Lausanne Sports Aviron: Randonnée

 Premier club Suisse 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011

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RANDONNEE

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Mercredi18h30 Ergo
Samedi15h00 Aviron
Dimanche10:00 Aviron
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Calendrier des randonnées 2011
Lundi 3 janvier 2011

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Vous pourrez bientôt consulter le calendrier des activités proposées en 2011 dans la colonne de gauche.
23 mars Soirée de lancement de saison
2 avril Ouverture de saison
9 avril Critérium Lausannois
14 mai Nettoyage du club
21 ou 28 mai Préparation Vogalonga
12 juin Vogalonga
17 septembre Bilac
D'autres randonnées, sorties pleine lune, sorties lever de soleil, soupers canadiens vous seront également proposées en cours de saison. Il y aura des messages sur cette même page web, ainsi que des informations sur le tableau d'affichage du club.
Pour d'autres idées de randonnées à l'aviron, n'hésitez pas à cliquer sur les liens proposés au haut de cette page à la rubrique "Sites favoris".

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Randonnée sur le lac majeur
Luino, du 10 au 13 septembre 2011

Tant va la pelle à l'eau
que l'estomac se creuse,
et c'est sur de grands bateaux
que l'équipe fort heureuse
accosta enfin à Luino
un jour d'automne très beau,

Ils vinrent de partout
des montagnes, des plaines et d'un coup
du Nord au Sud, traversant sur des chariots de fer
les cols frémissants à l'approche de l'hiver.
Ils vinrent de partout armés jusqu'aux dents
de shorts, de maillots et même de tridents (ça c'était pour la rime).

Prêts à affronter les flots tumultueux
du Lac Majeur en guise de grande bleue.
Ils arrivèrent et en bons sportifs commencèrent
par restaurer leurs estomacs de fer (j'ai pas osé mettre abdominaux, ça joue pas pour tout le monde)
Puis au matin reposés et dispos
Partirent ensemble pour affronter les flots.

Un soleil radieux leur réchauffait le cœur
et le lac tel un miroir que dis-je une âme sœur
reflétait sur les flots d'un bleu étincelant
les bateaux rapides, légers (hum) et ruisselants
qui par leurs équipage à un train d'enfer menés
du port au châteaux furent enfin ramenés.

Après cet exploit un peu trop matinal
l'équipe décida d'un mouvement collégial
de sonner une trêve, un moment de repos,
avant que de repartir pour voguer à nouveau.
Las ! à peine furent-ils repartis
Prêts à en découdre tout l'après-midi
Qu'Eole et tous les dieux des Iles Borromées
Firent jouer les vagues courroucées
Tonnerre, Eclairs se multiplièrent
et le glas de la sortie enfin sonnèrent

Les vaillants matelots ne se démontèrent point
et narguant les éléments explorèrent tous les coins
de ce pays charmant, des églises aux marchés
dégustèrent paysages, promenades et...cafés
Ils firent encore une étape avant de repartir
quelques coups de pelle histoire de revenir
le cœur content d'avoir ensemble sillonné
les lacs, les restos et puis les vallées.

La troupe entière heureuse et rassasiée
s'en revint au pays en ordre dispersé,
des souvenirs plein les yeux, pour certains plein le coffre
prêts à recommencer à la prochaine offre
Car après tout...
Tant va la pelle à l'eau qu'à la fin on avance
et
tant va la fourchette à l'assiette qu'ensemble on fait bombance.
Massouma

