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Pour participer à des compétitions en Suisse en 2013, il faut remplir le formulaire de demande de licence.
Si vous avez moins de 18 ans, il faut y ajouter une attestation médicale.
Une fois que tout est rempli, il suffit de donner ces papiers à Arnaud.

DEMANDE DE
LICENCE

ATTESTATION
MEDICALE

Minimes (99/00)

Lundi

18:30-20:30 Aviron

Mercredi

15:00-17:00 Aviron

Jeudi

18h30-20:30 Jeux

Samedi

10:00-12:00 Aviron

Cadets (97/98)

Lundi

18:30-20:30 Jogging

Mardi

18:30-20:30 Ergomètre

Mercredi

13:30-15:00 Aviron

Jeudi

18:30-20:30 Aviron

Samedi

10:00-12:00 Aviron

Juniors (95/96)

Lundi

18:30-20:30 Jogging

Mardi

18:30-20:30 Muscu

Mercredi

15:00-17:00 Aviron

Jeudi

18:30-20:30 Ergomètre

Samedi

8:00-10:00 Aviron

Samedi

après-midi Aviron

Dimanche

9:00-11:00 Aviron

Dimanche

après-midi Aviron


Calendrier 2012

Régates Régionales

18 février

JREH, Lausanne

4 mars

Championnats Rom. d'Ergo, Vevey

31 mars

Critérium Lausannois

10 juin

Schiffenen

6 octobre

Championnats Romands, Divonne

7 octobre

régate de Divonne

Régates Nationales

28-29 avril

Lauerz

19-20 mai

Cham

2-3 juin

Sarnen

16-17 juin

Greifensee

29 juin-1er juillet

Championnats Suisses, Lucerne

Tests FSSA

22 janvier

Longue Distance, Mulhouse

28 janvier

Swiss Indoors, Zurich

26 février

Longue Distance, Mulhouse

5-9 avril

Trials FSSA, Varese

1er juin

Test ergo CdJ

3-4 juillet

Sélections CdJ

ARCHIVE 2012
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  Mérites Sportifs Vaudois    Nyon, le 6 décembre 2012

En ce jeudi 6 décembre s'est déroulée la traditionnelle cérémonie annuelle des mérites sportifs vaudois au théâtre de Marens à Nyon. Le Lausanne-Sports Aviron a eu l'honneur de compter trois de ses membres parmi les candidats aux prix décernés lors de cette cérémonie. Le club connaissait déjà les mérites vaudois puisqu'il a reçu le titre du "meilleur club vaudois 2007", mais c'est une première d'avoir des nominations individuelles.

Tout d'abord Augustin Maillefer a reçu le prix du meilleur sportif vaudois 2012. Cette récompense salue sa participation aux jeux olympiques de Londres à la nage du quatre de couple suisse. Il est le plus jeune rameur suisse à avoir participé aux jeux olympiques et compte bien ne pas s'arrêter en si bon chemin. Il est déjà reparti sur un rythme d'entrainement infernal puisqu'il effectue son école de recrue comme sportif d'élite à Macolin. Ce prix va ainsi l'encourager pour l'hiver qui s'annonce.

Juliette Jeannet faisait partie des trois candidats désignés pour devenir l'espoir vaudois 2012.

C'est une belle reconnaissance pour celle qui est devenue vice-championne junior d'Europe en skiff à Bled, Slovénie et qui a de plus réalisé de bons championnats du monde junior à Plovdiv, Bulgarie pour gagner un belle 10ième place. Après son titre d'espoir romand féminin 2011 décerné par l'aide sportive suisse, cette nomination, l'encourage à continuer à donner le meilleur d'elle-même pour la saison à venir.

Finalement, René Libal est très honoré de recevoir le prix du dirigeant sportif vaudois 2012. C'est une belle récompense pour celui qui est actif dans notre club depuis de nombreuses années. Son engagement et sa ténacité ont permis au club de se développer et de former des centaines de rameurs autant loisir que de compétition. Sans lui le club n'aurait probablement jamais obtenu le titre de meilleur club suisse qu'il détient depuis 6 ans.


Vincent

  Journée Romande    Schiffenen, le 10 novembre 2012

Rendez–vous de bonne heure au club et c'est parti pour le magnifique lac de Schiffenen, au milieu de la campagne Fribourgeoise. On ne peut pas dire que le soleil était, lui, au rendez-vous, car avec de la pluie et de la boue toute la journée, ce n'était pas un temps idéal pour bronzer... Malgré le mauvais temps, le lac était calme. Après avoir déchargé la remorque, nous avons mis les bateaux à l'eau et les premières courses ce sont bien déroulées.

Après l'effort, il y a eu le moment de manger, et là, Arnaud avait pris tout pour faire des croque-Monsieur (même les toaster!). Une fois régalés et reposés, nous sommes retournés sur le lac pour les dernières courses. Puis nous avons démonté les bateaux et les avons chargés sur la remorque pour retourner au club.

Ma première régate... un souvenir inoubliable !


Pierre

  Match TERA    Schiffenen, les 20 et 21 octobre 2012

Cette année, c'est la Romandie qui a organisé le Trophée Européen des Régions Alpines opposant l'Italie (Piémont / Lombardie), la France (Rhône Alpes/Aquitaine) et la Suisse (Tessin/Suisse romande). Le plan d'eau miroitait et le soleil était au rendez vous à Schiffenen puisque l'on a pu ramer en body au mois d'octobre !

La romandie était inscrite dans toutes les catégories. En effet on a même pu voir de la pointe chez les filles... Ce qui peut parfois être assez drôle... Grâce aux seniors hommes qui remportent le quatre de couple et le huit, les romands finissent deuxième au classement des regions. Les autres bateaux ont encore quelques progrès à faire... 

Les courses ont été plutôt serrées, du moins d'un point de vue directionnel...Les collisions, avec les bouées ou les autres bateaux ont eu lieu à peu près à chaque course! Ce qui pimentait la vie des spectateurs et permettait à Max d'animer ses commentaires ! 

La bonne humeur était elle aussi au rendez vous puisque même Fred s'est mis à faire des blagues du type 'Augustin' notamment avec une histoire de Jumelles qui faudrait prendre.

 Demandez lui les détails. Louise a également voulu marquer les esprits en faisant une magnifique chute en portant des chevallets... Rebecca, quand à elle, a tenté d'imiter Zac Purchase mais ayant mal préparé son coup, la roue de son siège a giclé juste avant le départ de la course ... Comme quoi ce n'est pas si facile que cela en a l'air ! 

Bref mis a part ces quelques mésaventures, tout s'est bien passé! Merci à Max et Édouard pour l'organisation et à tous ceux qui ont rendu ces deux jours possibles. On se réjouit de défendre les couleurs de notre belle région l'an prochain! 


Frédérique

  Championnats Romands    Lausanne, le 6 octobre 2012

Les championnats romands se sont déroulés à Lausanne car il y avait des algues à Divonne. Le lac Léman fut capricieux, il y avait des vagues toute la journée. Les arbitres ont même décidé d'arrêter les courses pendant une heure à cause des vagues. Ils ont même annulé la régate de dimanche parce la météo annonçait beaucoup trop de vent. Cette régate était une régate très importante! C'était la régate de Nyon! 

Heureusement, les résultats du Lausanne-Sports Aviron furent bons. On a eu beaucoup trop de titres romands si on compare aux autres clubs. Mais, parce qu'il y a toujours un mais, les cadets n'ont pas trop brillé en skiff.

Certes, Ivan à fait premier, mais Eloi et Yassin se sont fait battre par un rameur du rowing club Lausanne! Ils se rattrapèrent en gagnant le quatre de couple.. Barnabé fut vaincu par son ami de Vésenaz, Tom et Rayan furent eliminés car ils ont foncé dans un autre bateau et Gabriel et moi furent discalifié en double à cause d'une histoire de séries.

En conclusion, ces championnats romands furent un bon cru 2012 avec des résultats, comme d'habitude, satisfaisants. Nous espèrerons que l'année prochaine, nous pourrons aller à Divonne et revoir cette très belle région de France. 


Alexandre

  Championnats du Monde Juniors et séniors non Olympiques    Plovdiv, du 15 au 19 août 2012

En cette année Olympique, Plovdiv accueillait non seulement les Championnats du Monde Juniors mais aussi les Championnats du Monde Séniors pour les catégories non-Olympiques (principalement des catégories poids légers). De plus, ces Championnats étaient agendés particulièrement tard dans la saison, entre les Jeux Olympiques et Paralympiques. Le nombre d'inscrits a ainsi explosé (600 juniors contre 400 l'année passée) ce qui a augmenté le niveau et la densité de manière remarquable.

Pour cette compétition tardive, la délégation suisse avait sélectionné une douzaine de rameurs (six juniors et six séniors) dont trois lausannois : Juliette Jeannet (JW1X), Vincent Giorgis (LM4X) et moi-même (JM2X).

Après plus de cinq semaines de camp d'entrainement pour les juniors et deux pour les séniors, nous avons décidé de se rendre suffisamment tôt à Plovdiv, de manière à pouvoir s'habituer au mieux au climat très chaud de la région (plus de 35° dans la journée). Nous sommes donc arrivés dimanche soir, soit trois ou quatre jours avant les premières courses de chacun. Et ce ne fut pas de trop. Le trajet, l'excitation, l'eau très chaude du bassin ont donné lieux à quelques soucis de sensations à certains équipages, soucis qui ont heureusement pu être réglés avant le début des courses.

J'ai parlé de sensations liées à l'aviron, mais il serait également bon de mentionner les premières impressions qu'a suscitées la Bulgarie chez les rameurs suisses. Il s'agit d'un pays de l'est, pas forcément très accueillant, au regard de ses habitants. Le paysage est quelque part entre la campagne tchèque (pour ceux qui ont la chance d'être venus à Merin) et la Grèce. La ville moderne ne l'est pas vraiment, beaucoup d'immeubles délabrés. Quant à la vieille ville, où s'est déroulée la très belle cérémonie d'ouverture, il s'agit d'une des plus vieilles cités du monde, on la surnomme " la Cité Eternelle " et elle compte de magnifiques ruines et autres bâtiments ancestraux.

Retournons à nos bateaux. Le plan d'eau est plutôt beau, un pont le traverse presque exactement à 1000 mètres et très proche de l'eau, ce qui peut donner de belles prises de vues et est également un repère apprécié par les rameurs. Comme mentionnée précédemment, l'eau très chaude promet des temps rapides. Ce sont les poids légers qui s'y sont lancé les premiers. Après une intense bataille contre les allemands, ils manquent de se qualifier pour les demi-finales pour quelques dixièmes et doivent passer par les repêchages.

Le lendemain, c'est au tour des Juniors d'entrer en scène. Compte tenu du grand nombre de participants, Juliette et le JM2X doivent passer par des quarts de finales et n'ont, par conséquent, pas le droit à l'erreur dans lors des éliminatoires. Aucun problème pour les deux équipages, bien que Juliette ne soit pas contente de sa course. C'est plutôt bon signe, elle peut faire encore bien mieux ! Le LM4X quant à lui, réalise un bon repêchage et se qualifie pour la demi-finale.

Le vendredi est une journée clefs : il s'agit de ne pas faire de bêtise pour les bateaux juniors en quart et de se qualifier pour la finale pour le LM4X ! Course plutôt bien menée pour le JM2X qui parvient à accrocher les allemands sur le début et ne pas trop forcer sur la fin, plus compliqué pour Juliette qui parvient malgré tout à faire un retour à la Juliette et assurer sa place en demi. Nous arrivons au moment particulier de ces Championnats. Le chef de nage de Vincent est tombé malade, il a de la fièvre et n'est pas en état de concourir. Que faire ? Une idée surgit tout à coup : si Emile Merkt, skiffier junior engagé en quart de finale et futur poids léger ne parvient pas à se qualifier en finale, il pourrait éventuellement remplacer dans le LM4X. Les responsables sont d'abord réticents, les poids légers n'insistent pas, ils vont attendre de voir le résultat d'Emile. Prévoyant l'éventualité et sachant qu'Emile sera un peu trop lourd, les trois PL restant décident d'aller transpirer. C'est bien vu ! Malheureusement pour lui, Emile n'est pas dans le coup et échoue à la 5ème place. Ni une, ni deux, on lui dit d'abréger la récupération et de venir se préparer à la pesée qui a lieu 30 minutes plus tard. Après bien des difficultés à atteindre le poids limite, le LM4X parvient finalement à s'aligner et arrive à limiter les dégâts malgré des conditions chaotiques et terminent 5èmes.

