200m c'est déjà long en barque barrée ou 1yx+ ).
Après on a remangé une glace et Louis a découvert que les arbitres avaient un catamaran Empacher. Que de folies ce voyage à Bled, qui s'est terminé par 8h de trajet et un petit McDo... Minuit, 00h00, qui l'a dit, dans un train normal, entre Zürich ou Berne et Lausanne, Adeline et Augustin vous disent bonne nuit.
Adeline et Augustin

Régate de Sarnen
Sarnen, le 5 juin 2010
Pour commencer ce texte de façon originale, je tiens à préciser que les rameurs du LS ont eut un réveil très matinal. Puis, direction SARNEN, pour une journée pleine de courses éprouvantes. les courses ont donc commencé sur un lac plutôt bon qui ne s'est pas dégradé durant le reste de la journée. Ayant gardé des souvenirs quelque peu humide de cette même régate l'année passée, tous les rameurs étaient heureux de voir que le soleil semblait bien présent cette fois. (je pense personnelement qu'une bonne partie n'était plus si heureux après avoir cuit à feu doux pendant toute la journée). Heureusement nous pouvions trouver ombre et fraîcheur sous notre magnifique tente arrangée de façon artisanale qui, certe, ressemblaie un peu à un campement hippie, mais qui nous a bien rendu service.
Comme d'habitude nous avions la grande chance d'avoir Arnaud et Marc qui courait partout, entre petit speech d'avant course et récupérage d'équipage au ponton, prennant soin de tout le monde. Pour citer des exemples Marc a eut la gentillesse de charcuter Jo qui s'était enfoncé une écharde sous l'ongle (comment? personne ne le sait) et Arnaud, sûrement guidé par son instinct d'entraîneur, a sauvé la paire de rame que Romain avait minutieusemnt laissé sur le ponton à quelques minutes du départ de la remorque.
les courses se sont bien déroulées dans l'ensemble (les résultats sont sur le site de la fédération), et les rameurs ont repris le chemin de Lausanne bien fatigués!
Juliette

Ruban Bleu
Lausanne-Thonon, le 23 mai 2010
Le dernier weekend de ce mois de mai fut mémorable et sous les couleurs de la mer à Lausanne... Après plusieurs années d'attente, notre magnifique yole de mer (une safran d'un bleu cara•be irrésistible) est arrivée samedi matin, tout droit de Paluden (dans le finistère Nord) après un voyage à rebondissements! Un magnifique bateau qui va permettre au Lausanne Sports et à l'aviron universitaire lausannois de pratiquer l'aviron dans les vagues et de découvrir de nouvelles sensations...
Côté inauguration et sensations, la météo a joué le jeu bien au-delà de nos attentes... puisque dimanche c'était le Ruban Bleu, la traversée de Lausanne à Thonon en bateau d'aviron de mer, et que les éléments ont fait concurrence à la météo bretonne: si si, les équipages de Rennes et de Paluden l'ont confirmé. En tous cas c'est sûr, après cette régate on peut dire que la yole est prête à résister à tout.
En arrivant au club, un joli vent sud-ouest nous attendait et nous doutions beaucoup que la course ait lieu. Mais oh surprise, les yoles sont arrivées de l'autre côté (tractées par des bateaux à moteur) presque à l'heure prévue et vers 10h, Claude, le président du club de Thonon nous faisait le briefing. Sachant qu'au moins 2h30 de lutte contre les vagues nous attendaient, notre équipe n'a pas hésité plus que 5 secondes à partir.
Devant le port, à l'échauffement notre premier surf dans notre toute nouvelle yole... simplement magnifique! Mais ensuite: 150 très longues minutes contre 18 km de lac déchainé où chacune s'est demandé plus d'une fois ce qu'elle faisait là, si nous allions arriver de l'autre côté par nos propres moyens (alternatif: se faire remorquer par la sécu), si le reste de l'équipe pense la même chose, si la barreuse (novice en mer, chapeau Marion !) n'est pas morte de peur en voyant les vagues arriver.... et combien de kilomètres avant cette foutue pointe de la Ripaille (le bout de côte à longer avant l'arrivée). Il fallait vraiment tenir dans sa tête.
Seules consolations pendant ces moments de doute: toute l'équipe était soudée et nous savions que de l'autre côté deux repas savoureux (déjeuner et dîner) nous attendaient. Et heureusement, entre deux séries de vagues, il y avait toujours ces moments où nous sentions notre yole glisser sous nos coulisses à une vitesse insoupçonnée avec vent et vagues de face! Et effectivement: une fois arrivées sur terre ferme (merci Diego, Rolando, David, Jakob et Valérie pour votre accueil réconfortant, avant de vous offrir un long surf pour le retour sur Lausanne), récupéré nos affaires et changées, les buffets tenaient toutes les promesses, d'abord à la piscine de Thonon, ensuite au club d'aviron pour l'inauguration du pôle mer de Thonon.
Malgré quelques cloques, ce fut une expérience inoubliable et nous allons encore longtemps nous rappeler la sensation de fierté que nous avons ressentie une fois arrivées de l'autre côté. A l'année prochaine (on veut de la bise !) et un grand merci à notre barreuse, aux organisateurs et au Sauvetage de Thonon et d'Ouchy pour la sécurité !
Bettina, Cathie, Fanny et Gaël