Bilac
Soleure, le 18 septembre 2011

la Bilac est une course de 30 km qui se déroule chaque année entre le lac de Neuchâtel et le lac de Bienne, mais qui peut être , en cas de mauvais temps, déplacée sur l'Aare, entre Soleure et Bienne (et se rallonger par la même occasion de 6 km). Pas de chance: avec le ciel menaçant, nous sommes tombés sur une année au long parcours sur rivière... Participer à cette régate était dans les projets de notre famille depuis ce printemps, et l'idée de former un équipage composé à la fois de compétiteurs, de rameurs loisirs et d'un champion à la retraite semblait séduisante. C'est donc ainsi que le grand-père, les deux parents et les deux enfants de la famille jeannet-libal sont monté dans une yolette pour 36 kilomètres de folie! la course a bien-sûre été haute en émotions et les anecdotes nombreuses: nous avons ainsi trainé 10 kg d'algues accrochés à notre barre pendant une heure (personne n'a écouté Ivan qui suggérait de plus en plus lourdement qu'il faudrait peut-être vérifier), manqué de couler (oui, en yolette) après le mini tsunami qui a rempli notre bateau d'eau après le passage d'une navette, joué aux équilibristes pour changer de barreur, et argumenté parfois assez violemment sur la technique et la cadence à adopter (car ça reste une course, après tout!). après la ligne d'arrivée, nous étions tous fatigués, courbaturés (36 km, c'est énorme!), mais contents de cette expérience qui nous laissera à tous des souvenirs inoubliables! Car nous sommes très fiers de nos exploits: oui, nous avons terminé la course. Non, nous ne nous sommes (presque) pas disputé. Oui, nous avons eu le temps d'admirer le paysage.
Juliette

Tour du Lac Léman
Genève, le 24 septembre 2011

Lundi 19, l'équipe est au complet, elle sera mixte. Mercredi 21, je rencontre Mehdi et Jean-David que je ne connaissais pas encore; nous ferons connaissance des deux Laurences vendredi soir, directement à Genève. La semaine passe en conversation facebook et tableau excel : réunir le matériel nécessaire est déjà un défi. En effet, entre l'équipement de sécurité obligatoire (gilet de sauvetage, sifflet, fusée, écope, etc.) et le matériel de type "je pense que ce serait bien qu'on ait ça" (clés de 10, 13, 17, protection pour les mains, crème solaire, anti-douleur et j'en passe), la liste est longue et l'équipe s'organise. Puis viennent les questions pratiques, comment équiper le bateau, comment l'amener à Genève, qui prend quoi, etc. Les préparatifs occupent si bien notre esprit qu'ils éclipsent le but ultime qui n'est pas la logistique, mais bien ramer 160kms; ce qui, en un sens, est plutôt positif, car cela nous a permis d'arriver relativement détendu vis-à-vis de la performance physique. Merci encore à chaque membre du club qui nous a prodigué conseils et matériel lors de la préparation!
Après une longue soirée - jeudi - plongée dans le hangar et local matériel avec Jean-David, nous sommes fin prêts. Le départ pour Genève est prévu depuis le club, où nous retrouve Mehdi. Laurence de Rancourt nous attend à la SNG arborant son infatigable sourire. Derniers préparatifs qui rappellent vaguement la Vogalonga, surtout au niveau du scotch entre les portants. Nous épions les autres équipes en quête de "bons plans" et décidons de scotcher également des barres de céréales au bateau. Norina, de la SNG, nous aide à renforcer nos protections anti-vagues et délivre ses conseils avec bonne humeur. Parfois un peu d'appréhension nous effleure, au regard de l'impressionnante organisation de certaines équipes allemandes... Laurence Grand-Clément arrive les bras chargés de victuailles et surtout les immanquables protections pour les sièges. Elle nous fait même la surprise de cacher une "deuxième couche" au bout du bateau; qui ravira certain au postérieur sensible.
Discours, apéritif et recommandations de la SNG. La journée du samedi s'annonce belle, ce qui facilite tout de même le tour. Nous serons sur l'eau à 7:30, les premiers car nous sommes la dernière équipe inscrite.
A 9 heures, c'est le départ, nous voyons les allemands filer devant, suivi de leur bateau suiveur dont nous écopons les vagues. Voilà nos premiers coups de rame ensemble! Chaque demi-heure, nous changeons de barreur. Jean-David, Mehdi et moi nous succéderons à la nage. Chacun ayant une expérience différente de l'aviron, nous ne sommes pas toujours d'accord sur le rythme à donner ou sur la manière de s'épargner des forces. Nous partageons toutefois bonne humeur et motivation, qui ne faibliront pas durant le tour.
Les heures passent, et les kilomètres défilent. Les changements de barreur et passage des bouées rythment notre journée. Stress à Montreux, nous devons passer Le Bouveret au plus tard trois heures après la première équipe. Notre bateau se réveille et accélère, pas de problème, nous y sommes.
Une demi-heure, ça paraît court, nous sommes au départ généreux en minutes supplémentaires... puis c'est de plus en plus long et dès la nuit, limite interminable. La rive française n'a plus de fin. Passant Evian, puis Sciez, cela devient difficile, nous sommes fatigués, la vitesse baisse, les pronostics pour l'arrivée se font pessimistes. Il faut tenir. Puis nous changeons de bateau suiveur. Une entraîneur de la SNG est là, pleine d'énergie; elle nous annonce que nous sommes proches d'une autre embarcation. Il ne nous en faut pas plus, "on va se les faire ceux-là" et débute le sprint final qui durera en fait 13 kms! Nous déployons une énergie que nous pensions ne plus avoir. Nous rattrapons et distançons une embarcation et nous attaquons à la suivante. Nous arrivons au port sur les chapeaux de roues, en vainqueurs, le sourire aux lèvres car nous avons vraiment "tout donné". La douche et le repas, un massage pour Jean-David et Mehdi, puis direction les PC pour se reposer un peu avant le dimanche.
Nous sommes ravis d'avoir participé à cet événement admirablement organisé par la SNG. Le Tour du Léman est définitivement "une course à faire".
Merci au comité de soutien au port de Lausanne et à tous ceux qui nous ont apporté leur aide. Les listes sont prêtes pour l'année prochaine et même un document spécial appelé "à améliorer"...