Samedi : jour de demi-finales pour les juniors et de Finale B pour le LM4X. Juliette sait que la tâche va être extrêmement difficile ; elle doit ramer contre la Championne du Monde en titre ainsi que trois autrse rameuses qui l'ont déjà battu. Mais nous connaissons Juliette et savons qu'elle ne va rien lâcher ! Malheureusement, cela ne passe pas. Elle n'a pourtant pas de regrets car elle dit avoir fait la meilleure course possible et avoir tout donné.

Pour le JM2X, il s'agissait de montrer qu'on ne rigolait pas et de s'imposer pour lancer un message à l'autre demi. Facile à dire, encore faut-il le faire. Il faut dire que nous avion la demi-finale la moins relevée des deux. Nous parvenons à réaliser une course propre, solide, en tête d'au moins une longueur tout le long. L'objectif du lendemain est clair : la médaille ! Le quatre de couple réalise une finale B compétitive et font ce qu'ils peuvent. Ils finissent 4èmes et décrochent ainsi la 10ème place du général. " Décevant certes, mais une très bonne expérience et beaucoup de satisfaction et de fierté de s'être battu jusqu'au bout malgré toutes les difficultés " me dit Vincent à tête reposée, de retour à l'hôtel. " On va faire la fête maintenant et demain on sera là pour vous encourager ! "

Dimanche, dernier jour de compétition, jour des finales. La tension mais aussi l'envie sont à leurs combles ! Juliette part la première, elle réalise à nouvelle fois une course dont elle est fière et accroche la 4ème place de la finale équivalent à la 10ème place du général sur un total de 28 bateaux. " C'est moins bien que l'année passée en terme de résultat (une place de moins) mais le niveau était bien plus élevé et j'ai réalisé les meilleures courses de ma vie. Je n'aurais rien pu faire de mieux ! " analyse Juliette après sa semaine de courses. La dernière course pour la délégation helvétique a lieu avec le double junior. Beaucoup de gens nous avait dit que l'on pouvait vraiment faire quelque chose de bien cette année. Il était temps de le prouver ! Le but était de partir fort et de prendre ou du moins de rester avec la tête de la course. Nous parvenons à le faire, après un bon premier 500m, nous sommes 2èmes, derrière des allemands qui ont l'air déterminés à montrer que personne ne les touchera aujourd'hui. Notre deuxième 500m est très hésitant et c'est là que nous perdons la 2ème place définitivement, et même la 3ème place un court moment. Nous sommes 4èmes à 1000m. Nous parvenons à nous reprendre et réalisons une très bonne deuxième moitié, lâchons les estoniens qui finiront 4èmes et nous rapprochons un peu des deux premiers bateaux. Après 2000m mouvementés, nous finissons 3ème et décrochons la médaille de bronze, 16 ans après André Vonarburg et Olivier Gremeau dans la même catégorie. Ce jour-là, les autres étaient plus forts. On a fait ce qu'on pouvait et ils sont allés plus vite. Ce qui est encourageant c'est que, contrairement à l'année passée, nous avons vraiment pu faire la course pour les médailles et peut-être qu'un autre jour on aurait battu les lettons (2èmes). Alors ce n'est qu'une place de gagnée par rapport à l'année passée mais le progrès réalisé est bien plus grand. De très bonnes courses, une approche beaucoup plus sérieuse, plus construite et une ramerie plus contrôlée nous ont permis à Damien Tollardo et moi de réaliser des Championnats du Monde pleins et avec une médaille à la clef ! Quel bonheur de monter sur ce podium tant envié après cette année très intense en entrainements et en regardant le travail effectué avec fierté.

Les Championnats du Monde, à part des courses, c'est chaque fois l'occasion d'accumuler beaucoup d'expérience, de progresser, mais également de faire des rencontres plus ou moins marquantes et de nouer des liens avec des rameurs étrangers (comprendra qui pourra) et bien sûr, de fêter la fin et la réussite de la saison dans la ville hôte après les courses (après découverte, Plovdiv n'est pas la destination à recommander aux fêtards, venez plutôt pour l'aviron) !

C'est ainsi que se conclu cette saison, encore une fois très belle pour l'ensemble des rameurs du Lausanne Sport Aviron avec un titre de premier club suisse conservé, énormément de rameurs sélectionnés dans l'équipe suisse, un rameur au Jeux Olympiques, deux médailles d'argent aux Championnats d'Europe Juniors, deux médailles à la coupe de la Jeunesse et une médaille de bronze aux Championnats du Monde Juniors ! Pourvu que cela dure encore longtemps et que les jeunes suivent et s'inspirent de la dynamique lancée par les plus vieux autant au niveau suisse qu'international !

Merci à tous pour avoir rendu ces résultats possible. Sans un club aussi soudé et motivé, rien de tout cela ne serait arrivé. Merci aux entraineurs nationnaux ; Eberhard Rehwinkel pour le JM2X, Petr Mansfeld pour les JW, Anne-Marie Howald pour le LM4X. Merci à Christian Stofer pour l'organisation et la prise en charge. Merci aux Physios Saskia et Thomas qui nous ont beaucoup aidés en matière de récupération. Merci à Jean-René qui s'est dévoué au cadets et dont l'aide est précieuse au LSA. Et surtout, merci à Arnaud qui est le responsable principal de notre succès en tant que rameurs et en tant que club !!


Barnabé

  Championnats du Monde U-23    Trakai, du 9 au 15 juillet 2012

Les Championnats du monde U23 se sont déroulés cette année à Trakai, une petite ville se trouvant à proximité de Vilnius. Une belle délégation de huit rameurs lausannois était présente. Nous sommes arrivés deux jours avant le début des courses pour faire une découverte de l'hôtel, du bassin et de la délicieuse eau à l'œuf. Autant vous dire que notre hôtel était tout simplement génial, situé à 2 minutes du plan d'eau et avec un buffet bien garni ! Après deux jours de relatif repos, les courses pouvaient enfin commencer ! Pour mes premiers championnats du monde, cette première course fut un véritable choc. Car on a beau vous dire que les courses au niveau internationales sont dures, c'est seulement en les faisant que l'on comprend ! Chaque coup, chaque mètre, chaque mouvement compte ! Une seule erreur et la course est perdue ! Donc après quatre jours d'affrontements ardus les finales arrivèrent et les résultats plus au moins bon des rameurs lausannois: une belle sixième place pour Frédérique en double poids légère avec Patricia,

une victoire en finale B (7ème place) pour Vincent et son quatre de couple poids léger, une timide dixième place pour moi-même et mon coéquipier zurichois en deux sans barreur poids léger et finalement une honorable 12ème place pour nos deux quatre de couple poids lourd avec d'une part Adeline et Jo et d'autre part Louis et Romain. Les courses étant finies, les vacances pouvaient enfin commencer avec baignade dans le superbe bassin, visite de Vilnius, échange d'habits et aussi tout simplement profiter du soleil ! Ce fut donc un plaisir de découvrir un nouveau pays de l'est, de découvrir de nouvelles sensations, de nouvelles personnes et de se motiver pour continuer à ramer plus fort plus haut et plus loin ! A remarquer le très bon travail de Jérôme en tant que remplaçant !


Guillaume

  Championnats Suisses    Lucerne, du 29 juin au 1er juillet 2012

Pour beaucoup de rameurs Lausannois, le début du mois de juillet rime souvent avec Rotsee et Championnats Suisses.

Et cette année n'a pas fait exception à la règle, c'est donc avec une délégation bien fournie que le Lausanne-Sports s'est rendu au mythique Rotsee (la Mecque de l'aviron comme dirait René) afin de défendre son titre de meilleur club suisse !

Vendredi matin, j'embarque pour ce qui sera sans doute le trajet le plus long que j'ai fait pour rejoindre Lucerne. Il est 10h30 nous (Fred, Adeline, Fred, Guillaume et moi) roulons depuis environ une heure, lorsqu'un signal rouge apparait sur l'écrans de bord de la voiture:  " Vérifier le liquide de refroidissement, surchauffe du moteur "

Aïe... c'était pas au programme ça.... l'ambiance se tend légèrement dans la voiture..." qu'est ce qu'on fait ??!" . Après de très brèves discussions, on, enfin Fred (c'était le conducteur) décide de s'arrêter au sur la bande d'arrêt d'urgence afin de mettre de l'eau pour refroidir le moteur. Toutes les bouteilles sont réquisitionnées, même celles qui se cachaient aux fond d'un sac tout au fond du coffre, c'est dire la situation d'urgence... On repart tout contents parce ce que le signal rouge a disparu. Malheureusement, notre joie est de courte durée, car un demi-kilomètre plus tard, le terrible petit signal rouge indiquant une surchauffe du moteur, réapparaît... heureusement on est pas très loin d'une station service. On va donc acheter plein de bouteilles d'eau pour essayer de faire redescendre la température de notre moteur qui était apparemment très chaud (comme moi) pour nous jouer des mauvais tours. Cette fois, on se dit que c'est bon, qu'il sera possible de rouler jusqu'à Lucerne sans problème. Trois kilomètres plus tard, notre ami le signal rouge revient....bon ok, cette fois-ci il semble bien qu'il sera impossible de rejoindre Lucerne (qui m'as jamais paru si loin d'ailleurs) avec cette voiture.

On s'arrête donc dans une charmante station service perdue dans la campagne bernoise.  Il est environ 11h00. Romain qui est partit un peu après nous, a trois places libres dans sa voiture. On est 5... le calcul est vite fait.  2 d'entre nous devront attendre Arnaud qui arrivera à 15h30 avec une autre voiture. Guillaume et moi restons sur place...Après une attente de 4h00 dans un station service dont nous connaissons maintenant les moindres recoins, Arnaud (notre sauveur) arrive. 

Sinon on a aussi fait des courses... (c'était quand même le but du week-end). Alors je vais pas faire durer le suspense plus longtemps: Le Lausanne-Sports reste premier club suisse pour la 6ème année consécutive ! Mais cette année il s'en ai fallu de très peu; en effet chaque point a compté pour la conquête de ce titre, puisque seul 1 petit point va finalement faire l'écart entre Lausanne et Zug.... Le samedi avait lieu les éliminatoires, cette année c'est sous une chaleur caniculaires que les équipages du Lausanne se sont élancés pour tenter de décrocher une place qualificative pour les finales du dimanche. Cette journée a été placée sous le signe de la réussite puisque tout les équipages se sont qualifiés pour les finales A. Les finales du dimanche se sont courues sous un ciel nuageux avec de fréquentes averses et quelques orages, ce qui conduit les arbitres à repousser plusieurs fois les dernières courses. Les courses du dimanche ont été souvent très disputées, plusieurs équipages finissent au pieds du podium. Mais le ponton d'honneur a aussi accuelli plusieurs fois des rameurs lausannois.

Le week-end s'est terminé par le traditionnel souper post-championnats au club avec les amis, parents et autres membres du clubs.


Jérôme

  Régate de Greifensee    Greifensee, le 16 juin 2012

La régate nationale de Greifensee s'est déroulée le 16 et 17 juin. Beaucoup de lausannois y ont participé. Cette rencontre s'annonçait déjà comme chaude du point de vue de la température et de la tension.

Départ. Le bus plein a craqué paris tôt mais par chance moins que d'habitude car les premières courses commencèrent au environ de 13h30 pour les cadettes et cadets. Les séniors, à notre arrivée, étaient déjà sur place et déjà changés. Quelqu'un d'entre eux avait déjà pris le départ et avaient remportés des courses.

Comme je l'ai dit plus haut, le bus était plein et pas tous les cadets n'eurent un transport. Heureusement, la veille de la régate, nous avons trouvé une solution: le train. Donc quatre beaux cadets prirent le train direction Zurich samedi matin. Le trajet en train se fit sans gros problèmes, un petit tout-de-même, un des cadets avait oublié sa carte d'identité. Heureusement, par sa grande vigoussité, il réussit à se rattraper en présentant une amende et une carte de légitimation. Une fois arrivé a la gare de Zurich, qui doit être au moins quatre fois plus grande que celle de Lausanne, nous avons du chercher le tram puis le bus qui nous mèneraient au lac de Greifensee.