Régate de Lucerne
Lucerne, les 22 et 23 mai 2010
Pour la première fois cette année, une régate nationale a été organisée sur le Rotsee, avec une infrastructure plus légère que celle des Championnats Suisses.
Au Lausanne Sports Aviron, comme notre remorque était utilisée pour le transport des bateaux qui ont participé à la Vogalonga, c'est avec la remorque que le club de Thonon nous a prêté que nous avons transporté nos bateaux. Ayant chargé nos bateaux vendredi soir, nous avons découvert samedi matin au moment du départ que la remorque et le chargement avaient été l'objet d'actes de vandalisme durant la nuit: roue de secours et bateaux détachés, portants abîmés, sièges de bateaux disparus...
A Lucerne, nous étions l'un des derniers clubs à arriver sur place, et par conséquent nous avons du attendre que les autres remorques repartent une fois déchargées avant de pouvoir arriver jusqu'au Rotsee. Commme certains de nos équipages devait prendre part aux premières courses de la journée, nous avons donc commencé à décharger les premiers bateaux sur la route d'accès au bassin.
Les courses se sont enchaînées tout au long de la journée, et la majeure partie des jeunes rameurs qui y ont participé connaissent maintenant bien la routine de la préparation et de l'échauffement qui précèdent la course. Nous avons réussi à réparer les dégâts perpétrés sur nos bateaux la nuit précédente avant qu'ils soient utilisés en course et tout s'est relativement bien passé lors de cette journée de régate. Il y a bien évidement de nombreuses anecdotes à raconter, comme par exemple la fin de course inoubliable de notre quatre de couple cadets qui, ayant deux longueurs d'avance à 100 mètres de l'arrivée réussit à passer la ligne d'arrivée avant dernier après une fausse-pelle magistrale de son chef de nage. De nombreux équipages de notre club ont heureusement connu des fortunes plus favorables et on peut en particulier féliciter Adeline Seydoux qui gagne sa manche en skiff séniores dames, ayant battu la rameuse qui a gagné la Coupe de la Jeunesse 2009 en skiff, ou Augustin Maillefer qui gagne lui aussi sa manche dans la course du skiff sénior hommes.
Une fois toutes les courses terminées et la remorque rechargée, le retour à Lausanne de l'équipe des jeunes rameurs a été tardif. Seuls les séniors du club ont participé aux courses de dimanche, qui étaient pour eux la seule occasion de ramer ensemble en quatre de couple dans une régate nationale cette saison.
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Régate de Duisburg
Duisburg, du 13 au 16 mai 2010
La régate internationale de Duisburg (Allemagne) a lieu tous les deux ans en alternance avec celle de Essen. Je dois dire que je préfère le bassin artificiel de Duisburg, qui est plus chaleureux. Le bassin est situé au milieu d'une végétation relativement dense et a une route de chaque côté afin que ceux qui le désirent puissent suivre la course (c'est en général uniquement les entraîneurs). Il n'y a pas moins de vent qu'à Essen. Il était contre et de côté cette fois-ci. Mais grâce à tous ces arbres qui bordent le bassin, les courses peuvent être faites dans de bonnes conditions (bien que la ligne d'eau 1 était bien avantagée par rapport à la 6 le dimanche...). Ce qui n'est pas le cas du bassin de Essen, situé au milieu d'un petit lac de retenue et réputé pour ses mauvaises conditions. Nous sommes donc 6 romands à être parti jeudi matin pour le Nord. Arnaud, Fred et Romain pour la délégation Lausanne-Sports ; Vincent, Nicolas Roth de Vevey et moi-même pour la délégation romande de la fédération suisse. Romain et Fred avait déjà des courses le vendredi vu qu'il y avait beaucoup de monde dans leur catégorie. Vincent et moi-même n'avions des courses que le samedi et le dimanche, ce qui ne nous a pas empêché d'en faire également beaucoup (voire plus qu'eux). Voici nos impressions, prises en direct durant le voyage de retour.
Jérémy


Romain (BM1x) : J'ai l'impression que rien que ces deux courses m'ont aprris à faire des vrais courses en skiff et vraiment pousser sur les jambes et avoir mal. Ce qui n'arrivait pas avant en skiff. Ça veut dire une course à fond tout du long, sans coéquipier pour me motiver. Tu te retrouves tout seul, et tu dois vraiment apprendre à te gérer toi-même, avant la course, pendant la course et après la course. Mais étonnement, j'aime bien ça. Tu fais ce que tu veux, comme bon te semble. Petites anecdotes : Je n'ai pas passé en demi-finale lors de la deuxième course, mais il faut savoir que j'aurais eu l'occasion de me qualifier dans tous les autres éliminatoires, ce qui constitue la petite frustration du weekend. Anecdote n¡ 2 : Sachant que Fred avait sa course très tôt le samedi, j'ai donc dû le mettre au lit à 8h30 avec son fameux pyjama "Tigrou"orange qui aurait fait rêver plus d'une charmante demoiselle...
Vincent (BLM4x) : Ce fut pour moi la découverte des régates internationales. Ca va faire plaisir à Jérémy, mais j'ai retenu qu'il faut s'entraîner plus. J'ai aussi découvert le monde des poids léger. Tu n'as pas d'excuses : tu ne peux pas dire que tes concurrents sont plus balèzes, ils pèsent le même poids que toi. Et quand tu vois ce qu'ils font sur l'ego, tu te rends compte du boulot qu'il reste à faire. J'ai également appris ce que c'est des course bord à bord où c'est seulement en faisant des séries que t'arrives à (re)prendre du terrain aux autres bateaux. J'ai aussi bien aimé l'à-côté des courses : hôtel, bon restos, mais aussi que des aller-retour entre l'hôtel et la régate, pour bien rester concentrer et s'économiser un maximum. J'ai par ailleurs été étonné du peu de spectateurs à cette régate qui a pourtant un bon niveau, avec plusieurs champions du monde et médaillés olympiques ; il y avait seulement les entraîneurs, parents, comité de sélection, autres rameurs et c'est tout...
Frédéric (LM1x) : On lui demande pas souvent de nous dire ce qu'il ressentit donc il commence par dire qu'il est déçu par les bonbons en forme de schtroumpf. "Je suis très déçu que Sara Karlsson, une très jolie suédoise qui rame pour l'Autriche, ait un copain (ha... si seulement elle avait vu mon magnifique pyjama, elle aurait peut-être hésité avec moi). Je crois que je vais mettre quelques jours pour récupérer. Il faut aussi dire que Tonia m'a beaucoup manqué pendant ce beau week-end, en particulier pendant le voyage du retour. De plus Silvan Zehnder, un rameur de Zurich, contre qui j'ai fait 4 courses de suite et que j'ai battu 4 fois n'est toujours pas désespéré et a toujours l'espoir de me battre. La boîte de 1 kg de bonbons sera un peu petite pour le match de hockey de demain soir. Le niveau des courses était assez élevé et j'ai repris ma troisième place habituelle à Essen et à Duisburg. La pizza du restaurant à côté de notre hôtel m'a donné très soif."