Isaline

Vacances en Bretagne
été 2011

Il était une fois une poignée de marins d'eau douce qui rêvaient d'aller ramer sur la mer, la vraie (comme le lac, mais en salé, avec plein de poissons dedans, et surtout, mais surtout, avec beaucoup de grandes vagues dessus). Tous, par voies diverses et variées, rallièrent bon port: Rennes, où, à défaut des côtes tant attendues et qu'il faudrait attendre quelques heures encore, les accueillirent une poignée de fort sympathiques marins, d'eau tantôt douce et un peu sale, tantôt salée, tout simplement. Le lendemain, convoyant deux yoles de mer et une double, ces aventureux matelots voguèrent en minibus tout droit vers l'océan, le vrai. Arrivés à Portsall, nos deux poignées de marins retrouvèrent une dernière mais essentielle pincée de rameuses et rameurs, une autre yole de mer, et surtout un aquatique et pelucheux compagnon animal, sans lequel ce voyage n'eût véritablement pas pu commencer: Pok le morfal, aussi dit la bouée, parfois dit aussi Pedro - mais qui n'avait pas alors reçu l'entier de son nom de baptême... est-il nécessaire de préciser que pareil nom ne s'obtient qu'après d'intenses heures de réflexion -, le poulpe bien nommé.
Et c'est ainsi qu'au bord de la mer, et sous la pluie, pique-niquèrent, pour la première fois au grand complet, notre petite troupe mi-rennaise, mi-lausannoise. Une fois les rameurs sustentés, une fois que des dizaines d'orteils eurent été délicieusement et peut-être – qui sait? - froidement chatouillés par l'onde marine pour la toute première mise à l'eau, une fois que le ciel, d'un bleu éclatant, eut définitivement chassé jusqu'au souvenir du dernier nuage, les quatre bateaux quittèrent la terre, en quête d'aventures...
... Huit jours plus tard, et de très bon matin, tous reprirent la route. Déjà.
Tournure elliptique pour ne pas dire ce qui ne pourrait l'être que difficilement. Du soleil presque tout le temps (quand même un peu de pluie le dernier jour, parce que la Bretagne sans pluie, ça n'est pas vraiment la Bretagne), la mer aussi lisse que le lac, la mer avec des vagues, qui vous emportent à vive allure on ne sait trop où, la mer avec de très grosses vagues, hautes, si hautes au-dessus de la tête du barreur, qui ignore, ou fait semblant d'ignorer, l'énorme masse d'eau qui se dresse jusqu'à trois mètres en direction du ciel juste là, dans son dos. Les huîtres et les maquereaux partagés avec Jean-Yves et tant d'autres, le soir, au club de Paluden. Une nuit, seuls au monde, dans le gîte de l'île de Stagadon; lieu propice à la méditation kouign-amannesque, en bernois, s'il vous plaît. Les premières belles vagues du lendemain, avec Jean-Yves à nos côtés, dans son canot-moteur. Le merveilleux accueil de Gilbert à Morlaix, et notre crochet par l'Ύle Noire; l'occasion de faire du solo pour certains. Un barbecue orchestré de main de maître le soir dans le jardin, parmi les tentes, et qui a duré jusque tard dans la nuit. La longue étape jusqu'à Trébeurden; on se croit arrivé, mais non, il va vraiment falloir ressortir - si, si je vous assure - dans le fracas et l'écume de vagues un peu hostiles ce jour là. Mais la plage, toujours la plage pour accueillir les rameurs fatigués, voire épuisés après l'effort du jour. Le lendemain, une petite séance d'escalade pour les uns, une ballade en bord de mer pour les autres; puis, l'après-midi, les très grosses vagues, les fameuses; tout près de la côte de granit rose, qui ce jour là était grise. La colonie de vacances de Perros-Guirec; son réfectoire qui nous accueillit le temps de décortiquer et savourer quelques tourteaux et araignées, en élèves appliqués. L'avant-dernière étape, jusqu'à Port Blanc, trop courte sans doute: demi-tour fut fait, parce que, trop enthousiastes, nous voguâmes un peu trop généreusement, dépassant notre lieu d'arrivée où nous attendaient patiemment les remorques. Et Paimpol, enfin... ou déjà. Accueil fantastique, une fois encore. Jean-Luc, rameur quelques jours plus tôt, transformé en saxophoniste à l'impressionnante chevelure, n'ayant d'égale que l'éclat de sa veste pailletée; galettes-saucisses-frites; un marchandage chez l'artisan rondement mené; le fest-noz et sa joyeuse ribambelle de danseurs improvisés. Puis le dernier jour, les derniers kilomètres, sous la pluie, dans la brume, et bien souvent contre le courant; vertigineuse impression que celle de ne plus avancer, parfois même de reculer. Dernière soirée, et de très bon matin, après un pain au chocolat et quelques tartines de beurre salé - sans conteste, le produit le plus addictif du séjour - engloutis par une bande de "morfals" fidèles à leur réputation , tous reprirent la route. Déjà.
Un immense merci à Nicolas et au REC pour cette semaine sur mer et hors du temps, à Fanny pour l'organisation côté lausannois, à nos hôtesses et hôtes bretonnes et bretons, toutes et tous d'une générosité incroyable, à tous les marins d'eau douce et moins douce, et à celui qui désormais a élu domicile sur les rives du Léman, Pok, le morfal, aussi dit la bouée. Bien sûr!
Marie

Traversée du lac en yole de mer
Lausanne, le 20 août 2011

Samedi 21 août, à 9.h du matin, un petit groupe de rameurs confirmés s'est lancé à la traversée du lac en yole de mer, avec notre Fleur de Sel et Plume, un bateau identique prêté par la Société de Navigation d'Ouchy (la NANA). La météo était splendide et le lac? il y avait évidemment déjà des vagues des bateaux à moteur partout. Tant mieux pour nos yoles qui, outre être très stables dans toutes les condition, ont l'avantage de se prêter à merveille à la baignade au milieu du lac. Après la douche au club de Thonon, c'était l'heure du repas de midi sur une terrasse du port de Thonon en attendant l'équipe de retour qui devait arriver en Navibus. Ce retour promettait d'être encore plus chaud que l'aller - mais heureusement, une petite brise nous accompagnait tout le long ce qui nous a permis également de voir la Vaudoise sous voiles dans toute sa splendeur. Une excursion très réussie sur notre Léman - quelle sera la prochaine destination? Suggestions bienvenues!
Bettina