Une fois là-bas, a ma grande surprise et mon grand dégout, je m'aperçus que nous allions rester dans un champ et au beau milieu de bouses de vaches.

Installés, nous avons monté les derniers bateaux et sommes allés encourager les rameurs du Ls-Aviron. Les récompenses furent différentes cette année. Les seniors et juniors recevèrent des verres tandis que les cadets et Pierre recevèrent des rames. Le quatre de couples féminin a remporté sa course et Barnabé aussi mais avec considérablement plus d'avance sur le deuxième. Les deux doubles seniors n'ont malheureusement pas remporté leur course.

En attendant que les courses se déroulent, nos rameurs se reposaient sur des housses et des planches pour ne pas devoir être assis sur d'énormes bouses. Anouk, avec un esprit de révolte, se mit à marcher pour se changer les idées et marcha dans une énorme bouse encore chaude et dû jeter sa chaussure qui était irrécupérable.

Pierre remporta sa course. Un grand bravo a lui car il a gagné toutes ses courses de la saison. Les cadettes, en quatre de couple, sortirent vainqueurs de leurs série ainsi que le quatre de couples des cadets.



Dans l'attente de la course en huit, Pierre, Alexandre, Eloi et moi sommes allées nous tremper les pieds dans l'eau du lac. Apres quelque temps l'eau se mit bizarrement à devenir plus chaude jusqu'a être à la température du corps. Le soleil avait du la réchauffer mais nous étions à l'ombre et l'eau n'était que chaude a l'ombre, étrange...

A la fin de la journée les cadets et quelques filles sont allées prendre une douche. Sur le chemin de la douche nous sommes passés devant un restaurant qui accueillait un mariage. Des bons gros hommes soufflaient dans leurs cors des alpes. Apres la douche et après le jeu stupide des filles, c'est-à-dire d'ouvrir la porte du vestiaire des garçons, nous avons organisé le retour. Tout le monde est reparti comme il était venu.

Retour. Alexandre, Thibault, Ivan et moi sommes repartis en bus, tram et train. Dans le bus, Ivan et moi avons chanté des chansons pour le bonheur des zurichois souriants. Nous chantions assez fort pour que même le conducteur puisse nous entendre. D'ailleurs il nous regardait d'un air amical et non agressif. Apres être sortis du bus, nous avons dû prendre le RER. Pendant tout le trajet en RER, nous avons essayé de deviner ce que signifier "RER" et nous sommes parvenus a la conclusion que cela signifie; Rapide Express Régional. A notre arrivée en gare, notre premier souci était de manger. Nous avons donc demandé à un suisse-allemand où était le Mc Donald et avons dû courir minimum un kilomètre en tongues et avec notre gros sac dans toute la gare sous les moqueries des passants. Nous n'avons pas trouvé le macdo mais par chance le Burger King. Tous les quatre avons passé notre commande et avons tous pris le plus gros menu. Avant de continuer notre course pour prendre le bon train, nous nous sommes équipés d'une de ses belles couronnes que distribue ce fast-food. Avec la chance que nous avons eue, il y avait un concert dans la gare ce qui n'arrangeait pas les choses. Apres avoir trouvé la voie de notre train, Ivan et moi, avons couru jusqu'au dernier wagon et avons lancé nos sacs pour réserver quatre places assises. Le voyage dans le train se fit sans complication. Nous avons pu rentrer chez nous sans aller démonter la remorque car il y avait les randonneurs qui allaient rentrer au club.

Ps: Dima n'a toujours pas remontré son skiff.


Gabriel

  World Cup III    Munich, du 14 au 17 juin 2012

Deux rameurs du Lausanne-Sports Aviron ont participé à la troisième étape de coupe du monde à Munich, du 15 au 17 juin 2012 : Augustin Maillefer (19 ans) sur le quatre de couple suisse sélectionné pour les JO de Londres et Frédéric Hanselmann (34 ans) en skiff poids léger. Augustin et ses coéquipiers ont pris la 9e place alors que Frédéric a fini 12e.

Pour leur dernière apparence internationale avant les Jeux de Londres, Augustin Maillefer et ses coéquipiers André Vonarburg, Florian Stofer (tous deux du Seeclub Sempach) et Nico Stahlberg (Ruderclub Kreuzlingen) ont pris la 3e place de la finale B, soit la 9e place du général après une course serrée notamment avec les Néo-Zélandais. Ayant récemment changé les places dans le bateau (Stahlberg-Vonarburg-Maillefer-Stofer), les Suisses ont montré de bonnes courses, mais ont manqué de constance.

Ils ont encore six semaines avant le début des Jeux Olympiques pour améliorer cela et prétendre à la finale.

Le routinier du skiff poids léger Frédéric Hanselmann a à nouveau prouvé qu'il a sa place en coupe du monde. Ayant tenté le tout pour le tout pour passer en finale A (qui lui a échappée de peu), il en a payé les frais l'après-midi lors de la finale B. Les jambes étaient lourdes et il n'a pas pu rivaliser cette fois-ci. Il a donc terminé à la 12e place, ce qui reste une bonne performance dans cette catégorie qui avait le plus grand nombre de participants


Jérémy

  Championnats d'Europe Juniors    Bled, du 8 au 10 juin 2012

Bled, plan d'eau tout à fait mythique pour le monde de l'aviron, le lac de Bled accueillait cette année la deuxième édition des championnat d'Europe junior.

 Période d'examen oblige, les différents éléments qui composaient notre délégation sont arrivé en différents groupes : d'abords Christian Stofer et Eberhard avec la remorque, ensuite le quatre de couple de Guillaume Graf et ses coéquipiers suisses-allemands ainsi que le double fille, et enfin Juliette et le double de Barnabé et son coéquipier de Vezenaz.  Tous ont été subjugués en voyant d'abord le paysage slovène à travers les hublots, puis le très fameux lac de Bled. Cette étendue d'eau d'exactement 2km de long entourée de forêt, surplombée par un fort perché sur une falaise et au milieu de laquelle se trouve une petite îles abritant une église  aurait été le rêve de tout rameurs si ce n'avait été le vent qui a soufflé une bonne partie du week-end.

Les rameurs arrivés tôt ont eut la chance de faire une première sortie, dans la vague, mais essentielle pour coordonner l'équipe. Les autres ont fait de même dans la soirée.  Le lendemain, premier jour de courses ! Sitôt arrivés sur le plan d'eau, les petits suisses n'ont pu que remarquer la taille, disons, imposantes de certains rameurs des pays de l'Est. Mais cela ne les a en aucun cas découragé et ils sont partis à l'assaut des vagues, le cœur plein de courage, bien décidé à se qualifier en demi finale. L'après-midi avaient lieu les repêchages pour ceux qui n'avaient pas atteint les places qualificatives le matin.

Le bilan de la journée : le double de Barnabé et Juliette en skiff ont les deux fait une première place qui les amène directement en demi finale et leur laisse un après midi de libre (pour dormir et faire de l'ergo pour les plus fous), le double fille gagne son repêchage et est donc directement qualifié en finale A, et le quatre de couple de Guillaume, un peu aidé par la malchance, loupe de peu la qualification en demi-finale, et court donc le lendemain en finale C.

Après une bonne nuit à l'hôtel et un petit entraînement dans la bruine de l'aurore (suivis par le déluge du matin), les suisses sont parti vaillamment pour les courses tant attendues ! Le double fille fait une bonne course et se place en 5ème position ! Le quatre de couple  gagne sans aucun problème la finale C. Juliette et le double de Barnabé effectue le même parcours : une première place très confortable en demi finale et... une médaille d'argent en finale A ! Le double était cependant plus proche en temps de la victoire que Juliette, qui s'est fait battre par une géante Bulgare ayant un gabarit légèrement différent du sien. Satisfaits et épuisés, les rameurs ont clôturés la journée par un speech de Christian Stofer et des glaces pour certains. Un avion les a ensuite ramené dans leur suisse natale.


Merci beaucoup à Christian Stofer et aux entraîneurs pour leur précieux soutien !


Juliette

  Régate de Schiffenen    Schiffenen, le 10 juin 2012

En ce 10 juin 2012 arriva enfin la régate de Schiffenen. Malgré l'absence des majestueux juniors et seniors du club qui participaient au régates internationales, le Lausanne-sports arriva sur place avec beaucoup de cadets, cadettes et minimes qui étaient impatients de récolter le plus de médailles possibles. Cette année, au grand désespoir de certains, un grand nombre de Suisses allemands participèrent a la fête.

Puis vint enfin l'heure des courses. Tout d'abord, les éliminatoires: certains de nos rameurs gagnèrent leur course de facon aisée et ils allèrent jusqu'à qualifier cela de "promenade de santé". Pour d'autres, la tâche fût un peu plus ardue, comme pour nous les cadets qui sommes tombés une fois de plus sur ces coriaces Suisses allemands. A noter aussi l'absence de quelques rameurs du LSA; Gabriel par exemple, qui a mystérieusement disparu pendant toute une semaine, sans que nous en connaissions la raison. Une rumeur court; peut-être une punition.

.. Ainsi que Dima, partie faire le tour du monde. Ces petits incidents nous empêchèrent de faire concourir notre tant aimé huit cadets, ce qui nous attrista énormément. 

Ensuite vint le moment tant attendu des finales. Les cadettes firent une bonne impression en gagnant presque toute leurs courses, et il y eu aussi quelques débutants qui goutèrent au plaisir de la compétition, dont Lukas et Nina, la future talentueuse rameuse de la famille Libal, qui fit une très belle course en double pendant que sa cousine montait sur les marches du podium des championnats d'Europe à Bled. Une autre course attira également notre attention: le skiff cadet où concouraient Ivan et Yassin. Ce fut le plus jeune qui prit l'ascendant, mais Ivan n'était pas dans sa plus grande forme ce jour là. La fin des courses arriva et chacun prit sa médaille respective. Le lausanne-sport aviron reprit le chemin de Lausanne et chaque rameur rentra chez-soi, heureux de sa journée.


Eloi

  Régate de Sarnen    Sarnen, le 2 juin 2012

Une fois de plus il a fallu se lever tôt pour aller en régate. Départ de la remorque conduite par Arnaud à 6 heures pour 3 heures de trajet, durant lesquels presque tous le monde à dormi. Les autres, dont les courses commencaient l'après-midi, sont partis de Lausanne à 8 heures avec Jean-René. Nous sommes arrivés vers 9 heures à Sarnen avec un peu de retard car il y avait des bouchons à Lucerne. Sur place, Louis, Adeline, Romain et Joséphine nous attendaient avec impatience car leur courses en skiff avaient lieu dans 40 minutes.

Nous avons commencé à décharger la remorque et monter les bateaux, lorsque Romain vit avec effarement que son skiff n'était pas sur la remorque . Nous aurions du le mettre sur la remorque hier, à la place de Romain, qui était à Sarnen pour le test ergo et nous l'avions oublié. Romain a été contraint à prendre N3 à la place de son skiff. Mais au moment de le monter, il s'est avéré qu'un des tolets était complétement démonté et certaines pièces perdues. Le pauvre Romain a dû alors se dépêcher de prendre N1 et d'aller le mettre à l'eau.

Il n'a pas eu le temps de s'échauffer et n'a pas gagné sa course. Les autres courses se sont succédées sous la chaleur torride du soleil. Adeline est arrivée première en skiff séniore. Pierre,après une course acharnée, a finalement remporté sa course. Brillante victoire du 4x cadettes, et cette fois-ci, Emily a pu faire sa course en skiff minime. Elle est arrivée 2ème. Bref parmi toutes ces courses la plus importante pour moi fut le 8x cadets. Barré par Pierre, nous sommes arrivés 5ème sur 7. Une très belle pérformance d'autant plus qu'on a battu les redoutables Veveysans! C'était une des dernières courses de la journée. Dans l'ensemble tous le monde a fait de belles courses ou presque (excepté les malheureux cadets). Nous sommes partis assez rapidement après avoir monté la remorque. Le trajet du retour s'est passé tranquillement dans le bus, en dormant, en chantant ou en composant des chansons.