Point de vue sur notre club d'un certain rameur invité pour l'occasion dans notre minibus, Nicolas Roth (BM4X) de Vevey : Lausanne, quel club ! Eh oui, premier club suisse, rempli de beaux gosses bien musclés et charmants. Il n'y a rien de mieux pour faire un petit aller-retour Lausanne-Duisburg en leur compagnie ; nourriture et boissons à volonté, la petite musique joyeuse de Fred, mais avant tout je me trouve parmi l'élite de suisse ! Par ailleurs, parlons un peu de la régate elle-même. Beau plan d'eau, spectaculaire à première vue, étant donné qu'il fut creusé par l'homme, conditions difficiles ce weekend-là. Il faut se dire, c'est la même chose pour chaque et unique compétiteur, "power stroke"à chaque coup dans le vent contre. Une course difficile pour notre bateau composé de rameurs jeunes et en manque d'expérience. Une composition non fixe de l'équipage a rendu le tout plus instable encore. Il reste maintenant deux mois et demi pour s'améliorer et surtout pouvoir s'entraîner pour se comparer au niveau international. Le "business"de poids léger, qui m'a beaucoup marqué ce weekend, est difficilement abordable, et difficilement réalisable. Ne plus boire après 19h, s'endormir en espérant pouvoir passer au toilettes la nuit, se réveiller et réaliser qu'il reste encore 500 grammes à perdre, l'estomac gargouille, la gorge est plus que sèche, juste envie de manger un bon muesli à la suisse allemande (Haffenflocken mit Yogurt FrŸchte und Milch) ainsi qu'un oeuf à la coque et finalement deux ou trois tartine de Nutella accompagnée d'une grosse tasse de thé bien chaude. Eh non, la famine et la sécheresse règnent jusqu'à l'heure de la pesée. Première impression : pénible mais étonné de pouvoir ramer 2000m sans grosse perte de la condition et capacité physique. Quelle joie de pouvoir mordre dans un Biberli après une longue attente !
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Régate de Munich, Juniors
Munich, du 7 au 9 mai 2010
Ce week-end de nombreux rameurs juniors de Lausanne et quelques-uns de Vésenaz se sont rendu en Allemagne pour la régate internationale de Munich, lieu de rassemblement de l'élite junior d'Europe. Apres un long trajet notre équipe de champions est arrivée sur les lieux de la compétition où tout le monde a fait une petite sortie d'entrainement afin de préparer les courses du lendemain le mieux possible.
Le soir, nous nous sommes rendu dans un sympathique restaurant italien spécialisé dans les pizzas!! Encore plus tard nous nous sommes couché dans l'accueillante auberge de jeunesse ou nous avons passe la nuit (et même la suivante).
Le matin nous nous sommes réveillés au son apaisant des petits oiseaux, malheureusement le soleil ne brillait pas vraiment. Lors de notre échauffement, nous avons été forcés de constater que la nature n'est pas toujours équitable, en effet la plupart des rameurs des autres pays disposaient d'une importante masse musculaire. Cette dite-masse nous a d'ailleurs causé quelques soucis par la suite! Malgré cela, toute notre équipe est partie très motivée en vue de ces courses d'envergure internationale et nos rameurs ont réalisé des courses assez satisfaisantes. Voici quelques courses vues de l'intérieur :
Adeline "Le but de ma course, comme celle des autres, était de partir vite, tenir le plus longtemps possible en relançant très souvent et terminer avec un finish très explosif. Le stress était énorme car je ne connaissais pas mes concurrents. Malgré cela, je partais devant mais on se fait vite rattraper... La meilleure course était la dernière car j'ai tenu presque 1000m en étant devant. Comme Marc a la voix qui porte je l'entendais me crier dessus alors je relançais mais ca n'a pas change grand chose pour le résultat final (tout de même 9ème le samedi et 2ème le dimanche). Grâce à ces courses on gagne beaucoup d'expérience."
Guillaume et Barnabé en double cadet "Notre départ n'a pas été aussi explosif et rapide que nous aurions espéré. En effet, après une vingtaine de coups, nous nous sommes retrouvés derniers, à une demi longueur des autres. Cependant, nous avons bien réagi et nous nous sommes retrouvés à nouveau dans le coup après 500 mètres, les premiers s'étant largement détachés. A 1000 mètres, nous nous sommes retrouvés au coude à coude avec un bateau Slovène pour la deuxième place, les autres ne nous inquiétant plus tellement. Un bon finish nous a permis de terminer trois secondes devant les Slovènes. Et les premiers inatteignables, ont fini seize secondes devant nous."
Dana, Adeline, Josephine, Frederique en quatre de couple juniore "S'étant fait surprendre au départ des courses précédentes, on a suivi les conseils de Marc en faisant un bon départ suivi d'un 500m a fond. Malgré un petit slalom et un petit lâchage de rame, nous sommes parties devant. Bord a bord avec les anglaises, les tchèques et les polonaises, on a enchainé, sous les ordres enthousiastes de Jo, les 10 coups tout les 5coups ! Les anglaises nous ont magnifiquement passé devant, et les Tchèques, ayant assez joué avec nous, les ont suivies. Mais nous avons bien résisté aux attaques polonaises, et confirmé notre place avec une petite longueur d'avance. Le lendemain, grâce a une course du même calibre, nous nous sommes sélectionnées pour la finale A (seul équipage suisse junior A s'étant qualifié pour une finale A) mais la course était un niveau au dessus, et la fatigue nous a abattues après avoir passe 4eme au 500m. On a bien compris, et l'année prochaine, on rajoute les 1500m qu'il reste !! "
Apres toutes ces folies, un magnifique repas nous attendait dans la cantine de la régate. Manger, rejoindre notre hôtel devait être notre programme mais lors d'un arrêt inopiné dans une station service un événement changea le cours de l'histoire. Effectivement nos petits cadets eurent l'idée ingénieuse de se procurer une magnifique trompette en plastique (vuvuzela). L'excitation étant à son comble, Barnabé s'amusa à interpeller les bavarois, chose très très drôle qui fit rigoler le bus en plus! Le coucher fut bien bon car nous savions que la trompette se reposait dans la voiture et n'allait pas venir nous réveiller trop brusquement!
Le lendemain, les rameurs ont renfilé leurs bodys de (très) bonne heure. Arrivés sur le champ de course, le stress de la veille les a un peu rattrapés mais tous ont amené leurs rames jusqu'au ponton pour des courses éprouvantes, mais enrichissantes, et c'est sous les encouragements tonitruants et hyper motivants de la vuvuzela jouée avec brio par Cyril, Guillaume, Damien et Barnabé que les athlètes ont affronte ces épreuves. Certains rameurs nous les font partager :
Juliette en skiff cadette "la course s'est assez vite séparée en 3 groupes: la première loin devant, puis une Allemande et moi et les autres derrière. Entre l'allemande et moi, c'était un vrai duel : nos séries s'enchainaient et les bateaux s'échangeaient constamment la deuxième place. Puis l'allemande n'a plus réussi a remonter et j'ai encore gagné quelque dixième sur le finish. Pour moi cette course s'est jouée sur le fil du rasoir et c'est clairement dans ma tête que s'est fait la différence."
Bref ce fut vraiment une expérience inoubliable et éprouvante pour chacun des rameurs et aussi pour les entraineurs. Cette régate a permis à tous les rameurs d'acquérir énormément d'expérience et de réaliser de vraies courses avec une grande concurrence, ce qui change beaucoup du niveau suisse. Un grand merci a Marc et Arnaud d'avoir été la et de nous y avoir conduit.
Juliette