Initiation au skiff
Lausanne, le 30 juillet 2011

Le samedi 30 juillet a lieu une initiation au skiff. Bien encadrés par David et Marie, les 6 participant(e)s ont pu découvrir ces bateaux très instables où on a l'impression de tomber à l'eau à tout moment. Il y en a bien sûr qui y sont passés mais avec la température actuelle du lac, c'est plutôt agréable de prendre un bain ;-) Après les premiers coups de pelles timides, tous les participant(e)s ont vite pris de l'assurance et ont parcouru notre baie avec de plus en plus d'aisance.
Faire du skiff, c'est une nouvelle étape franchie dans la pratique de notre sport et permet de découvrir tout un autre monde - seul avec son bateau sur le lac à chercher la glisse et la décontraction. N'hésitez pas à vous joindre à la prochaine initiation.
Bettina

Vogalonga: volare - ramare... avec le sourire !
Venise, le 12 juin 2011

Cette année a vu une délégation record du LSA - Aviron universitaire lausannois et gymnase descendre à Venise, soit 40 rameurs et rameuses et 12 accompagnant-e-s. De quoi occuper une logistique bien rodée, surtout grâce au temps non compté d'Elena et d'Aline, appuyées par David et Rolando côté club. Merci pour l'organisation impeccable !!
La descente a commencé par un large détour alémanique, qui pour une fois a transformé le voyage en bus avec la remorque comme l'option de luxe... en effet l'incendie dans le tunnel du simplon nous a obligé à transiter sur zurich et bien rallongé le trajet. Mais la bonne humeur a régné dans les wagons et le temps a passé assez vite, malgré la panne de clim qui a rendu le deuxième train tropical... de quoi savourer la première glace avec délice à l'arrivée. Préludes à quelques autres, dont la nouvelle enseigne fameuse à 3 pas de notre pied à terre, Grom.
Logement en collectif dans des appartements, et reprise des habitudes des dernières années faisant de l'irish pub au bas de l'immeuble notre stamm à toute heure. Le vendredi soir et samedi matin étaient quartier libre, de quoi faire quelques visites ou retrouver ses coins fétiches. Samedi midi un déluge infernal a fait craindre le pire pour le montage des bateaux, heureusement le ciel fut plus clément en milieu d'après-midi, qui nous a vu à l'oeuvre sur le tronchetto pour construire, protéger des vagues et décorer nos 8 embarcations... avant de les acheminer à la rame parmi les bateaux moteurs et gondoles jusqu'au lieu de stockage pour la nuit, près de l'hôtel. Rolando et David se sont amusés comme des ptits fous avec leurs bottes de pêcheur, au point de mettre à l'eau une partie des bateaux de zurich et de gagner ainsi une bouteille de champagne... Puis samedi soir l'armada a rempli la totalité d'un resto pour un repas collectif et sympathique.
Dimanche matin place à la rame et l'ambiance dans les canaux de venise, avec un ptit déj des plus matinal pour une mise à l'eau échelonnée et un départ au coup de canon à 9h. Chaque équipage a eu coeur d'avoir une tenue - ou un déguisement - de fête et a pu profiter des excellentes conditions météo, soleil mais pas trop chaud et très peu de vagues. Que du bonheur.... à lire les récits ci-dessous. De retour vers 13h au parking, ce fut le démontage, chargement de la remorque et traversée de venise à pieds en tenue d'apparat (je peux vous dire que l'équipage starwars est resté groupé...) pour rejoindre l'hôtel et profiter des plaisirs gustatifs et des visites de la belle venise jusqu'au lundi. Le trajet de retour fut un peu moins long que l'aller, mais les changements de train avant et après le tunnel du simplon ont quand même rendu la nuit courte aux travailleurs du mardi...
Merci à chacun-e pour sa bonne humeur, et place aux impressions de différents bateaux...