Yassin

  World Cup II    Lucerne, du 25 au 27 mai 2012

Deux rameurs du Lausanne-Sports Aviron ont participé à la deuxième étape de coupe du monde à Lucerne, du 25 au 27 mai 2012 : Augustin Maillefer (19 ans) sur le 4x suisse sélectionné pour les JO de Londres et Frédéric Hanselmann (34 ans) en skiff poids léger. Tous deux ont pris la 10ème place.

Les courses en quatre de couple avaient un goût de Jeux Olympiques. Sur les 10 bateaux alignés, tous étaient qualifiés pour la régate olympique de Londres. Seuls les Américains, les Italiens et les Français ont manqué à l'appel. Le Lausannois Augustin Maillefer, engagé dans l'embarcation suisse aux côtés de Nico Stahlberg (Ruderclub Kreuzlingen), Florian Stofer et André Vonarburg (tous deux du Seeclub Sempach), a eu fort à faire. Face à cette forte concurrence, les Suisses ont dû se contenter d'une 4e et dernière place en finale B (10e du général) bien qu'ils aient battu les Australiens champions du monde en titre la veille.

Le quatre de couple suisse a montré de bonnes courses, restant toujours au contact des meilleurs équipages. Ils ont profité des bonnes conditions de Lucerne pour battre d'une seconde le record suisse qui datait de 1999 (nouveau temps 5:40.44).

Les conditions à Lucerne étaient visiblement rapides car 6 records du monde ont également été battus (M4-, M4x, M8+, LW2x, W4x, W8+). Augustin Maillefer déclare : "On finit dernier et c'est frustrant, mais en même temps on est très proche du top mondial."

Dans la catégorie du skiff poids léger homme, l'infatigable Frédéric Hanselmann a fièrement défendu les couleurs du LSA. Il a pris la 10ème place, ne rééditant pas ses exploits de 2009 et 2011 où il avait pris part à la finale.


Jérémy

  Régate de Cham    Cham, le 19 mai 2012

La regatte de Cham a eu lieu le 19 Mai 2012. On est parti tres tôt le samedi matin, tout excités pour cette journée en suisse-allemagne qui nous attendait. La trajet a duré 3 heure dans la voiture de Jean-René, rendu très agréable grâce aux cours de chant de Louise et moi. Un ciel bleu et un grand soleil nous a accueilli, malgré quelques coups de vent.

Quand on a vu toutes les autres équipes (morges, vevey, munich..), c'est là où on a commencé à stresser. On voulait tous rentrer avec des medailles, mais malheureusement ce n'était pas le cas. Ma course en skiff était a 18h05, et j'avais plein de temps à passer. J'ai passé mes heures sous l'ombre de notre tente, comme tous les autres rameurs et rameuses du LS aviron. On faisait que de dormir, manger, boire et jouer sur les ipods des autres gens.

L'heure de ma course est enfin arrivée! Je suis montée sur l'eau et le stress montait de plus en plus. On a passé 20 minutes au départ en essayant de s'aligner, mais il y avait beaucoup trop de vent donc la course a été annulée.

C'etait la seule course à être annulée et j'étais très triste.

A part ça il y a quelques courses a admirer! Louise, Rebecca, Dima et Anouk ont gagné en quatre, par moins d'une seconde, et Alexandre et Gabriel ont bien battu les autres clubs en double. Dima, Pierre et Fred ont gagné leurs courses en skiff. Les cadettes étaient toutes tres contentes, mais les cadets n'avaient tous un sourire si grand. Les courses ont continué jusqu'a 19:00, et vers 20:00 on est parti pour le long trajet pour rentrer.

On s'est arrêté dans un restaurant sur l'autoroute, ou nous avons tous mangé des pâtes suisse-allemagne. Nous étions tous très fatigués apres une journée éprouvante, et on s'est endormi très vite dans la voiture, en rêvant des medailles autour de nos cous ou des courses perdues.


Emily

  Régate de Brandenburg    Brandenburg, du 10 au 13 mai 2012

Pendant que mes amis se la coulaient douce dans l'avion, moi j'étais attaché et mes bras me manquaient. Seul point positif : j'ai pu admirer le paysage germanique durant des heures et des heures, peut-être un peu trop mais je pars toujours en sachant que ces heures en valent la peine.

Arrivé à destination, j'ai été content d'apprendre que mes amis avaient fait un bon vol et une bonne route jusqu'à l'hôtel. Je me réjouissais du lendemain qu'on me déshabille et que je retrouve mes ailes. Vendredi matin donc, petite sortie avec mon cavalier afin de retrouver de bonne sensation et de pouvoir rencontrer toutes les autres belles batelles. J'ai pu aussi constater le vent déjà très fort, tôt le matin, mais le samedi j'ai été encore plus surpris. Pour tous mes compagnons de voyage, leurs deux sorties se sont aussi bien passées. Mon cavalier m'a un peu expliqué la situation à l'hôtel : les grandes et plutôt belles hollandaises ne s'appelaient pas Françoise et étaient simpathiques, le bacon au déjeuner m'a même fait languir mais la grande majorité s'en sont privés pour nous faire aller vite, mes compères et moi. Tout allait pour le mieux à l'hôtel, malgré sa laideur extérieur.

Mon cavalier était tout extasié à la vue du "1 euro discount" et la découverte des clés 10-13 hyper bon marché, il s'est fait le plaisir de vider le rayon, à l'aide du rameur Vincent. Après une 2ème sortie l'après-midi, nos cavaliers nous ont bien soigné et sont partis se préparer pour les deux jours intensifs à venir.

Samedi, chute de température. Je me les gelais pas mal et je n'étais pas le seul. La grande majorité de mes concurrents ont fait forfait en me voyant (et peut-être aussi à cause du vent)

Ceci a donc facilité ma victoire, qui n'en perd cependant pas moins de mérite. Pour mes compères cela a été moins prospère, personne ne s'est vraiment senti glisser. Nos cavaliers nous abandonnent un peu déçu mais bien déterminés à prendre leur revanche le lendemain. Pour moi cette journée a été satisfaisante mais pas très excitante. J'ai été très jaloux en voyant l'entraineur national suisse essuyer un de mes compères.

Dimanche était plus calme, le vent soufflait moins et nous sommes tous sortis avant les courses pour se réveiller, poil au nez*. Tout le monde avait ses finales l'après-midi, on devait aller vite pour ne pas louper l'avion. J'ai donc décidé de gagner une nouvelle fois. Un de mes amis est allé très très vite aujourd'hui et je suis très content pour lui et ses cavaliers, Guillaume et Nikolas. Le cavalier polo-nez* s'en est aussi bien sorti. Nos amis plus grands sont moins contents mais auront tout essayé. Après les courses, tout le monde s'est fait désarmer et rhabiller en vitesse car nos amis avaient un avion à prendre. Malheureusement le bus a préféré directement aller souper plutôt que venir les chercher. Ils ont du donc refaire une course effrénée pour sauter dans l'avion. Le vol a été mouvementé par Borat, le futur marié et ses amis les chanteurs. J'aurais préféré m'amuser avec eux plutôt que de me faire tirer à tour de rôle par Tim et Camille. Merci à eux.

Finalement tout le monde est rentré très tard chez soi mais contents de retrouver leur lit.

Mes compagnons et moi remercions nos cavaliers de nous avoir fait glisser et les entraineurs pour leur disponibilité et leur soutien.


Aegir II (par Adeline)

  Régate de Munich, Juniors    Munich, du 4 au 6 mai 2012

Oyez Oyez gentes damoiselles et beaux damoiseaux !

Par un preux messager qui en route rencontra maints périples et frôla le trépas nous arriva l'odyssée germanique des vaillants lausannois, contée en ces termes :

Après avoir voyagé sept heures durant dans une carriole, les six braves arrivèrent enfin dans la citadelle d'Oberschleißheim , qu'ils comptaient assiéger pendant trois révolutions solaires . Les fiers galériens partirent le vendredi déjà à l'assaut du champ de bastaille.

Moult ensoleillée que fut cette première journée de siège. Cependant aucun tournoi n'eut lieu et tout le monde fit bon entrainement. Le lendemain, par une douce froidure, les austérités commencèrent : confrontés aux champions allemands, la tâche semblait ardue pour les chevalier Barnabach le Juste et Damianos Poings d'Acier. Que Nenni ! Après une féale ramerie, ils molestèrent les deux brigands. Moins bonne performance cependant pour Guy le Chaste et Joelstre Tronc Fin, Quand a Dame Juliette, elle remporta sa joute qualificative avec une facilité outrecuidante. Bravo à elle !

Les demoiselles cadettes, Dima, Anouk et Rebecca, pour leur baptesme sur le champ de bastaille, portèrent haut leurs couleurs et firent grandes impressions en prenant deux preuses et méritées deuxièmes places. Avec ceci s'achevèrent les jouxtes matinales.

L'astre du jour ayant passé le zénith, les combats purent reprendre de plus belle. Trépidante finale pour Barnabach et Damianos, qui manquèrent cependant le podium d'une demi-coudée pour échouer a la quatrième place. Bravo à eux. Dame Juliette fit équivalente performance, félicitations. Les jouvencelles Anouk et Dima se battirent vaillamment dans leur lourde barque, en quête de victoire. Rebecca se vit nommée cheffe de galère, fit jouer tambourin et hautbois dans l'espoir de porter ses rameurs au succès. Tandis que Guy et Joelstre en bons palefreniers préparèrent la monture pour le lendemain



Cette lourde journée touchant à sa fin, la fière équipe se dirigea vers le bourg de Dachau, ou dans la belle auberge elle fit francherupe et abusa de moult victuailles et breuvages. Le festin achevé et la pense bien remplie, après un plus ou moins bref passage aux latrines, nous nous glissasmes dans nos douces couches.

La nuitée fust de courte durée puisque les compagnons juniors se levèrent aux aurores et accomplirent un prompt jogging dans la quiétude de la citadelle où oncques n'étoit encore sorti des bras de Morphée. La méthode porta ses fruits et la qualification en finale fust acquise. Quand aux damoiselles cadettes, elles en décousirent avec hardiesse dans leurs finales respectives. Dame Juliette croisa a nouveau le fer avec ses adversaires de la veille pour un résultat tout aussi satisfaisant puisqu'elle fust dauphine. Menés de mains expertes par le Mestre Eberhard, les quatre chevaliers allièrent leurs forces et repartirent à l'assaut. Arrivés promptement aux 500m, ils redoublèrent d'efforts les 1000m suivants pour entrer dans le dernier quart quatrième. Taïaut, que je trépasse si je faiblis !!! Jetant leurs dernières forces dans la bataille, ils occirent leurs adversaires du Saint Empire Germanique et de la Couronne Britannique pour enfin accéder à la médaille.

Leur besogne accomplie, les lausannois purent repartir le cœur paisible vers leur belle contrée.

Remerciement à sa Majesté le Roy Tim et à sa main, le Fabuleux Mestre Eberhard, ainsi qu'au brave Jean-René qui eut la lourde tâche de diriger la carriole et de soutenir les jouvencelles.

C'est avec moult tristesse que nous annonçons que ce périple médiéval en ces lieux fust le dernier pour Dame Juliette et Barnabach le Juste. Que le futur les mène vers de resplendissants horizons.


Guillaume et Barnabé

  Stage de Pâques    Prague, du 8 au 19 avril 2012

Cette année comme chaque année, notre stage d'entrainement a eu lieu dans un beau village tout à fait charmant nommé Merin situé à proximité de la capitale tchèque, Prague. Pour nous y acheminer, un premier groupe constitué de minimes et de cadets prit l'avion. La responsable de ce groupe fut Léa qui fit ressortir parfois ses habitudes sévères de chef scout en empêchant de sales cadets de se précipiter dans un magasin de donuts. Un deuxième groupe constitué de Arnaud et Yassin s'occupa d'amener les bateaux jusqu'à notre destination et un troisième groupe de champions comprenant les juniors et les séniors arriva 3 jours plus tard venant des Trials.