Le Critérium Lausannois vu de la cuisine
Lausanne, le 1er mai 2010
Bien sûr il y a les régates, et les bateaux glissant sur l'eau, et la magie de l'ensemble qui transforme l'effort en récompense !
Bien sûr il y a les médailles, les accolades et les encouragements des spectateurs! Mais il y a aussi l'autre côté de la journée, qui a ses moments de rires et d'efforts partagés, et qui en fait tout autant partie. Alors voici pour changer un peu
le Criterium vu de la cuisine :
Oh la poésie des petits matins blêmes, la pluie battant le chariot des courses et Aligro qui se dessine dans la brume à l'horizon. On ne dira jamais assez le charme du rayon charcuterie et fromages entre les livreurs de victuailles et les professionnels de la restauration qui regardent trois lascars visiblement un peu amateurs avec leur crayon et leur liste de courses à la main.
Il faut dire qu'auparavant la grande question s'était posée : aura lieu ? aura pas lieu ? donnant naissance à la voie du milieu : "aura lieu le matin, après on décide". Oui mais alors comment faire pour calculer les sandwiches et autres provisions nécessaires pour nourrir correctement les dieux du stade sur l'eau et les gardiens et gardiennes du temple plus ou moins athlétiques mais tout aussi affamés ? Bref, le calcul de la baguette au carré multipliée par le jambon et divisé par le cornichon, à 6h00 du matin, c'est rude mais ça réveille.
Arrivée au club, la cuisine s'installe, on retrouve celles et ceux de l'année passée et, suivant en cela les chaînes de montage du céleste empire chinois, la production des sandwiches et des 40 litres de soupe s'organise. Quelques compétiteurs tombés du lit commencent à errer aux alentours et les vaillantes cantinières s'activent tant et plus pour assurer la nourriture des petits...(qui nous regardent bien souvent du haut de leur mètre huitante passé...)
Celles et ceux qui n'ont pas goûté le café à odeur de soupe, avec croissant légèrement aromatisé au cornichon ont décidément manqué un moment marquant de la journée !
Enfin, la soupe sur le feu, les sandwiches bien rangés par sorte et par carton, voilà déjà le moment de réchauffer la lasagne ! LE QUINTAL DE LASAGNE préparé par Bernard, et destiné à assouvir les appétits voraces des arbitres, juges, organisateurs et bénévoles !
Autre calcul savant : soit 6 plats de lasagne bien garnis à réchauffer dans 2 fours, comptant que chaque plat met plus de 90 minutes à arriver à la température voulue...voilà déjà de quoi occuper une période de maths... !
Quelques allers-retours et changements de four et de grilles plus tard, les tables mises, plus le temps de musarder et d'aller encourager les petits sur l'eau (les petits qui nous regardent toujours du haut de leur mètre huitante passé).
Le sprint du repas commence, et vu de la cuisine le spectacle en vaut la peine ! autant de fierté dans l'attaque de la fourchette, de puissance dans la mastication et de renvoi... des bras... pardon de retour dans l'assiette ça mérite un salut tout particulier !
La cuisine et les régates ont ceci de commun que l'entraînement et la préparation sont long et ardus et le moment de vérité finalement assez court.
Et à la fin du repas comme à la fin d'une course, le meilleur de la journée est encore à venir...le record de la vaisselle et du grattage du plat de lasagne est battu cette année encore, avis aux amateurs, il y a une médaille à défendre pour l'année prochaine !
Si le temps était maussade, l'équipe ne l'était pas et le plaisir de se retrouver toujours aussi vif !
Merci aux organisateurs, aux bénévoles, aux entraîneurs et aux compétiteurs pour ces bons moments passés ensemble et pour tout le travail accompli et à l'année prochaine !
Massouma Ziai

Critérium Lausannois
Lausanne, le 1er mai 2010
Le samedi 1 mai, eut lieu le criterium lausannois,
Par un temps gris comme une souris.
Sur un lac moullié par la pluie
Les courses eurent lieu dans plus au moins de joie.

Beaucoup de victoires sont à remarquer:
Les filles, les cadets, les seniors,
Les minimes et certains juniors.
Et surtout beaucoup de plaisir lors de cette journée.

à midi on a mangé des sandwich à la cabane
Avec les moineaux et les cadets.
Pour que ce soit moin banal!

Moralité: qui perd sa place...
Perd sa place!
Guillaume Sommer

Régate de Lauerz
Lauerz, les 24 et 25 avril 2010
En ce week-end du 24-25 avril, une grande partie du Lausanne Sport a eu la joie de participer à la régate de Lauerz qui a eu lieu dans de super condition (ou même lieu tout court) contrairement à l'année passée.
Les premières courses du samedi se sont déroulées sans Marc qui assistait à la réunion des président des clubs, dans laquelle des proposition concernant les Championnats Suisses ont été faites. Au fil des départs, nous avons pu renouer des liens avec nos très chers arbitres suisses allemands et surtout avec l'ambiance des régates qui a engendré une montée de stress assez importante chez certains rameurs (en particulier Guillaume).
Cette compétition a aussi été l'occasion pour nous de récupérer deux bateaux flambants neufs ; un double pour l'université et un quatre pour le club qui a été monté, réglé et utilisé immédiatement par les juniors !
Cette journée a été pleine de réussite ; chaque catégorie comportant un équipage du Lausanne a vu celui-ci remporter sa série éliminatoire. Certains bateaux ont d'ailleurs réalisé des chronos quelque peu suspect digne des championnats du monde juniors.
Mais avec les premières médailles de la saison sont aussi arrivé les premiers coups de soleils que les rameurs n'avaient pas venu venir, étant habitués aux conditions hivernales. A la fin de la journée, une partie de l'équipe a regagné Lausanne (en manquant d'abandonner Jo). Les autres compétiteurs sont restés afin de faire des courses dans les bateaux de la Fédération Suisse (sauf Fréd qui est un être exceptionnel). Le petit groupe restant s'est rendu à Lucerne sous les miaulements d'un Augustin à l'évidence très fatigué (ou en manque de "doodle jump"). Là-bas ils sont allés dans un petit restaurant où les plats sont très bon mais frugaux pour les rameurs affamés qu'il étaient. La suite de la soirée s'est déroulée devant la télévision de l'hôtel où nous avons assisté à la lourde défaite du LHC, au grand -très grand- désarroi de Frédéric. Nous avons ensuite dormi à l'hôtel "alpha". Les courses du lendemain ont été très concluantes! Jérémy, Augustin et Vincent étaient contents de leurs prestations et Juliette, Guillaume et Barnabé ont pu acquérir de l'expérience en vue de Munich. Pendant ce temps là, Nathan a pris des photos. Pendant le voyage de retour, tout le monde était fatigué.
Juliette et Barnabé

Régate de Printemps
Schiffenen, le 18 avril 2010
Deux voitures ont pris le départ pour Schiffenen. Dans la voiture avec Léa, Anouk, Ellie, Louise régnait une ambiance proche du désert (Louise dormait à moitié, personne ne parlait). Une fois arrivés, nous avons attendu la remorque avec impatience et monté les bateaux avec quelques soucis de rondelles de "Canard Laqué". Puis les courses ont commencé et se sont succédées, une à une. Ivan arrive 1er minime et Alexandre 2ème (franchement, sans grande concurence). Ensuite, il y a eu la course du skiff minimes filles où Dima est arrivée 1ère, Louise 2ème, et Anouk 3ème (et là aussi la concurence était énorme: 3 participantes seulement). Il y a aussi eu la course des skiffs cadettes, Léa arrive 3ème et Ellie 4ème. Les courses en doubles ont été tout à fait satisfaisantes puisque Ivan avec Alexandre et Anouk avec Louise sont arrivés 1er. Après cette chouette demi-journée, nous avons démonté les bateaux et avons enfin pu manger, avec la grande satisfaction d'Ivan qui n'a que pu manger la moitié de ses "patotomato"car l'autre moitié était tombée dans l'herbe!
Léa, Ellie, Anouk et Dima

Trials FSSA
Varese, du 9 au 13 avril 2010
Les trials de la FSSA, sont la première course de l'année. Cette épreuve sert à définir les équipages que la Fédération Suisse va envoyer aux premières régates internationales de la saison. Comme c'est le cas depuis 3 ans maintenant, les épreuves de ces trials sont organisées à Varese.
Six athlètes du LS Aviron sont été sélectionnés pour prendre part à ces courses: Frédéric Hanselmann, Jérémy Maillefer et Romain Loup ont participé à la course des seniors hommes poids lourds, Vincent Giorgis à celle du skiff poids légers, Augustin Maillefer à celle du skiff juniors hommes et Adeline Seydoux à la course du skiff juniores femmes.
La première épreuve a été une course contre la montre qui s'est déroulée avec un très fort vent de travers. Frédéric Hanselmann s'en sort bien en arrivant en quatrième position chez les poids lourds. Augustin Maillefer est le premier junior homme et Adeline Seydoux gagne également chez les juniores femmes.