Gaël


Equipe KISS (keep it simple STUPID !) :
Recette: il faut mettre 5 rameurs dans un bateau. Le challenge reste à trouver une date commune entre 2 rameuses qui font les trajets Lausanne-Genève chaque jour et 3 compétiteurs qui sont toujours au club mais toujours avec leur équipe de compétition et, en plus, une fin de semestre où il faut rendre des rapports, passer des exas... !
La réponse est simple, on y arrive à 18h30, la veille de la voga. La veille de la course aussi, on a vite le temps, au restaurant, de déterminer les changements de barreur avec les moyens du bord: le sel et le verre à moitié plein assurent l'équilibre du bateau pendant que le poivre recule d'une place, que le verre à moitié vide se met à la bonne place et que le vieux pain vient à la barre, et ainsi de suite...
Ouf! La voga peut commencer. Le bateau glisse + la météo est parfaite = du bonheur sur le bateau. Un peu de stress de temps en temps quand une gondole s'approche ou bien avant un virage serré. Mais tout se passe bien même si la barreuse doit s'imposer plusieurs fois. Bien bronzés, on arrive à Venise de nouveau, fiers de l'effort et du bon temps qu'on a passé ensemble sur l'eau. (Quelle chance pour 4/5 de l'équipe d'avoir pu passer une premièreVoga dans ces conditions.)

Mélanie, Véro et Jakob


Equipe GRENOUILLES
La Vogalonga ? c'est d'abords mettre 5 rameurs dans un bateau pour le pire et le meilleur. Le pire : s'entraîner pendant quelques semaines sous la "tyrannie" d'un perfectionniste et d'accumuler des kilomètres. Ah! oui mon dos, ah ! les mains, l'attaque! le finish....mais tout cela pour un meilleur et pas des moindres : se retrouver sur une yolette décorée pour la parade, bardés de vert des pieds à la tête, le résultat des emplettes de Renata et Filomeen.
Malgré les aléas des transports publics, l'équipe se retrouve enfin réunie pour les derniers réglages samedi après midi à Venise. Un allez et retour dans le grand Canal, le bateau dirigé de mains de maître par notre jeune barreuse qui se faufile en jouant des rames entre les vaporettos, les taxis et les gondoles......le podium nous attend!!!
8 heures nous descendons le Grand Canal au son des cloches dominicales et avec beaucoup d'émotion, ce n'est pas rien Venise! Un dernier interview devant la place St Marc, eh oui il y a des journalistes sur le bateau, un coup de canon à 9 heures et nous voilà partis. La yolette se faufile parmi les 1600 bateaux de la 37ème Vogalonga qui forment un cortège bruyant et coloré. Un changement de barreur, la traversée de Burano et nous entamons le retour. La yolette glisse (preuve que l'entraînement porte ses fruits!), traverse l'île des souffleurs de verre et fait une entrée triomphale (ne soyons pas modestes) dans le Canaregio. Coincés entre les bateaux nous passons sous le Rialto et approchons du but avec les carillons de midi. Après une approche du fameux podium un peu hésitante et la remise des médailles, nous rejoignons le Troncetto et démontons les bateaux avec des souvenirs plein les yeux. Cette journée ne pouvait se conclure que les pieds sous la table devant des antipasti et des poulpes grillés. Nous n'avons pas gagné la course mais nous avons passé une superbe journée et formé une équipe meeeeerveilleuse. Vivement 2012!

Les grenouilles (Renata, Delphine, Filomeen, Alain, Yves)


Equipe POUSSINS
Recette "Poussin à la sauce Voga":
Mettez ensemble 5 "poussins" avec des caractères divers et variés pour relever le plat, mélangez les, laissez infuser au milieu des vaporettos, noyez le tout dans beaucoup d'eau et laissez mijoter à couvert...lorsque la pression monte, allez au resto, accompagnez le tout d'un bon verre de vin, d'un peu de grappa et de beaucoup d'auto-dérision !
Laissez reposer cette étrange mixture pendant tout une nuit...et le lendemain, vous n'aurez plus qu'à dresser vos 5 poussins devenus tendres et joyeux prêts pour la Volga.
Que dire de plus si ce n'est que cette recette typiquement vénitienne a plu à chacun de nous, en particulier la mise en bouche du Grand Canal (merci à Cathia qui a parfaitement tenu la barre) et l'expresso final bien serré contre l'Unil.
- Le conseil du chef: la texture légère de cette délicieuse recette est due aux nombreux préparatifs de Elena, Aline, David et Rolando que nous remercions encore vivement.
- La suggestion du chef: remettre le couvert dès l'année prochaine en 2012.