Minimes et cadets réunis, Arnaud annonça les chambres dans lesquels nous logions et nous informa d'éventuelles gages en cas d'indiscipline. Puis nous sommes allés nous installer dans nos chambres, avons fait l'inspection des lieux et avons pu constaté que l'endroit s'était un peu modernisé par rapport à l'année passée en apercevant qu'une télévision avait été installée dans toutes les cuisines. Les habitants d'un bungalow ont eu le droit aussi d'admirer une grenouille coincé dans le tuyau de l'évier comme quoi même les grenouilles tchèques ont elles aussi leur petit ventre.

Le soir arrivé, nous devions être dans notre lit à 22h00, les dents brossés et les chambres nickel. Il faut savoir qu'une chambre rangée pour Arnaud cela comprend: Rien par terre (même les sacs et les chaussures ne sont pas autorisés); les lits faits et carrés (aucun plis sur la couverture, la couverture n'a pas le droit de toucher le sol; elle doit être pliée en fonction que ces quatre coins soient à angle droit); touts les habits doivent être impeccablement pliés, donc ça n'a pas été tous les soirs facile car Arnaud ne nous laissait pas dormir avant que ces conditions soient appliquées.

Et si par malheur nous n'étions pas dans notre lit à 22h00, Arnaud nous faisait faire des pompes, une technique efficace pour s'endormir. Il a eu aussi quelques malins qui rallumait la lumière dès que Arnaud partait, eux aussi devaient faire des pompes. Cela est arrivé dans mon bungalow, je m'endormais bercé par les petits cris d'Alexis qui devait faire 100 pompes et Arnaud qui les comptait. Ce fut fort agréable. Le lendemain matin, j'étais toujours impressionné par l'imbécilité d'Alexis dont il avait fait preuve le soir d'avant, je le lui demanda pourquoi avait-il rallumé la lumière.

Il me répondit: "Parce-que j'avais trop mal au cloques alors j'ai pas pu attendre que Arnaud soit partit". J'ai beaucoup ri.

Puis, les choses sérieuses commencèrent. Nous faisions plus que nous entrainer, dormir, manger, aller à la piscine et jouer aux jeux de voiture sur les consoles de l'hôtel (consoles sur lesquelles Eloi et moi même avons éclaté tout les records).

Les entraînement étaient durs et longs, heureusement que environ tous les 3 jours nous avions un après-midi de congé.

Nous en avons eu deux de ces après-midi de congé, le matin nous faisions des 15 coups 5 coups (entraînement fort sympathique, d'intensité plutôt corsée) et l'après-midi nous sautions vite dans l'autocar pour partir en excursion.

Pour la première excursion, nous somme allé au centre de Prague, comme d'habitude. Après avoir fait une petite promenade dans cette magnifique ville, nous avions 2h30 de temps libre où nous avons pu faire ce que bon nous semblait. Évidemment tout le monde est allé à la place de la vieille ville pour manger une des rares pâtisseries tchèques comestibles et même bonne avec le nom absolument imprononçable de "Tredle", donc tout le monde mangea le Tredle devant les petits enfants tchèques qui chantaient sur une scène avec des bâtons en bois et déguisés dans des costume indéterminés au milieu de la place, comme chaque année. Puis après les 2h30 écoulés, on s'est retrouvé pour aller au théâtre. Mais quel théâtre, ce théâtre! Nous nous sommes retrouvés dans cette magnifique salle pleine de dorures, assis sous un lustre magnifique qui pèse environ une tonne. Puis le spectacle commença, cette année nous assistions au fameux ballet "le lac des cygnes", rien comparé aux comédies musicales tchèques des années précédentes.

Pour la deuxième sortie, nous sommes allé visiter quelques châteaux. C'était magnifique.

Après deux semaines de pure plaisir, nous sommes rentrés chez nous. En chemin pour l'aéroport, nous nous sommes arrêtés au château de Prague, histoire de faire une dernière petite visite avant de prendre notre envol. Nous avons été content de retrouver notre logis et la gastronomie locale car même si la panure et la friture c'est très bon, on commençait à s'en lasser.


Ivan

  Trials    Corgeno, du 6 au 9 avril 2012

Comme chaque année les trials se déroulèrent en Italie. Cependant cette-fois ci c'était à Corgeno, une ville non-loin de Varese. Etant donné le grand groupe du Lausanne sport invité pour ces trials, nous avons pris deux véhicules. 12 Lausannois étaient au rendez-vous et prêt à montrer le travail effectué cet hiver. Le stress était évidemment au rendez-vous.

Les premières courses avaient lieu vendredi après-midi. Nous sommes donc arrivés vers midi pour pouvoir faire un "pre-paddle". Tim Foster, comme à son habitude, a eu des problèmes et est arrivé très en retard avec la remorque SRV. Plusieurs rameurs n'ont donc pas eu la chance de pouvoir faire une sortie préparatoire. Mais heureusement nous avions notre propre remorque conduite par le vaillant Frédéric. Nous n'avions pas d'entraineur sur place, mais tout au long du week-end, nous avons tous eu droit à une motivation d'Arnaud via Skype.

Le club de Corgeno était très sympathique. Nous avons pu nous reposer dans un mini-dortoir avec des lits pliables, en attendant la première course. J'ai même eu l'occasion de jouer avec un tracteur-tondeuse qui faisait beaucoup de bruit.

Cette année les time trials n'ont pas eu lieu et ont laissés place à des courses en ligne par catégorie. En résumé il y a eu deux courses sur 2000 m, une vendredi et une samedi.

2000 m du vendredi : Juliette a pu proclamer victoire dans une course avec des femmes poids-lourdes, Bien joué ! Barnabé a aussi gagné sa course avec une belle marge d'avance devant son concurrent Emile Merkt. Le fameux Frédéric Hanselmann nous a de nouveau fait rêver en gagnant sa course devant deux médaillés U23 de l'année passée.

2000 m du Samedi matin : Un classement du vendredi a été fait, dès lors des finales A et B ont eu lieu et la concurrence était au rendez-vous. Frédérique et Juliette nous ont vendu du rêve en finissant 2ème et 3ème dans une course avec les poids-lourdes. Dommage pour Adeline, qui a toujours de la peine à se remettre de sa blessure au poignet. Belle course chez les juniors avec Barnabé de nouveau en tête tout juste devant Damien Tollardo de Vésenaz

Guillaume Graf s'en est aussi bien sorti, malgré son appréhension pour le skiff. Frédéric Hanselmann termine 2ème de la finale A derrière Luca Fabian. Pour changer Romain nous a fait une spécialité en trouvant qu'après 1000m il ne vaut plus la peine de tirer.

Seat-racing de l'après-midi : De belles courses furent profilées chez les poids légers avec de belles bagarres. Soit disant les courses devaient être faite à 34, mais allez dire ceci à un poids-léger. Romain s'est retrouvée sur la touche et a eu des petites vacances de 2 jours. Il eut quand même l'honneur de faire quelques entrainements avec Philippe Denier. Chez les juniors, Le double Barnabé-Damien a fait de belles performances.

Seat-Race du Dimanche : Guillaume Graf nous a épaté en se classant 3ème chez les juniors devant le fameux Emile Merkt, Belle performance ! Vincent Giorgis est monté dans un 4x similaire à l'année précédente, seule différence, Luca Fabian était à la nage. Etant donné qu'un trials sans tempête n'est pas un vrai trials, nous avons eu le droit à un fort vent dans l'après-midi. Les seat-race furent alors décalés au lendemain. Certaines personnes devront alors faire les seat-race en plus des 2x1000m.

Lundi : Guillaume et Jérôme ont eu la chance de faire des seat-race à 7h45 et ensuite un 2x 1000m, mais cette fois-ci en 4- avec des zurichois. Tel qu'Arnaud l'avait prédit, Romain et moi-même avons fait du double et cela s'est étonnamment bien passé. Je fus très soulagé de finalement être dans un bateau, car je n'avais pas très bien réussi les courses en 2- avec mon collègue Moritz. Romain fut heureux de pouvoir un peu se dégourdir les jambes lors de petits 1250 m sympathiques. Joséphine et Adeline vont faire du 4x à Lauertz avec leurs amies suisses allemandes.

Malgré tout le stress et la pression durant le week-end, tout le monde a su gardé son sang-froid et chaque lausannois se trouvent dans un bateau pour la suite de l'aventure.


la nouvelle recrue du Lausanne Sport, Louis Margot

  Critérium Lausannois    Lausanne, le 31 mars 2012

Le critérium a eu lieu le 31 mars 2012. Toujours un peu de tension avant le début des courses, elles débutèrent tôt pour certains rameurs et certaines rameuses. Tous les rameurs du LS connaissent déjà leur objectif de la journée: remplir leurs armoires de quelques médailles de plus. Les éliminatoires commencèrent et nos athlètes s'illustrèrent déjà comme favoris de cette rencontre. Frédérique et Adeline se qualifièrent et montrèrent aux jeunes et frêles cadettes comment faire. Alors qu'elles s'apprêtèrent à monter dans leurs bateaux respectifs, Louise n'était pas là. Anouk, sa coéquipière, se mit à la chercher. Il se révèle que Louise n'était pas venue. Pour lui venir en aide, Lucille monta à sa place dans le bateau.

Barnabé et Guillaume se sont plutôt bien débrouillés lors de leur éliminatoire. Par contre Guillaume Sommer et Vincent Giorgis n'ont pas eu tant de facilité lors de leur course. Epuisés, ils rentrèrent ranger leur bateau.

Les minimes ne brillèrent pas autant car ils finirent 2èmes de leur éliminatoire. Tout de même chapeau bas, car il est difficile de gagner sans s'entraîner de la semaine. Fin des éliminatoires.

Tous ayant bien mangé, les courses reprirent de plus belle et Louise arriva enfin. Nous, cadets désespérés du comportement des cadettes devant les délicieuses barbapapa de Fred, montâmes dans notre magnifique quatre de couple et allâmes nous placer sur la ligne de départ

Une fois arrivés, nous retrouvâmes les ex-minimes de Morges qui n'avaient pas grandi d'un pouce, ni pris un kilo. Notre départ fût catastrophique. Nous prîmes tout de même une longueur aux autres bateaux. nous conservâmes cette longueur jusqu'à la fin, grâce à notre chef de nage Eloi.

Puis est venue la course de nos seniores en deux de pointe. Adeline et Joséphine la remportèrent à leur manière, c'est à dire avec quelques concurrents devant elles. L'heure du quatre de pointe cadets arrivée, nous montâmes dans notre bateau et sommes allés nous placer au départ avec plus d'ambition que de chances de gagner. La course fut une catastrophe. En rentrant, nous avons vu les filles séniores qui avaient remporté leur course (Cette fois ci sans concurrents devant). La remise de médailles commence enfin. Beaucoup de Lausannois sur les podiums. Les rameurs allaient chercher leurs médailles alors que d'autres se battaient pour avoir un peu de barbapapa. Les cadettes récoltèrent quelques médailles, les seniors pas mal, et les cadets beaucoup. Tristes, les cadettes se mirent à voler les sucreries de Fred aux autres membres du club. Fin du critérium.


Gabriel

  Championnats Romands d'Ergomètre    La Tour de Peilz, le 4 mars 2012

Dimanche 4 mars, nous sommes partis au gymnase du Burier à la Tour-de-Peilz pour participer aux championnats romands d'ergomètre. Ce que j'aime dans cette compétition, mis à part le fait qu'on y fasse de l'ergomètre, c'est l'ambiance.  C'est une compétition à laquelle tout le club participe, des plus débutants au plus expérimentés. Une fois passés les individuels du matin, on peut aller encourager les différentes équipes lors des courses de l'après midi, jusqu'à se briser la voix. La matinée, bien moins agréable, fait stresser les petits et les grands. J'ai pu en effet observer le stress sur les participants (telle un scientifique observant différents spécimens). Certains craquent et fondent en larmes, d'autres perdent leur fantastique, merveilleux et je dirai même extraordinaire sens de l'humour (Comme Gabriel), ou encore deviennent muets (Comme moi, ce qui a sans doute du faire des vacances à pas mal de gens). Malgré ces petits soucis, les résultats du LSA étaient très bons.

Trois titres remportés avec Adeline en senior, Bettina en masters, moi en cadettes (Nous avons toutes les trois également battu le record romand) et Barnabé en junior qui a fait le meilleur temps de la journée

Il y a eu également beaucoup d'autres médailles, Pierre en minime, Rebecca en cadette, Guillaume et Juliette en junior, Romain, Louis, Joséphine et Frédérique en senior. Enfin, bref, je vais m'arrêter à propos des résultats, sinon on n'en finira jamais !