Le second jour était dédié aux demi-finales et finales des courses en skiff. Le départ des demi-finales, initialement prévu à 9h00 a été reporté à deux reprises en raison des très mauvaises conditions météorologiques pour avoir finalement lieu à 12h30. Un très fort vent contre balayait alors le champ de course. Les rameurs du LS Aviron ont eu des fortunes diverses lors de ces demi-finales, et on peut regretter que cette épreuve de sélection ne se soit pas déroulée dans des conditions plus raisonables. Les finales de la course du skiff ont eu lieu en fin d'après-midi alors que le vent s'était sensiblement calmé. Augustin Maillefer gagne la course du skiff juniors hommes et Adeline Seydoux celle du skiff juniores femmes. On peut aussi remarquer la bonne progression de Jérémy Maillefer qui prend la quatrième place du skiff poids lourds hommes.

La troisième journée de course était dédiée à la formation des équipages qui vont représenter la suisse lors des premières régates internationales de la saison. Les divers athlètes présents ont pris part à des seat-races. Pour les juniors et les séniors poids lourds, ce processus a été bref, et les équipages ont été rapidement définis. Augustin Mailefer prendra part à un quatre sans barreur et Jérémy Maillefer à un quatre de couple pour le début de saison. Pour les poids légers, un nombre plus important de courses à été nécessaire pour choisir les rameurs. Vincent Giorgis fera partie du quatre de couple poids légers U-23 de la FSSA pour les premières courses de la saison. C'est chez les poids légères que les seat-races ont duré le plus longtemps. Adeline Seydoux a participé à ces courses comme remplaçante et a ainsi eu l'occasion de ramer avec toutes les femmes poids légères présentes, ce qui a été une experience intéressante.

La dernière journée de courses a consisté à tester les équipages formés en les faisant s'affronter dans une course de deux fois mille mètres. La prochaine étape pour ces bateaux sera la régate de Lauerz, puis celle de Munich pour les juniors et celle de Duisburg pour les seniors.
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Camp de pâques
Prague, du 26 mars au 8 avril 2010
Avant de vous raconter tout ce qui s'est passé, nous aimerions remercier les entraîneurs ; Arnaud, René et Marc pour l'organisation du stage et les heures passées sur l'eau. C'est chaque année impressionnant de voir toute l'énergie qu'ils ont et les efforts qu'ils font pour nous ! Avant de partir, nous avons évidemment dû monter la remorque le jeudi ; elle n'a jamais été aussi pleine depuis longtemps : 3 quatre, 4 doubles, et 10 skiffs !
Et ensuite il a fallu y aller... Cette année, on a décidé de faire compliqué alors il y avait plein de programmes différents. Le vendredi une partie de l'équipage partait avec le magnifique nouveau minibus. Quelle belle manière de l'inaugurer! D'autres ont pris la voiture qui tirait la remorque. Plusieurs techniques pour passer les 14 heures nécessaires ont été développées : jouer 10 heures de suite à Pokémon (Simon et Guillaume), regarder la route en clignant le moins possible des yeux pour ne pas tomber malade (Dana) ou bien chanter la même chanson que personne ne connaît pendant des heures (Juliette). Le reste du groupe, avec les chanceux, les cadets et les minimes a suivi en avion le samedi et le dimanche.
Comme les deux dernières années, nous avons établi nos quartiers dans un complexe militaire nommé Merin. On y trouve des conditions parfaites pour s'entraîner : un très bon plan d'eau, une piscine avec toboggan et jacuzzi, des masseuses pour récupérer, des bungalows (comme ça on peut faire tout le bruit qu'on veut) et un grand buffet. Ce dernier est rempli de gastronomie tchèque qui nous a permis de grossir (ou en tous cas de ne pas perdre de poids !). Nous avons redécouvert la spécialité nationale qui est de paner puis de frire tous ce que l'on trouve dans une cuisine. Avez-vous déjà songé à paner des choux-fleurs ou même des champignons de Paris?
Côté culture, nous sommes allés deux fois à Prague. Une fois pour aller voir Carmen en comédie musicale et une autre pour faire un tour en bateau sur la Vltava. La comédie musicale était comment dire...enfin demandez-le à Arnaud qui a adoré. Le tour en bateau était lui très sympathique avec un commentaire en anglais, des glaces et de la limonade. Notre bateau qui était un superbe "faux vieux tout neuf"était amarré sous la dernière arche du fameux Pont Charles.
A Prague nous avons aussi eu du temps libre pour faire du shopping et aller au Macdonald, pour changer de nourriture... Le record de l'année dernière du nombre de rouleaux de Pâques (une bonne pâtisserie) mangés (6) n'a malheureusement pas été battu. Plusieurs soirées ont été organisées dont celle sur la nutrition animée par Vincent qui était très intéressante. Comme conclusion, nous avons appris qu'il faut manger beaucoup, beaucoup de fruits et légumes avec beaucoup de plaisir et encore manger beaucoup. Un autre soir, Fred a animé une soirée autour du feu absolument géniale. Nous avons tous dansé, chanté et joué à des jeux stupides mais super marrants dans la joie et la bonne humeur. Cette soirée fût d'ailleurs particulièrement réussie pour Frédérique et Vincent mais vous n'en saurez pas plus...
Marc et Fred ont par ailleurs organisé un loup-garou géant où chaque chambre était un personnage du jeu. Chaque nuit, les loups-garous devaient tuer quelqu'un en allant annoncer leur victime à l'un des deux organisateurs. Et dans la journée, tous les villageois discutaient pour décider de la victime du jour afin d'éliminer les méchants loups. Mensonges et tromperies garantis !
Les seniors ont aussi installé un projecteur pour regarder sur grand écran la fameuse Boat Race ! C'était une première pour une grande partie de nous qui avons pu admirer ces gros et grands rameurs qui poussent à fond pendant plus de 16 minutes ! Très impressionnant ! De plus, ce stage a été l'occasion pour les entraîneurs de nous rappeler les valeurs de la chartre olympique et celles de club concernant la religion. Le débat qui a suivit fût animé, émouvant mais indispensable pour bien comprendre ce que la la•cité implique dans le sport.
Et puis nous avons quand même fait de l'aviron (et même beaucoup). Le plan d'eau, au début du stage, était souvent agité puis plus calme au fil des jours. (Presque) tout le monde est arrivé reposé et en forme mais après deux jours d'entraînement, les rameurs ont commencé à faire la sieste et à se coucher tôt. Ce qui est souhaitable pour faire un bon stage d'entraînement...
Tout le monde est rentré dans la journée de jeudi en voiture ou en avion, tous très contents de leurs entraînements et ravis de ces deux semaines fabuleuses. Encore merci aux entraîneurs et nous espérons : A l'année prochaine !
Vincent et Léonard