Les poussins (Catia, Sylvia, Magda, Jean-David, Charles)


Equipe LOVE BOAT
Cette équipe-là a eu une longue histoire,... née du délire 2010 autour des gentils animateurs Rolando et Gaël. Nous avions déjà le nom donc. Après chacun-e y a ajouté ses envies... et on a fini dans une tenue hmm comment dire originale, choisie par les soins de Rolando, du style starwars... ça tombe bien Dark Vador nous avait accompagné en 2010, nous avons donc eu droit aux masques en prime.
Enfin, heureusement qu'on n'avait pas vu les bodys en vrai avant samedi soir. Côté déco on aime les mélanges, donc le bateaux étaient plutôt aux couleurs de l'amour, plein de coeurs rouge... Mais le must a été d'organiser la musique, et oui nous avions embarqué la coxbox, le iphone démocratisé de rolando et mis de l'ambiance sur l'eau, entre l'hymne à venise côté classique, quelque électro parce que quand même, Vasco Rossi en souvenir de la Vtlava, et le hit Rocky... Enfin à part le décorum, une toute belle voga, un équipage de bonne humeur légèreté et glisse. Sans parler de la magie de cette énorme masse de bateaux en tous genre qui démarrent dans une anarchie fair-play devant la place St-marc et s'échelonne tout au long du parcours, pour arriver jusqu'au canareggio et grand canal. Que du bonheur.... Franchement, une histoire à vivre, qui donnerait à elle seule une raison d'apprendre à ramer!

Gaël en scribe - Rolando - Joëlle - Diego - David


Soirées Indoors
Lausanne,le 17 février 2011

La période prolongée de beaux jours nous a permis de faire des très belles sorties sur le lac, mais l'hiver n'est pas fini et les jours sont encore trop courts pour aller sur l'eau le soir. Profitez donc de venir vous joindre à nos soirées indoors: le mercredi soir à 18h30, les rameurs et rameuses de la randonnée envahissent notre petite salle d'ergo pour améliorer ensemble endurance et technique sous la direction d'un(e) membre de notre équipe d'encadrant(e)s (environ 40 min en tout).
Vu le succès, il y a maintenant également une séance le mardi à 20 h; celle-là est plutôt destinée à ceux qui veulent vraiment progresser sur le plan physique - une séance d'au moins 1h (avec 1 petite pause quand-même) au rythme de celui ou celle qui annonce le programme. A bientôt sur l'ergo, sur l'eau ou (espérons-le!) dans la neige - nous avons toujours prévu d'organiser une sortie en raquettes!

Bettina

Yole de mer, baptème et formation
Lausanne,le 5 octobre 2010

Depuis le 16 septembre, notre yole de mer est officiellement baptisée au nom de "Fleur de Sel". La tradition de donner un nom aux bateaux n'a pas encore fait son chemin parmi les bateaux de mer et par conséquent, notre yole, a suscité la curiosité des autres rameurs lors de son récent déplacement à Sète pour les championnats de France (deux membres du LSA, Fanny Mossière et Bettina Schaefli, y ont couru avec une équipe de Thonon et gagné la deuxième place en 4x).
Le samedi 9 octobre 2010, la Commission Rando organise la première formation pour "Responsables de yole de mer", ouverte uniquement aux encadrants des sorties randonnées. Dans la suite, la yole pourra être utilisée pendant les sorties de la randonnée sous la responsabilité d'un(e) chef(fe) de bord ayant suivi la formation. Elle nous permettra de faire des sorties sur l'eau même quand la bise ou le vent sud-ouest est au rendez-vous.

Bettina

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