Comme je l'ai dit plus haut, l'après-midi était plus détendu. Les courses en équipe ont eu lieu, qu'Arnaud qualifierait de "ludiques" et se déroulant sur 1000m pour tout le monde. Nous avons également fêté l'anniversaire de Joséphine (Quoi de mieux que de fêter ses 19 ans le jour d'un test ergo ?!), puis a eu lieu la remise des médailles. Cette année nous avons également reçu des linges et des T-shirt (reste des Swiss Indoors, avec personnage faisant de l'ergomètre dessus, très stylisés et totalement designs). Finalement, après un long et douloureux suspens, nous avons à notre grande surprise (ou pas), reçu la paire de rame félicitant le meilleur club de la compétition. Enfin, bref, on s'est bien amusés et l'ergomètre, c'est chouette !


Dima

  Longue Distance    Sarnen, le 26 février 2012

Par une journée ensoleillée à Lausanne, nous avons pris le bus direction Sarnen pour la 3eme et dernière longue distance de la saison. On a eu la chance d'être accueillis par la pluie mais qui s'est arrêtée pour nous laisser place à de la boue.

Ne pouvant ramer, j'ai été nommée porteuse de rames, ainsi j'ai pu apprécier les trajets dans la boue entre le ponton et la remorque. J'ai aussi eu les divers commentaires de chaque rameur pour leur course: "oh le lac était affreux!", "j'ai dépassé 1 ou même 2 de mes concurrents/es", "les conditions étaient meilleures après les 1ères courses",...

Cette longue distance-ci, ne se déroulait pas sur 6km, mais 5, les cadets étaient très heureux de faire la même chose que les plus grands, mais au final cela ne les a pas empêchés de faire des 2èmes places. Il y aussi eu d'autres bonnes performances côté junior et senior, avec 3 premières places: Fred, Barnabé et Juliette.

Retour très calme avec petite pause pour reprendre des forces avant le déchargement de la remorque.
Merci aux conducteurs de la remorque et des voitures.


Adeline

  Stage à Séville    Séville, du 4 au 16 février 2012

Samedi 4 février, Lausanne, 8h, tout est gelé, -15°C, un record de température minimale depuis près de 50 ans. Il est grand temps d'envisager de s'en aller au chaud en Espagne, sous un beau soleil en espérant une différence de 30°C avec nos contrées congelées. Mais ne parlons pas trop vite, la route sera encore encombrée de quelques embûches, pour le moins surprenantes. Nous avions initialement prévu de nous rencontrer en gare de Lausanne avec une douzaine de membres des compétiteurs, destination l'aéroport de Genève en prenant le train de 9h17. Cependant, le vent soufflant et le froid gelant, les CFF annoncent des retards depuis Lausanne, destination... Genève ! Nous nous sommes donc bien heureusement tous retrouvés après la douane en attendant l'avion. La faim se faisant et les macarons nous narguant, quatre gourmands, Guillaume le jeune, Barnabé, Vincent et Romain ont décidé de prendre une boîte de quarante-cinq de ces délicieux chocolats et de les déguster une fois le décollage rondement mené. Grâce au retard de l'avion, il a même été possible de regarder la course de Didier Cuche... qui n'a malheureusement pas terminé sur le podium. La suite du trajet se passa bien, malgré les turbulences assez énormes qui n'ont pas plu à ceux qui ont commandé une boisson. Bref, nous sommes arrivés entiers et content de gagner quelques dizaines de degrés par rapport à notre glacière qu'était la région lausannoise.

A cause des mauvaises conditions sur la route, Arnaud n'arriva que après la première journée d'entraînement, laquelle a été occupée en faisant de l'érgomètre et un jogging à travers la ville l'après-midi. Tout contents d'une chaleur relative trouvée en Andalousie, nous étions tous en short et t-shirt lors de notre séance de course à pieds, ce qui étonnait tous les espagnols qui se retournaient parfois pour nous regarder (ou plutôt de regarder certaines rameuses).

Malgré toutes les aventures qui arrivèrent à Arnaud et les bateaux, le bus est arrivé sain et sauf en fin d'après-midi avec ses treize skiffs. Nous sommes donc tous prêts à attaquer le Gudalquivir pour ce qui s'avérera être dix-sept sorties, soit entre trois cent cinquante et quatre cents kilomètres par rameur ! Le programme était simple : deux entraînements par jour, et un après-midi de pause tous les trois jours avec un programme joker le matin concocté tout spécialement par notre entraîneur préféré.

Ainsi s'écoulèrent les jours en ramant, mangeant, dormant et en progressant (enfin on l'espère...). Tout cela était agrémenté d'une vingtaine de minutes, parfois moins en se dépêchant, par trajet entre le bassin et l'hôtel. Nous devions cuisiner et faire la vaisselle pour chaque repas. De ce côté la, tout s'est très bien passé et une bonne entente entre tous était forte heureusement de mise.

Du côté du plan d'eau, les conditions étaient bonnes avec un ensoleillement de pratiquement cent pour-cent avec toutefois un fort vent dans le sens du bassin. Cela nous permettait de nous adapter à toutes les circonstances de course, ce qui était en soit bon, mais nous aurions volontiers échangé quelques degrés contre un ciel sans vent qui renforce aussi l'effet de froid.

Pour nous réchauffer, l'après entraînement était agrémenté d'une petite sauna et d'une bonne douche dans les infrastructures du champs de course, le tout en musique s'il vous plaît ! Dommage pour les filles car leur sauna était en panne !

Avec tout ce temps passé sur l'eau avec des fois plus de deux heures par séance, il ne nous restait plus beaucoup de temps pour nous, juste assez assez pour faire un petit jeu de société, ou évidemment d'aller geeker sur l'ordinateur pour d'autre. Mais ce stage ne serait pas réussi sans quelques rencontres, après avoir rangé nos bateaux, nous avions de temps à autre croisé quelques rameurs internationaux et leurs entraîneurs. Barnabé nous l'avait dit : Julien Bahain, rameur du double poids lourds français qualifié pour les jeux de Londres, s'entraînait aussi dans les eaux andalouses. Notre rameur lausannois n'a malheureusement pas eu l'occasion d'aborder ce grand champion. Nous avons cependant eu l'occasion d'observer l'équipe tchèque de couple et de pointe, hormis le skiffier Ondrej Synek qui n'a vraisemblablement pas besoin de ramer d'après son coach s'expriment dans un anglais approximatif (prenez l'accent tchèque, si vous ne vous en souvenez pas, pensez à René ! ) : "He don't need to row... He's animal !". En parlant d'animaux, notez que l'équipe tchèque possède plus d'une dizaine de rameurs en dessous de six minutes sur l'érgomètre, pas mal pour un petit pays !

Nous avons évidemment fait ces deux mille kilomètres pour ramer, mais nous avons quand-même eu l'occasion de visiter la ville de de manger quelques fameux tapas. Nous avons en effet visité la cathédrale, donc les orangers ont bien plu à Joséphine, qui s'est fait surprendre par une gardienne, en pleine ascension de ce pauvre arbre typique de Séville. Nous avons aussi pu visiter un curieux monument moderne en bois, sur lequel nous avons pu observer la ville et boire un verre. Pour les distractions, nous avons pu fêter deux anniversaires : celui d'un des Fred et celui d'un des Guillaume.

Avec tous ces entraînements, nous avons pu rentrer contents de nos kilomètres parcouru sur l'eau et avons fait le plein de soleil, sachant que la température moyenne en Suisse devait avoisiner les moins dix degrés, ce qui est un tout petit peu gênant pour ramer. Un grand merci particulièrement à Arnaud qui a assuré le transport, chose vraiment ardue tout seul, surtout par ces conditions et les entraînements, aussi à lui seul. Bref, merci pour tout ! En espérant pouvoir réitérer le stage l'année prochaine, nous sommes tous arrivé à Genève sans encombre. Ah oui, j'oubliais, les bagages ne sont pas arrivés avec nous à l'aéroport, à cause d'un trop court intermède entre les deux avions à Madrid. Ils nous ont été livrés à domicile le soir même par les services de l'aéroport. Comme quoi il aurait été trop simple d'avoir un trajet sans aucune encombre durant ce stage !


Romain

  Transport des bateaux vers Séville    Du 3 au 5 février 2012

Voici un récit un peu différent des habituelles histoires de régates. Je vais vous raconter mon voyage en bus à tracter la remorque de Lausanne à Séville, pour le stage de février.

Tout commence un vendredi matin, vers 10h00, il fait très froid à Lausanne, environ dix degrés sous zéro. J'ai mis mes affaires dans le bus, et je vais atteler la remorque pour commencer le voyage. Sur la remorque 13 skiffs, 11 du club et deux supplémentaires de rameurs suisses qui profitent du transport. Un long voyage m'attend, il y a environ 2000km de route à parcourir pour atteindre ma destination. Je suis seul. Les rameurs partent en avion samedi midi.

Il fait froid, mais la route est dégagée et sèche. Tout se passe bien jusqu'à Grenoble, où je fais une pause pour manger. Après Grenoble, la température extérieure remonte au fur et à mesure que j'avance vers le sud de la France, mais il y a un peu de vent. Je roule donc avec prudence, et je progresse un peu plus lentement que prévu. En arrivant près de Montpelier, je vois au loin deux autres véhicules qui tractent aussi des remorques chargées de bateaux d'aviron. En les rejoignant, je remarque que ce sont des Suisses, qui viennent de Zug. Je les dépasse en les saluant, et je continue ma route. Un peu plus tard, je m'arrête pour faire le plein d'essence sur une aire d'autoroute, et je vois les 2 remorques de Zug arriver et faire une pause. Je cours les saluer. Ils vont à Amposta au sud de Barcelone. Ils ont un huit, des quatres, des doubles, des skiffs, des bateaux moteurs sur leurs remorques qui sont bien plus chargées que la mienne. Je leur dis que je vais à Séville. Ils pensent que c'est au nord de l'Espagne, mais je leur montre que c'est tout au sud de l'Espagne en dépliant la carte. Ils repartent rapidement, alors que je prends mon temps avant de repartir.

Je continue mon chemin. La nuit tombe. Je suis maintenant une trentaine de kilomètres de Perpignan, mais le vent se met à souffler très violemment, en rafales, et je suis obligé de réduire mon allure très fortement. Je mets donc mes feux de détresse et continue ma route sur la bande d'arrêt d'urgence. Je vais devoir m'arrêter pour la nuit car le vent est trop violent pour que je continue ma route. Au loin, je vois que je ne suis pas le seul véhicule qui est au ralenti, feux de détresse allumés sur la bande d'arrêt d'urgence. Après quelques minutes, j'arrive à leur hauteur. Ce sont les deux remorques de Zug. La plus grande de ces deux remorques et très chargée, avec des bateaux longs à l'étage le plus haut, et offre beaucoup de prise au vent. Je suis derrière ces deux remorques depuis quelques minutes à peine, lorsqu'une bourrasque violente soulève la plus grande des deux remorques devant mes yeux ébahis et la projette sur la voie de gauche de l'autoroute. La remorque bascule sur le côté et s'écrase lourdement avec un bruit de tôle froissée et des gerbes d'étincelles en raclant le bitume. Je m'arrête immédiatement, mets ma veste et mon bonnet, cherche un gilet fluorescent et l'enfile, et sors de mon véhicule pour essayer de porter secours. Le conducteur de la remorque qui a basculé est déjà au milieu de l'autoroute avec des vêtements de sécurité et fait la circulation pour éviter qu'un bouchon ne se forme, puis il recule son camion pour le mettre devant la remorque et illumine la scène de l'accident avec les phares de son véhicule. Une voiture s'arrête, c'est un ambulancier qui passe par là par hasard, il va prévenir les secours. Je me demande ce que je peux faire d'utile. Par exemple éviter que ma remorque ne subisse le même sort si le vent forcit encore. Je prends des sangles et je vais attacher ma remorque à la rambarde de sécurité de l'autoroute.