Tonia à Princeton
Princeton, le 23 mars 2010
Cela fait maintenant presque deux mois que je suis à Princeton pour un échange dans le cadre de mes études. Tout d'abord, pour vous situer, Princeton est une petite ville universitaire qui se situe environ 70 km au sud de New York. Et comme dans beaucoup d'universités américaines, le sport y joue un rôle très important. On le remarque tout de suite en voyant les infrastructures sportives impressionnantes dont ils disposent : terrains de foot, tennis, golf, lacrosse Ð un sport local --, salles de gym, piscines ... et bien sûr le club d'aviron : the Shea Rowing Center !
C'est le plus grand club d'aviron que je n'ai jamais vu. Mis à part leur zone de détente avec une cheminée, parquet, canapés en cuir, leurs vestiaires avec un service de lessive pour les rameurs, les hangars remplis de huits.... le plus impressionnant pour moi reste encore la salle d'ergomètre ! En effet leur plus grande salle en contient plus de 60 et il en a encore une vingtaine dans la "petite salle". Ce qui est encore plus difficile à imaginer, à moins de l'avoir vu, c'est que tous ces ergomètres sont occupés tous les jours pendant les entraînements des équipes universitaires ! En arrivant ici, le lac était encore gelé et cela fait seulement deux semaines qu'on peut aller sur l'eau. Et ici c'est le vrai paradis pour l'aviron !!! Le lac est toujours comme un miroir, on peut faire jusqu'à 5 km sans devoir faire demi-tour et il y également un 2000m en ligne droite qu'ils ont déjà équipé comme un vrai champ de course avec 6 lignes d'eau !
J'ai aussi eu énormément de chance car l'équipe américaine des hommes et femmes poids lourds s'entraîne ici à partir du mois de mars et ils m'ont acceptée dans leur groupe d'entraînement. L'université de Princeton m'a aussi très généreusement prêté un skiff et maintenant j'essaie de suivre le rythme et me faire distancer le moins possibles aux entraînements par des champions/championnes olympiques !
Et pour terminer une petite anecdote : un de mes premiers entraînements sur l'ergomètre était avec l'équipe des hommes poids lourds, et durant la pause l'entraîneur m'a mis en exemple pour ma technique sur l'ergomètre ! Comme quoi à Lausanne on sait bien ramer sur l'ergomètre !
Tonia

Championnats Romands d'Ergomètre
Vevey, le 7 mars 2010
Le Lausanne-Sports Aviron gagne à nouveau en 2010 les Championnats Romands d'Ergomètre qui ont eu lieu à Vevey le dimanche 7 mars, malgré de nombreux athlètes malades, et de ce fait une équipe réduite.
Dans les courses individuelles, les jeunes rameurs et rameuses du LS Aviron réalisent de belles performances: les minimes filles du club prennent les 3 premières places, avec une victoire de Dima Farra. Chez les cadettes, c'est Juliette Jeannet prend la première place et bat le record romand. La course des juniores filles est remportée par Adeline Seydoux, et Frédérique Rol fait la preuve d'une excellente progression en prenant la troisième place. Chez les cadets garçons, c'est Barnabé Delarze qui remporte la victoire, et dans la course des juniors hommes, c'est Augustin Maillefer qui domine la course, établissant un nouveau record romand et réalisant également le meilleur chrono de la journée.
Pour les courses en équipe de quatre, qui se sont déroulées dans l'après-midi, l'équipe cadette du Lausanne Sports (essentiellement composée de minimes filles) est victorieuse, tout comme les équipe des cadets garçons et des juniores filles. Les juniors hommes et les seniors hommes ne parviennent à prendre que la seconde place du classement.
Ces Championnats Romands ont aussi été l'occasion pour certains rameurs du Lausanne-Sports de faire un retour à la compétition sur l'ergomètre: On a en effet vu Marc Hafner, P.A. Glauser, Diego Larrain et Pedro Gonçalves prendre part aux épreuves individuelles. La seule déception de la journée est que le club n'a pas été représenté ni lors des courses individuelles ni lors des courses en équipes dans la catégorie seniores dames. L'année prochaine peut-être?

Il y a une vidéo de ces championnats sur la page "Culture"et des photos dans l'album.
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Longue Distance
Mulhouse, le 28 février 2010
En février, exactement le 28, un dimanche. Le Lausanne-sport aviron est représenté par 4 filles et 3 seniors et 3 juniors (dont moi) et Guillaume Graf aussi. Nous sommes avec Arnaud, Marc, Jéré (blessé au poignet) et son cher père et conducteur du bus Monsieur Jean-Philippe. Nous les remercions beaucoup de leur soutien pour cette rude épreuve! Qui est une longue distance annulée (la tempête ayant aussi atteint notre cher canal!).
Les seniors ont juste la chance de prendre part à une magnifique course contre la montre et contre le vent contre! Alors que Fred obtient une inatendue 2ème place. Vincent et Romain ont été plus remarquable pour leur retour d'une rapidité étonnante!
Finalement on a repris la voiture jusqu'à la demeure des Bertsch où, nous attend notre 2ème longue distance : un couscous, des éclairs au chocolat à la vanille et au café puis une tarte aux pommes et une aux prunnaux. Je crois que je peux dire sans me vanter que j'ai réussi un match nul contre mes très chers collègues Maillefer Augustin et Jéré!(J'ai aussi battu Augustin mais il me croit pas!) Après le vent s'est quelque peu calmé et le départ est annoncé!
Un retour sans encombre nous attendait et c'était vrai! Sauf que les filles, ayant encore une énergie de folie, n'ont pas arrêté de parler et de dire des bétises! Voilà voilà! Merci encore pour le repas, le voyage, la Jeep pour son dernier voyage en compagnie de Fred! (Youyou!) et pour l'ambiance de folie qui règne au club! Et coucou à Tonia aussi qui est au USA!
Guillaume

JREH
Lausanne, le 20 février 2010
Samedi 20 février avait lieu , comme chaque année au mois de février, la traditionnelle JREH. Les premiers départs ayant lieu vers 10h, et étant arrivé trop tôt au club (eh oui ça arrive ) je pus profiter de m'échauffer longuement en faisant un peu de trottinette, trottinette qui m'a rapidement été prise par Guillaume qui voulait lui aussi s'échauffer. Mon premier entraînement devait avoir lieu en 4x avec Simon Guillaume Augustin ; malheureusement Augustin ne se sentant pas bien (sans doute à cause du stress), ne put pas participer à cette journée; c'est ainsi que Fred eut le grand honneur d'intégrer notre bateau, pour un 4x 100% poids léger. Après avoir fini la première partie de notre entraînement, le lac s'étant passablement détérioré, Simon nous fit remarquer que les conditions n'était pas ramables et que le départ ne pouvait pas avoir lieu. Malgré ce lac déchaîné, nous fîmes quand même notre parcours, mais il faut avouer que nous étions très contents de rentrer au ponton car notre entraînement dans les vagues avait été quelque peu agité.
L'après-midi nous fîmes un entraînement un peu spécial, en effet presque tous les participants firent de la yolette. Je pus ainsi découvrir la yolette de pointe avec Guillaume Lucien et Léonard et Samuel à la barre. Un superbe départ en ligne devait avoir lieu, mais malheureusement les différents bateaux n'étant pas très coordonnés entre eux, le départ eut lieu de façon traditionnelle c'est-à-dire toutes les minutes. La yolette des filles (Adeline, Fred, Juliette, Jo et Dana à la barre) partit donc une minute devant notre 4- yolette ; voyant que nous les rattrapions trop aisément (en tout cas selon mes impressions, mais je ne sais pas si tout le monde est d'accord sur ce point) nous décidâmes donc de ralentir et de les laisser gagner par pure galanterie, évidemment. Le lac ne s'étant pas calmé, nous pûmes même tenter quelque "surf"plus ou moins concluants. L'événement de l'après-midi fut le naufrage de la yolette de Vevey. Heureusement la sécurité étant bien présente, il n'y eut pas d'accident. Même la yolette fut sauvée, bien qu'il ait fallu la vider avant de pouvoir la ranger. Finalement nous nous sommes bien amusés. Merci aux organisateurs et aux cusiniers-ères pour le délicieux repas de midi.
Jérôme