Les secours arrivent très vite. Ces sont les gendarmes qui sont sur place les premiers. "Qui est le conducteur du véhicule accidenté? Monsieur, venez avec moi pour souffler dans l'éthylotest." L'un d'entre eux fait la circulation, l'autre vérifie les papiers du véhicule. Les pompiers arrivent ensuite, mais il n'y a pas de blessés et ils repartent immédiatement. Ensuite un véhicule des équipes de maintenance de l'autoroute arrive, son conducteur fait le point de la situation avec les gendarmes et appelle un dépanneur pour évacuer la remorque couchée. Tous les gens qui interviennent, gendarmes et dépanneurs sont souriants et semblent presque s'amuser. Par contre, les gens de Zug paniquent. Il y a sans doute déjà eu de la casse lors de l'accident, et ils aimeraient bien qu'on les consulte sur la meilleure façon de remettre la remorque d'aplomb sans faire encore plus de casse. Evidement, c'est le cadet des soucis des personnes qui interviennent et qui veulent libérer l'autoroute au plus vite.

Le dépanneur arrive. Il a un simple camion de remorquage, pas une grue. Il s'arrête à côté de la remorque, descend le plan incliné de son camion, passe le câble du treuil de remorquage dans un crochet au bout du plan incliné et l'attache à la remorque. En moins d'une minute, il remet la remorque d'aplomb en douceur. Le crochet de la remorque n'est pas cassé, on peut donc l'attacher à son véhicule tracteur et repartir. Pour éviter que les remorques ne basculent à nouveau, on va rouler en convoi, des camions sont réquisitionnés et vont rouler sur la voie d'arrêt d'urgence pour couper le vent, les remorques roulent collées aux camions sur la voie de droite et les gendarmes sont sur la voie de gauche. On arrive très rapidement sur une aire réservée à la gendarmerie et à l'entreprise de maintenance de l'autoroute. On gare les remorques à l'abri du vent. Les Zugois paient alors le dépanneur et remplissent quelques papiers supplémentaires nécessaires à l'assurance, puis on va à Perpignan pour trouver un restaurant et un hôtel. Je ne ferme pas l'oeil de la nuit, j'entends le vent hurler toute la nuit.

Le lendemain, réveil à 6h15, on revient à l'endroit où on a laissé les remorques. Finalement, les dégâts ne sont pas très importants sur la remorque qui s'est renversée. Les montants de la remorque sont tordus, le frein est coincé, mais les bateaux n'ont rien.

Les Zugois se mettent immédiatement au travail pour redresser le métal tordu et m'encouragent à reprendre l'autoroute: "Tu as encore beaucoup de route jusqu'à Séville, il faut que tu repartes au plus vite". J'hésite. Je vais d'abord jusqu'à l'autoroute et je constate que le vent est toujours très fort. Plus fort que la veille, même. J'aimerais avoir l'avis de quelqu'un qui connait la région avant de repartir, mais toute la zone est déserte. Je décide de ne pas repartir tout de suite. Les Zugois sont très bien organisés, ils travaillent sur la remorque endommagée. Je ne peut pas vraiment les aider, alors je vais dans le bus du club faire une petite sieste. Je dors, réveillé de temps à autre par le vent qui secoue violemment le bus. Il est 11h00, je me réveille. Il y a du mouvement. Des ouvriers qui s'occupent de la maintenance de l'autoroute rentrent à la base pour faire le plein d'essence de leurs camionnettes et décharger leurs outils. Je vais discuter avec eux: "Il y a encore beaucoup de vent aujourd'hui? Oui, encore plus qu'hier. Comment va évoluer la météo? Encore du vent très fort pour au mois cinq jours. Comment est la route d'ici à la frontière espagnole? Il y a encore 2 viaducs, et il n'est pas prudent de les emprunter avec une remorque. Et en Espagne, il y a aussi du vent? Non, c'est juste autour de Perpignan qu'il y a du vent, de l'autre côté, c'est calme. Est-ce qu'il y a une autre route jusqu'en Espagne? Il y a la route qui longe la côte, mais elle est très exposée au vent, et encore plus dangereuse que l'autoroute. Sur internet, on a vu que le vent va faiblir autour de Perpignan la nuit prochaine, c'est vrai? Peut-être, mais le problème n'est pas la vitesse moyenne du vent, ce sont les bourrasques à 120km/h qui sont dangereuses, et ça, ça ne va pas changer d'ici 5 jours. Sur la carte, j'ai vu qu'il y a une route nationale parallèle à l'autoroute. Oui, c'est une route de montagne qui est assez protégée du vent, mais il faut traverser tout Perpignan avec la remorque et il y a une quinzaine de kilomètres à parcourir dans la plaine avant de la rejoindre. Et le meilleur moment pour partir? Dans l'après-midi, surtout ne pas attendre le soir où le vent sera encore plus fort." Tous les ouvriers semblent d'accord sur le fait que c'est la meilleure option pour arriver à la frontière avec une remorque. Je suis décidé. Je vais prendre la nationale. Je vais faire part de ma décision aux Zugois qui ont terminé leur réparation. Ils ont aussi déplacé les bateaux de leur remorque de façon à ce que les bateaux les plus lourds soient placés plus bas. Après leur avoir expliqué mes discussions avec les ouvriers, ils décident de partir également par la route nationale dans l'après-midi.

Après un sandwich et une petite sieste, on tourne les remorques pour reprendre la route, et on jette un oeil à la carte. Les deux Zugois se rendent compte que je n'ai pas de GPS. Ils se moquent de moi: "Et tu fais comment pour traverser toute la France et toute l'Espagne sans GPS! Avec une carte? Ha, ha, comme autrefois!" Je suis vexé. Comme ils ont un GPS, ils partent en premier, et je les suis. On arrive à Perpignan, et ils naviguent les rues de la ville comme s'ils avaient toujours habité là, grâce à leur GPS. Je me dis que c'est quand même pratique, j'ai presque envie d'en acheter un... Puis on rejoint une route nationale bordée d'arbres. Il y a du vent, mais bien moins que sur l'autoroute. On progresse lentement, puis, comme prévu on arrive dans une vallée et la route monte en lacets. Il n'y a plus de vent du tout. Je me détends. La route monte dans la montagne, le paysage est très pittoresque. On travers de jolis villages et la montagne est très belle. Surtout, même si on ne va pas vite, au moins on avance en direction de l'Espagne. Les deux remorques de Zug s'arrêtent de temps à autre, je pense au début que c'est pour m'attendre, mais après une bonne heure de route, je me dis qu'on devrait déjà être arrivé au col, mais la route monte toujours, de plus en plus raide. Je retiens le nom des villages que l'on traverse et finalement je fais une pause pour regarder la carte. En fait, on ne va pas vraiment en direction de Barcelone, mais tout droit vers Andorre. Impossible de faire demi-tour, on est déjà bien trop loin et la route est trop étroite. Il faut continuer. La route monte de plus en plus fort en lacets, la température extérieure est maintenant de dix degrés en dessous de zéro. Il y a de la neige sur le bas coté. De temps en temps il y a des panneaux indiquant "Andorre: équipements obligatoires". Dans une heure il va faire nuit et nous sommes toujours en train de monter dans les Pyrénées. Je commence à être irrité. On arrive finalement sur la route des crêtes, il y a des stations de ski et les gens nous regardent comme des extra-terrestres, avec nos trois remorques chargées de bateaux d'aviron.

Finalement, on arrive à une bifurcation et il y a un panneau indiquant la direction de Barcelone. La descente de la montagne est heureusement plus facile que la montée, et après quelques lacets et quelques tunnels, on arrive finalement sur l'autoroute espagnole. Il fait nuit, mais il n'y a pas de vent du tout. Un vrai bonheur. Les deux remorques de Zug vont plus vite que moi et m'ont bientôt distancées. Je poursuis ma route vers Barcelone, et m'arrête pour consulter ma carte (je n'ai décidément pas besoin d'un GPS) et faire le plein d'essence juste avant Barcelone. Je négocie sans problème le contournement de Barcelone, puis je passe à Tarragona et poursuis en direction de Valencia. Il y a de nouveau un peu de vent, mais rien en comparaison de ce que j'ai vécu en France. Je m'arrête un peu avant Valencia pour passer la nuit dans un hôtel sur une aire de repos.

Le troisième jour est plus facile, départ vers 9h00, pas de problème sur la route, je traverse la Mancha et ses moulins à vent sans rencontrer Don Quichotte. J'arrive finalement à Séville en fin d'après-midi.


Arnaud

  Swiss Indoors    Zurich, le 28 janvier 2012

Ce week-end, c'était les Swiss Indoors. Je n'y avait encore jamais été, alors j'ai demandé comment c'était à des personnes qui y avaient été l'année passé. Dima a dit que c'était absolument horrible, et Arnaud a dit qu'on allait bien s'amuser.

On est donc parti samedi matin à 8 heures pour Zürich. J'étais dans la voiture de Jean-René, il y avait aussi Yassin et Dima, et aussi Louise qui est venue pour encourager et voir sa correspondante.

Après environ deux heures et demi de voiture, on est arrivé: les bâtiments étaient neufs et très beaux. Mais quand on a vu à quoi ressemblait la salle des ergomètres on a commencé à réellement stresser. C'était une énorme salle de gym avec 80 ergos (4 rangées de 20), des lumières qui venaient de partout, le public qui hurlait à la mort, et par-dessus tout deux commentateurs suisse allemand qui commentaient les courses. On ne comprenait rien de ce qu'ils disaient, sauf les noms des rameurs, qui étaient écrits sur le tableau derrière avec les petits bateaux qui avançaient.

La première à passer a été Dima, qui finit 9ème. Puis c'est notre tour (Yassin et moi). Pendant que l'on finit l'échauffement, une dame vient vérifier que l'on soie bien la bonne personne sur le bon ergo. Puis un des commentateurs dit: " Bitte absolute Ruhe. Chhhhhhhhhh... ". A ce moment-là, plus un seul bruit dans la salle (ou presque).

Et le départ est donné: " fünf... vier... drü...zwo... eins... Go! ", et les cinq minutes de souffrance atroce ont commencé. En tout cas pour moi, parce que l'ergomètre de Yassin ne fonctionnait pas, rien ne se passait sur son écran. Quel scandale ! Après réclamation auprès des organisateurs, ils ont dit qu'il aurait fallu lever la main et qu'ils auraient recommencé la course.

Les courses se sont succédées durant tout l'après-midi. Le seul podium du Lausanne Sports a été celui de Barnabé Delarze qui a fait une première place suivit de Guillaume Graf qui arrive deuxième. Félicitations à tous les deux !

A la fin de la journée, le Lausanne Sports termine premier club suisse d'ergomètre. Pour fêter la victoire, nous mangeons au MacDo d'Estavayer sur le chemin du retour, où les poids légers prennent une salade et les poids lourds trois menus medium.

Bravo à tous les rameurs ayant participé à cette régate et merci à ceux qui ont assuré les transports.

Comme conclusion, je dirais que les Swiss Indoors regroupent les deux choses les plus merveilleuses du monde: l'ergomètre et le Suisse-Allemand.


Thibault Leuthold

  Longue Distance Nationale    Mulhouse, le 22 janvier 2012

En ce beau week-end de janvier, les seniors, les juniors et certains cadets du Lausanne Sport Aviron se sont rendus à Mulhouse pour la 2ème longue distance nationale. Une partie de l'équipe a logé chez les parents d'Arnaud et les autres sont partis dimanche très tôt.

Après un long voyage matinal, nous (les cadets, JR et Arnaud) sommes arrivés au magnifique endroit où se déroulait la régate. Situé au beau milieu de la forêt et loin de toute civilisation, nous avons pu rejoindre les autres rameurs et monter nos bateaux à notre tour. Puis après un petit débat sur la température et la tenue vestimentaire à adopter, nous nous sommes vêtus pour la course et sommes allés observer le champs de course car pour nous, jeunes cadets, c'était notre première longue distance.
Les courses des plus grands passaient et c'était maintenant à notre tour d'aller nous amuser sur l'eau. Après un bon échauffement, nous avons pris le départ et nous nous sommes élancés dans cette longue partie de plaisir. Nous devions effectuer 4km tandis que les juniors et seniors en faisaient 2 de plus, nous n'étions pas très contents d'apprendre cela mais avec le temps nous avons finis par accepter de faire ce parcours réduit. Malgré les rafales de vent et la pluie torrentielle, nous sommes arrivés jusqu'à l'arrivée. Une fois parvenus aux pontons, tous les autres rameurs du LSA avaient fini leur course et ont pris nos bateaux pour les démonter et les charger sur la remorque pour qu'on puisse aller se changer, car le froid se faisait sentir. Nous tenons à les remercier encore une fois. Nous sommes donc allés nous changer et avons reçus un important et précieux conseil pour la suite des événement: ne pas ingurgiter une quelconque nourriture car nous allions manger chez les parents d'Arnaud.