Camp d'entraînement FSSA Loèche-les-Bains & Macolin
Macolin, du 1er au 12 février 2010
Je suis toujours à mon école de recrue sport d'élite, mais cela ne m'empêche pas de participer aux camps d'entraînement organisés par la fédération suisse. J'ai ainsi passé 7 jours à Loèche-les-Bains, puis 5 à Macolin pour le "Land Camp"de la FSSA. Tout cela en tant que militaire. D'ailleurs, les soldat André Vonarburg, Florian Stofer et Mario Gyr ont également fait ce camp d'entraînement comme cours de répétition. Mais il n'y avait pas que des petits soldats, les autres membres des cadres nationaux s'entraînaient également avec nous.
Le but du camp était de faire une très grosse quantité d'entraînement de base (B1), et de vraiment repousser nos limites. 17 séances la première semaine, soit plus de 24h d'entraînement effectives. On fonctionnait par cycles de trois jours, avec deux jours à trois entraînements et le troisième avec seulement deux (dont un test 30mn pour ceux qui connaissent), avec l'après-midi de congé. On profitait de cet après-midi pour jouir de l'eau thermale régénératrice des "Burger Bad"- les plus grands bains européens alpins. Sinon pour les entraînements, c'était ergomètre et ski de fond chaque jour, avec parfois de la musculation en plus. Donc pas besoin d'avoir de lac sous la main pour ce type de camp...
L'ambiance générale était très bonne. Vu qu'on était un bon groupe, il y avait une bonne synergie, et tous les entraînements ont été réalisés jusqu'au bout avec la qualité qu'il se doit. Les plus forts du moment motivant ceux qui avaient plus de peine. Cependant, les corps de tout le monde étant très sollicités, les systèmes immunitaires étaient au plus bas. Et avec les températures hivernales.... quatre rameurs sur les treize qu'on était tombèrent malades. Et deux furent blessés, dont moi qui ai attrapé une tendinite à l'avant-bras. "Surcharge typique du ski"m'a dit le physio. Ouf, ce n'est pas l'ergo le problème! J'ai donc fait les trois derniers jours sur le vélo ou dans la neige en jogging. Et j'ai même fait la course finale de ski de fond, mais sans bâtons. Pas grave, j'ai fini 3e !
Jérémy

Swiss Indoors
Zurich, le 30 janvier 2010
Comme chaque année à cette saison se déroulent les championnats suisses d'ergomètre à Zurich (Swiss Indoors). La (petite) délégation du Lausanne-Sports Aviron s'est déplacée en train, pour une fois, parce que c'est plus écologique. La première à se défouler était Juliette en catégorie cadettes. Elle nous a fait une démonstration de tactique en dégoûtant son adversaire principale avec une série magique après seulement 500 mètres. Cela lui a donné suffisemment d'avance pour tenir jusqu'au bout avec 2 secondes de marge sur la deuxième. Ensuite, Adeline est passée à la casserole pour sa première course en juniors filles. Grâce à un bon départ, elle se palce en tête et seule Florence Cron la suit et la passe en milieu de course. Sur la fin, Adeline se défoule, mais manque d'une demie seconde la première place. Donc une médaille d'argent et un bon temps de 7:30.6 pour ce début de saison.
Ensuite, c'est au tour des mecs, avec Augustin en premier. Objectif, battre le record junior suisse établi par Romain l'année précedente. Et ce fut fait avec succès en 6:11.5 et avec plus de 6 secondes d'avance sur le suivant. Belle expression de victoire (voir photos). Quelques courses après, c'est Vincent qui court pour la première fois en poids légers. Mais malheureusement pas avec autant de succès qu'espéré. Même s'il s'arrache bien, cela ne suffit pas quand on est dans un jour sans. Pour finir la journée, c'est l'autre Maillefer (donc Jérémy) qui impressionne par son départ, mais se fait dépasser par Vonarburg et ensuite Stofer. Avec un gros finish, il bat son record personnel (et celui du club) en 6:02.4 et termine plus proche de Stofer que du 4ème.
Chritosphe est venu jouer sur 250 mètres, mais des plus grands que lui ont piqué sa place de finaliste. En conlusion, ce fut donc une bonne journée pour les rameurs du LS avec 4 records personnels et autant de médailles sûrement grâce aux encouragements de Marc.
Juliette Jeannet

Longue Distance
Sarnen, le 17 janvier 2010
La deuxième longue distance de la saison devait initialement avoir lieu sur le canal du Rhône au Rhin, à Rixheim, comme c'est maintenant l'habitude, mais le canal étant gelé, elle a finalement été organisée à Sarnen, sur un parcours de 5000m. La participation a également été réduite et seuls les rameurs et rameuses invités par la FSSA ont pu y participer. Tim Foster a de plus instauré un système de pénalités, qui n'est pas une aide à la lisibilité des résultats publiés à l'issue de cette épreuve.
Pour ce déplacement à Sarnen, les rameurs du LS Aviron ont également du faire face à un petit problème de dernière minute, en effet le véhicule qui nous permet de tirer la remorque, aimablement prêté par M. Bourgoz, n'était finalement pas disponible et nous avons dû chercher une solution de remplacement. C'est finalement grâce au club de Morges, qui a fait un détour pour nous dépanner, que nous bateaux sont arrivés à Sarnen.
La majeure partie des rameurs et rameuses du LS Aviron ont pris part à cette longue distance en skiffs, à l'exception de Jérôme Voelke et Guillaume Sommer qui ramaient en deux sans barreur. Frédéric Hanselmann arrive 3ème au classement des skiffs séniors, à un vingtaine de secondes seulement d'André Vonarburg, Jérémy Maillefer est 5ème et Vincent Giorgis qui courait comme poids léger, se place 10ème. Chez les juniors, Jérôme Voelke et Guillaume Sommer sont classés 9èmes, mais, comme la majorité des bateaux juniors, ils sont passés du mauvais coté de la dernière bouée du parcours et ont eu une pénalité d'une minute pour cette erreur, sans laquelle ils prendraient la 5ème place au classement général. Les jeunes rameurses du LS aviron ont également réussi une bonne course, en effet, Adeline Seydoux qui se classe deuxième, devançant Juliette Jeannet. Joséphine Gallantay, qui a églement eu une pénalité prend la 5ème place.

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Camp d'entraînement de la FSSA
Saint Moritz, du 4 au 10 janvier 2010
Ce fut pour moi la deuxième fois que je fut invité par la fédération suisse au camp d'entraînement de ski de fond à Saint-Moritz (auparavant c'était à Davos). Enfin, ski de fond, musculation et ergomètre serait plus juste... Seuls les "8 meilleurs rameurs suisses"furent invités, comme "récompense"pour leur bons tests. Nous étions 5 poids lourds hommes (André Vonarburg, Florian Stofer, Samuel Annen, Nico Stahlber et moi-même) et deux femmes, Nora Fiechter et Sara Hoffman, qui ne restèrent que jusqu'au vendredi. En effet, Swiss Olympic offre à la FSSA un certain nombre de nuitées à St-Moritz. Et il n'y en avait pas suffisamment pour qu'elles puissent rester jusqu'à la fin.
Concernant les entraînements, on commençait généralement la journée par un long entraînement de ski de fond suivi directement d'une musculation lourde. Ensuite, dîner, petite sieste puis ergomètre. J'avoue que les 30 minutes à 20 coups par minutes étaient les plus dures que j'ai jamais faites; avec mon plus mauvais record. Il ne faut pas oublier que nous étions à plus de 1850 mètres, ce qui s'est fait très ressentir, surtout pour un sport d'endurance comme l'aviron. Avec les enchaînements qui s'enchaînaient, c'était vraiment difficile de suivre le rythme et de récupérer de jours en jours. Au finale, ce fut une semaine d'entraînements très dure, mais de bonne qualité.
Ca fit du bien à la tête de se retrouver dans les montagnes, la neige et le froid sans devoir sortir sur l'eau! Les paysages sont vraiment magnifiques et firent presque oublier la douleur des entraînements. Le must fut de skier jusqu'au glacier Moratsch et d'avoir pu entrer dedans (attention aux glissages!). Une autre chose qui fut bien agréable et dont nous abusâmes furent les bains de Pontresina; on y avait l'entrée gratuite. Rien de tel que de gîter dans l'eau chaude et les bulles après une dure et longue journée d'entraînement!
Cette année fut également pour moi l'occasion de faire un tour dans St-Moritz Dorf (notre hôtel est à St-Moritz Bad, un peu plus loin). Heureusement, il y a un Escalator qui va du lac jusqu'au centre du village! Mais il y avait tellement de Russes, c'était incroyable. Bon, peut-être qu'ils n'étaient pas tous Russes, mais en tout cas il n'y avait pas beaucoup de Suisses... C'était vraiment super joli. Mais je vous déconseille d'aller faire du shopping là-bas, c'est tellement cher; nous vîmes un bonnet (qui n'avait rien de spécial) à plus de 900.-!
Pour conclure, j'ai très bien mangé, me suis bien entraîné et j'espère avoir pris un peu de poids (quand je pense à certains russes, j'ai encore de la marge!)
Jérémy

FUTURO
Sarnen, les 28 et 29 novembre 2009
Pour ce week-end FUTURO, stage organisé par la fédération suisse, un reveil très matinal a été imposé à Dana, Josephine, Juliette, Barnabé, Guillaume et Marc. En effet, nous sommes partis à 5h40 du matin depuis le club pour une route de deux heures environ dans la nuit puis dans un beau soleil matinal. Nous nous rejouissions tous de ramer en t-shirt, nous avons donc été un peu deçus de decouvrir que la seule vallée plongée dans un brouillard épais était celle de Sarnen.
A notre arrivée, après un petit speech de Simon Cox, nous avons enchaîné sur le premier entraînement, puis sur le deuxième, puis après une pause repas un peu trop courte au goût des rameurs, sur le troisième. Deux sorties sur l'eau, en 4x ou 2x, et un entraînement de force après lesquels nous étions tous plus morts que vifs. Le soleil ayant finalement decidé d'arrêter de boycotter Sarnen, les conditions étaient parfaites. Le soir nous avons assisté à un "Olmpic talk"et avons fini par nous écrouler littéralement sur nos lits. Le dimanche nous avons eu le même programme que la veille.
Ce week-end a été dur et nous ramons désormais tous "viel besser". Nous avons également pu faire connaissance avec les rameurs des autres club et essayer de nouvelles variantes de l'aviron, par exemple, Dana a trouvé amusant de faire un 250m à 60 de cadence et Guillaume s'est retrouvé couché dans le bateau, les jambes en l'air après avoir tenté l'exercice plutôt simple de régler ses cales-pied.
Barnabé

Armada Cup
Bern, le 31 octobre 2009
Il était une fois l'Armada Cup. Nous sommes donc partis un beau samedi matin d'automne, avec Tonia, Jérémy, Fred, Michael (Michel Blanc pour les intimes depuis qu'il est romand et lausannois!) et moi pour le Wohlensee, à quelques lieues de Berne. Cette course légendaire a pour particularité de partir sur une dizaine de lignes de vingt-cinq bateaux, tous en même temps, pour environ neuf kilomètres à travers bancs de sable, virages et ponts. Ce qui promet un départ mouvementé et un peu anarchique, avec comme premier but: partir tous dans la même direction. Le trajet en voiture jusqu'à Berne s'est passé sans encombre, ni accident, ce qui ne sera pas le cas de tous les bateau, une fois sur l'eau. Nous avions prévu, à cet effet, de prendre nos "tanks"de compétition, plutôt que nos beaux bateaux, restés au club. Cela était finalement une bonne idée rassurante lorsqu'on verra que certains rameurs jouent aux "bateaux tamponneurs"avec un Empacher tout neuf!
Arrivés sur les lieux, nous avons monté les portants de nos bateaux, puis pour ne pas dépayser Jérémy qui rentrait d'une semaine d'armée, nous avons camouflé le sien avec des branches et des feuilles trouvées dans les environs.
Une fois sur la rivière, il fallait remonter les neuf kilomètres de la course pour se rendre au départ, ce qui fait un bon échauffement et une reconnaissance du parcours avérée utile.
Quelques coups de rames plus tard, tous alignés, nous avons attendu le signal du départ pour aller s'engouffrer dans un embouteillage fluvial qui a laissé quelques trous à nos bateaux après monts (bancs de sable où il ne restait qu'une dizaine de centimètres d'eau) et merveilles (dépassements fulgurants en se frottant aux rames et portants des concurrents). Tout cela sans parler des algues et des ponts qui nous ont donné diverses petites frayeurs...
Bref, après ces nombreux virages et péripéties, tous les membres du LS Aviron ont franchi l'arrivée sains et saufs. Le dernier tamponnage fut au ponton avec un certain Mahe Drysdale, vous connaissez? Il a même osé toucher mon bateau en appontant... Mais bon, je crois que je vais lui pardonner car il est le gagnant de cette course, comme l'année dernière, mais il paraît surtout qu'il a ramené le bronze de Pékin et l'or des Championnats du Monde de 2005 à 2009.
Sur ce, les lausannois rentrèrent heureux et eurent beaucoup d'histoires à raconter.
Romain

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