Arrivés chez les parents d'Arnaud, nous avons vite compris la devise de la maison "  Après l'effort, le réconfort! ". Effectivement, nous avons eu le droit à un énorme festin que nous avons englouti par pure gourmandise, durant lequel nous avons mangé plus que jamais. Nous sommes chacun repartis avec 3 à 4 kilos de plus de masse corporelle mise à part Eloi qui n' a malheureusement profité que de la soupe, son estomac ne pouvant accueillir plus...Triste!
Puis nous avons tous pris la direction du retour, pour réintégrer notre vie de tous les jours après cet extraordinaire dimanche de janvier.
Un grand merci aux organisateurs, aux entraineurs et aux parents d'Arnaud sans qui rien n'aurait été possible!


Ivan Jeannet

  Journée Romande    Schiffenen, le 12 novembre 2011

La fameuse, la tant-attendue JREH s'est déroulée pour la deuxième fois cette année à Fribourg, sur le splendide et paisible lac de Schiffenen. Nous y sommes arrivés de bonne heure et prêt pour une longue et amusante mais aussi éprouvante journée.
Dès la remorque arrivée, nous nous mîmes sans tardé à son déchargement et au montage des bateaux pour que les premiers rameurs puissent aller sur l'eau et de briser la tranquillité du lac.
Tous en tenue et chaudement habillés, car le froid était présent, se rirent à ramer en direction de la ligne de départ de ses 5km de la JREH.
Une fois arrivés au départ, à mon grand étonnement toues les catégories et les âges furent mélangées, les garçons, les filles, de la pointes, de la couple, des huit, des deux-sans; mais peu importe le niveau le Lausanne-Sport répond présent !
Les coures se succédèrent, avec du retard bien entendu, et nos rameurs firent de très belles courses.
Et puis vient l'heure du repas de midi. Tous les rameurs se retrouvèrent à faire la queue pour recevoir un bon et chaud plat les de pattes alors que la température ne faisant que de grimper.
Après le repas vient le temps de digérer ses plats de bonnes pattes, tâche que j'ai n'est pas su accomplir, du moins pas entièrement.
Et les courses reprirent leurs enchaînements. Les Lausannois et les autres ramèrent pour la deuxième fois de la journée vers le départ mais cette fois moins chaudement vêtis. Mais que dis-je, pas tout le monde n'est remonté sur un bateau pour sa deuxième course car malheureusement des sièges ont été oubliés lors du chargement la veille.
Quand les courses prirent fin, nous sommes retournés nous changer et soudainement un énorme rassemblement devant le panneau des résultats, car chaque rameur et rameuse souhaita connaître leur résultat, savoir s'ils ont fait un bon temps ou pas...
Une fois la journée terminée, il était venu le temps du démontage des bateaux et de les charger sur la remorque. Dès cette tâche finie nous nous mîmes en route vers un endroit magnifique, plein de beauté, de grandeur, et d'éclats de gloire, bref nous sommes rentrés au club.
Mais une fois arrivé, pas tout le monde répondit présent à l'appel, mais je ne citerai pas de nom (Alexandre, Eloi et Yassine) mais bon ils avaient peut-être une bonne excuse ou ont jugés qu'il y avait assez de monde pour démonter la remorque, ou peut-être devaient-ils allé voir leur sœurs ? Peu importe leur ''bonne'' excuse, nous finîmes de décharger cette remorque. Et c'est ainsi que nous nous sommes quittés après cette belle, très belle journée, magnifique journée.


Gabriel

  Red Bull X-Row    Zug, le 2 octobre 2011

Vous connaissez l'aviron, vous connaissez la boisson énergisante Redbull. A priori, rien ne semble les liés, mais si vous les mélangez bien, cela vous donne la Redbull XRow : une course d'aviron de l'extrême (comme si l'aviron n'était déjà pas assez dur comme ça!) à travers lacs et monts en pleine Suisse centrale.
Le principe est simple : les équipages (tous des 8+) doivent relier Zug à Lucerne en effectuant trois parties sur l'eau (pour en total de 18km) entrecoupées de trois parties de marche/course avec le 8+ sur les épaules (qui je le rappelle, pèse pas loin de 100kg!). Evidemment, c'est un départ en ligne, et le parcours à pieds enchaîne montées et descentes, passant par des petits chemins de terre et de cailloux (comme le chemin de Guillaume Tell) avec en prime des demi-tours et autres têtes d'épingles, très approprié pour une ballade en huit... On voit la différence d'organisation entre Redbull et la FISA!
Cette course, dont tout le monde rêve d'y participer un jour j'en suis sûr, a vu pour sa deuxième édition la participation de la "Swiss Selection", un équipage inédit composé des deux bateaux suisses qualifiés pour les J.O., c'est-à-dire le quatre sans barreur poids léger et le quatre de couple toute catégorie dont je fais partie; pour le plus grand plaisir des spectateurs et des organisateurs.
C'était une première pour chacun dans le bateau, et malgré avoir essayé quelques différentes techniques pour porter le bateau, on s'est aligné sur la ligne de départ sans vraiment savoir ce qui nous attendait, mais avec la ferme détermination de gagner coûte-que-coûte. Personnellement, je n'avais jamais fais une course d'aviron aussi longue, mais surtout je n'avais aucune idée de ce que représentait les 7km de marche avec bateau. Une inexpérience et une naïveté qui me aura résérvé quelques surprises...
Pas besoin d'attendre la terre ferme pour avoir de l'animation ! Quelques secondes après le coup d'envoi et nous étions déjà rentré en collision avec un bateau concurent décidé à ne pas prendre le cap le plus direct. Obligés d'arrêter de ramer pour éviter la casse, nous nous sommes donc rapidement retrouvés derniers. L'avantage est que nous avons ainsi pu prendre la direction que notre cher barreur Andi Csonka désirait, et de la sorte dépasser tout le monde par "l'intérieur", malgré les énormes vagues que nous faisaient le bateau de photographes. J'imagine qu'ils voulaient rendre la course plus intéressante en nous empêchant de prendre le large sur les autres concurents. Espérons au moins qu'ils aient pris de belles photos.
Après ces aventures sur le lac de Zug, nous avons abordé la première partie de marche avec une avance confortable et en croyant course gagnée. C'était sans compter les Allemands (vainqueurs de la première édition l'année dernière) qui nous ont fondu dessus, tel un Guillaume Tell (!) embusqué. N'étant pas très au point et sous pression, nous avons perdu une énorme quantité d'énérgie pour contenir les assauts allemands qui profitaient de chaque virage et de chaque doute au niveau du chemin à prendre pour tenter de nous passer devant, engendrant quelques contacts (encore!) et cris hostiles. Heureusement aucune casse ne fut à déplorer, ce qui aurait terni la course.
Nous sommes donc arrivés à Küssnacht suivis de près pour aborder le lac des quatre cantons. Tout était à refaire ! Dans la précipitation de l'embarquement, Michael Schmid (qui remplaçait Simon Niepmann blessé) a perdu une de ses chaussures à l'eau ! Pas le temps de la repêcher, la moitié de l'équipage ramait déjà, ne voulant pas perdre la moindre seconde. Michael devra donc finir avec un pied nu ! Me concernant, le passage de la marche à la rame a été terrible. Porter le bateau faisait mal à l'épaule mais les jambes, déjà bien éprouvées par l'aviron, devaient encaisser les sauts du bateau dus aux différentes tailles et foulées des porteurs. Une marche de bagnards, forcés de continuer sous peine de lâcher le bateau et de perdre plus que la course. C'était donc avec des jambes explosées d'une manière encore insoupçonnée (combo aviron+portage de bateau=nouveau seuil de douleur) que nous avons attaqué la deuxième partie d'aviron du parcours.
"Pleine coulisse, un coup, deux coups et les muscles de mes jambes se contractent. Crampes ! Première fois de ma vie de rameur que je subis des crampes aux quadriceps. Que faire ? Les Allemands sont à moins d'une longueur, je suis au milieu du bateau. Je ne pensais pas que le ravitaillement était nécessaire: qui s'est déjà ravitaillé pendant une course d'aviron ? En tout cas pas moi. Pas besoin pour des courses de moins de 30 min, voir exceptionnellement de 45 min. Mais la Redbull XRow c'est 2 heures d'effort au minimum. Ca t'apprendra Jéré ! Tu ne peux pas abandonner. Pas maintenant. Si tu t'arrètes c'est toute l'équipe qui perd ! Pas le choix, je pousse un peu moins fort afin de ne pas déclancher un blocage complet de mes jambes. Le corps souffre, mais il commence à comprendre que je n'arrêterai pas tant que la ligne d'arrivée n'est pas franchie. La coque glisse étonnamment bien. J'imagine qu'à cause ou grâce à l'épuisement, tout le monde dans le bateau optimise sa technique et l'ensemble du bateau. A mon soulagement et celui de mes jambes, les Allemands s'éloignent. Il faut continuer comme ça et mettre le maximum de distance entre eux et nous pour éviter de se faire avoir sur la deuxième marche."
Mais il n'y a pas besoin de marcher pour rejoindre Lucerne depuis Küssnacht me direz vous. Vous avez raison. Mais pourquoi ne pas couper à travers les collines et profiter d'un paysage magnifique ? Nous avons donc pris notre 8+ à l'épaule pour la deuxième fois. Plus fatigués qu'au début, mais déjà bien plus expérimentés sur le portage de coque en campagne. Plus de cris, d'ordres ou de lamentations se sont fait entendre. Chacun était concentré sur son effort et ce qu'il devait faire, comme de courir en rythme. En effet, courir fait sauter la coque, mais si on le fait ensemble, la coque monte et descend en même temps que les épaules des porteurs, ce qui évitent les chocs et surtout permet d'aller plus vite. Sentant nos poursuivants à nos trousses, mais n'osant pas nous retourner, nous avons couru la distance, pas après pas. Les poids légers qui ont visiblement plus l'habitude de gérer le manque de ressources avaient intelligemment scotché quelques gels énergétiques à l'intérieur de la coque. Providenciellement, j'ai mis la main sur un des ces gels en portant le bateau. Hop, ni vu ni connu, le gel a été englouti. Merci Simon Schürch ! Cela m'a donné une chance dans ma lutte avec les crampes. Lucerne était en vue, mais pas les Allemands. La dernière partie aquatique arrivait.
Ayant failli balancer à l'eau un éclaireur allemand venu préparer les rames pour son équipages au moment où on mettait notre bateau à l'eau, nous sommes partis pour une dernier petit bout sur les flots, sans perte de chaussures cette fois-ci. Les Allemands sont arrivés au ponton, mais on était déjà loin. La victoire semblait acquise, mais il fallait encore tenir jusqu'au bout. Cette dernière partie de rame a été très courte et nous arrivions déjà sur une plage de Lucerne. Quoi, une plage ? Je n'était pas du tout au courant de ça. Tant pis, hop, on a sauté à l'eau, mis nos chaussures en évitant de mettre du sable à l'intérieur et on est reparti en portant le bateau, encouragé par les supporteurs étonnamment nombreux. Dernière "ligne droite" avant la ligne d'arrivée. Le musée des transports était en vue. On a passé à travers les portes coulissantes (par chance sans les casser) et après un slalom de cônes, un dernier effort a dû être fourni pour franchir en grands vainqueurs la ligne d'arrivée avec le bateau en tête ! 2 heures d'efforts et 3 minutes d'avance sur nos poursuivants germaniques. Quelle course ! Honnêtement une des plus dure que j'aie jamais faite. Du coup, la victoire en est embellie. Je souhaite à tout rameur capable de porter un 8+ sur la distance de faire une fois dans sa vie cette course mythique qui ne s'effacera jamais de personnes l'ayant faite de bout en bout.


Jérémy

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